[Actualité] Alliance Renault-Nissan
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- frederic.E
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Mar 20 Mar 2012 - 22:54
Alpine chez Nissan ?????????????????????????????????????????
- 908LM
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Mer 21 Mar 2012 - 22:10
Non non,j'espére plus qu'Alpine réssucite que Datsun c'est tout..
- frederic.E
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Ven 23 Mar 2012 - 23:49
Report de la signature de la prise de contrôle d'Avtovaz par Renault du mois d'avril au mois de mai. Rien de financier, rien d'économique, rien d'industriel mais qq chose de politique . Vladimir Poutine veut attendre son intronisation comme président de la grande Russie pour pouvoir être présent à la signature et donc il veut pouvoir en tirer le profit en politique intérieur
- axone
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Sam 24 Mar 2012 - 10:08
Je comprend pas du tout la finalitée de prendre avtovaz. Certe, sa ne viendra pas en europe de l'ouest (enfin je pense), mais pourquoi ne pas déveloper le réseau dacia. Au bout d'un moment Avtovaz et dacia vont se faire du cannibalisme.
- larry.kubiak
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Sam 24 Mar 2012 - 10:33
Ca doit être pour jouer sur le côté "on est une marque 100% Russe" et pour ne pas se faire avoir si Poutine fait une crise de patriotisme.
- Zoom-Zoom
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Sam 24 Mar 2012 - 11:12
axone a écrit:Je comprend pas du tout la finalitée de prendre avtovaz. Certe, sa ne viendra pas en europe de l'ouest (enfin je pense), mais pourquoi ne pas déveloper le réseau dacia. Au bout d'un moment Avtovaz et dacia vont se faire du cannibalisme.
Lada est distribué en Europe de l'Ouest.
Tu ne comprends pas l'intérêt d'être numéro 1 sur le premier marché européen (dès 2013)?
Même en imaginant que les Russes soient prêts à acheter du Dacia, il aurait fallu créer un réseau et construire des usines... ce que Lada a déjà.
- frederic.E
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Sam 24 Mar 2012 - 11:53
et chez Avtovaz on va produire des Dacia mais aussi de futures Nissan....
- frederic.E
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Lun 26 Mar 2012 - 18:01
Ca va fort pour Renault-Nissan en Amérique du sud (LesEchos, Latribