[Actualité] Groupe PSA Peugeot-Citroën

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La remplaçante de la familiale Citroën C5, produite en Bretagne, a été reportée. Elle pourrait être fabriquée sur une plate-forme Opel hors de France. Les 5.900 salariés du site s'inquiètent.
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L'usine PSA de Rennes pourrait être menacée. Le 23 mars dernier, lors d'un Comité de groupe européen, Philippe Varin, président du groupe automobile français, a annoncé un report de six mois du projet de remplaçante de la familiale Citroën C5 (nom de code X8). Ce véhicule, qui aurait dû sortir fin 2015-2016, a donc été provisoirement décalé, selon des sources internes. Suite à l'alliance capitalistique passée fin février entre PSA et GM, la X8 pourrait changer de... plate-forme. Initialement prévue sur la plate-forme "BVH 2 prime" du groupe PSA (véhicules compacts et de gamme moyenne supérieure), elle pourrait in fine être produite sur une base roulante Opel (filiale germanique de GM). Si la faisabilité industrielle était confirmée, le successeur de la C5 serait probablement - et logiquement - fabriqué dans une... usine Opel, d'après lesdites sources internes.

5.900 salariés s'alarment

Forcément, les 5.900 salariés du site breton s'alarment. L'usine rennaise tourne déjà au ralenti. Spécialisée dans les véhicules de gamme supérieure du groupe PSA (C5 et C6, Peugeot 508), elle doit affronter l'essoufflement de l'actuelle C5 (lancée en 2008) et les performances insuffisantes de la 508 (commercialisée l'an dernier). Ne parlons pas de l'anecdotique C6 de haut de gamme, produite au compte-gouttes!

Sites surcapacitaires

La remplaçante de l'actuelle 508 (lancée vers 2018-2020) devra, tout aussi logiquement, partager la plate-forme de la future X8. Certes, faute de ces grandes voitures, Rennes pourrait très bien produire à terme des véhicules compacts pour l'ensemble de l'alliance PSA-GM. Rien n'indique donc à ce stade une éventuelle fermeture de l'usine à terme. Il n'empêche. Les sites européens de PSA et GM étant surcapacitaires (à hauteur de 20 à 25%), les syndicats des deux constructeurs sont forcément inquiets. Côté PSA, l'usine d'Aulnay, en région parisienne, est déjà fortement menacée. Tout comme les sites de Sevelnord (Nord) et de Madrid (Espagne).

Groupes de travail

Le 23 mars dernier, PSA et GM ont annoncé le lancement de groupes de travail chargés de déterminer les véhicules qui pourraient être développés sur telle ou telle plate-forme de l'un ou l'autre des partenaires. Ces groupes de travail doivent rendre leurs premières conclusions avant fin octobre. Les véhicules de gamme supérieure pourraient, en fait, être développés sur une base Opel, tandis que les petits le seraient sur des bases roulantes PSA. Le problème, c'est que les premiers véhicules sur ces bases communes, censés générer de fortes synergies, n'arriveront pas sur le marché avant... 2016.

Source : LaTribune.Fr

William a écrit:Mais je comprends pas là, GM a bien 7% de PSA pas 51% ? Alors pourquoi j'ai l'impression que ceux sont eux qui dirigent là... ?

psykokwak a écrit:

William a écrit:Mais je comprends pas là, GM a bien 7% de PSA pas 51% ? Alors pourquoi j'ai l'impression que ceux sont eux qui dirigent là... ?

Je pense que nous sommes quelques uns à avoir cette impression... Ce serait d'autant plus incohérent d'abandonner l'hydraulique que la technologie est rodée et qu'elle donne une plu-value à la Marque question image. Ce serait toucher à un symbole, qui quoiqu'on en pense, se retrouve dans les ventes.

sobek33 a écrit:+1 . A cela, je rajouterais que les châssis PSA sont mondialement réputés. Dans la plupart des comparatifs, les 508 et C5 devancent l'Opel Insignia, en matière de comportement routier !

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Désormais forte de trois modèles, la gamme DS prend son indépendance chez Citroën et aura bientôt droit à une direction du style indépendante.

Le succès des DS3, DS4 et DS5 a conforté Citroën dans l'intention de donner davantage d'autonomie à sa gamme premium. Le constructeur a annoncé aujourd'hui que sa direction du style, dirigée jusqu'à présent par Thierry Metroz (sous la houlette de Jean-Pierre Ploué à l'échelon du groupe PSA), se scinderait en deux le 1er juin prochain.

L'une des deux entités se chargera de la gamme généraliste "C". Elle sera placée sous la responsabilité d'Alexandre Malval, 42 ans. Entré chez Citroën en 2001, celui-ci a fait ses premières armes sur le concept C-Aidream puis la C4 Coupé, et on lui doit plus récemment la C5 et la DS5.

La gamme DS hérite donc de son côté d'une direction stylistique dédiée, confiée à Thierry Metroz, 47 ans, directeur du style Citroën depuis 2010 après 25 ans de carrière chez Renault. "Pour accompagner la montée en gamme et l’internationalisation de Citroën –notamment en Chine–, il est important de renforcer la différenciation des styles de la gamme C et de la ligne DS sur leur territoire respectif", justifie Frédéric Banzet, directeur général de la marque. Preuve s'il en était besoin des espoirs que fondent les Chevrons sur leur label premium, qui devrait rapidement s'étendre et lorgne en particulier le marché chinois à court terme.

Source : AutoNews.fr

Ragazzo57 a écrit:Il faudrait qu'ils aillent aussi un peu plus loin pour notamment définir de standard de qualité supérieurs. Vraiment, supérieurs notamment sur les détails et la durée de vie qui font aujourd'hui la différence entre généraliste et premium.

PSA pourrait développer la prochaine Opel Zafira

Plusieurs centaines d'emplois d'ingénierie sont menacés au centre de développement d'Opel à Rüsselsheim, en Allemagne, en raison du projet visant à confier à PSA Peugeot Citroën le développement de la prochaine version du modèle Zafira du constructeur allemand, rapporte le magazine allemand Der Spiegel.

Ce projet découle de l'alliance conclue entre le constructeur français et la maison-mère d'Opel, General Motors , explique le magazine sur son site Internet. Opel a démenti l'information du Spiegel, disant ne pas avoir l'intention de supprimer des emplois en ingénierie.

«GM/Opel et PSA ont été clairs: ils veulent travailler ensemble dans des domaines variés, y compris le développement de produits. Aucun emploi ne sera perdu dans le centre de développement technique d'Opel (...)», a déclaré le président du directoire d'Opel, Karl-Friedrich Stracke, dans un communiqué.

«L'alliance est explicitement formée pour être équilibrée», a-til dit. Quelque 6.500 personnes sont employées au centre de développement de Rüsselsheim, connu sous son sigle ITEZ. Les groupes de travail communs à GM et PSA formés peu après l'annonce de leur alliance en février doivent rendre d'ici octobre leurs conclusions sur les futurs projets communs aux deux groupes.

Reuters

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PSA : la C5 pourrait être confiée à GM

Le directeur du site PSA La Janais à Rennes, Jean-Luc Perrard, a indiqué que le véhicule remplaçant la C5 pourrait être finalement confié à General Motors, à la place du site rennais qui récupérerait des véhicules GM, dans un entretien qu'a publié jeudi Ouest-France. "Avant le rapprochement avec GM, il était prévu d'annoncer à la mi-mai que Rennes La Janais produirait la remplaçante de l'actuelle C5. L'alliance a tout chamboulé et la décision est gelée", explique M. Perrard, ajoutant que "l'intention actuelle est même de confier ce nouveau véhicule à GM".

"Le groupe se donne six mois pour vérifier que leur plateforme en a la capacité technique", ajoute-t-il. "Il n'y a rien d'écrit pour l'instant, mais si GM se met à fabriquer des Peugeot Citroën, PSA obtiendra la production des modèles du groupe GM en compensation, au titre de l'alliance", a-t-il assuré. "Je suis incapable de dire comment ces productions seront redistribuées au sein des usines de notre groupe puisque c'est à l'étude, mais nous allons tout faire ici pour que des modèles nous soient confiés", a ajouté M. Perrard.

De son côté, Mme Erika Louis-Roy, responsable de la communication du site PSA La Janais, a indiqué vendredi à l'AFP que "si techniquement c'est faisable, l'intérêt serait de construire la remplaçante de la C5 sur une plateforme GM qui fait plus de volume que la nôtre". Interrogée sur les véhicules GM qui pourraient être confiés au site rennais, elle a indiqué que "tous les noms cités dans la presse ne sont que spéculations de journalistes. Un groupe de travail doit remettre la conclusion de ses travaux en octobre".
Source : LeFigaro.Fr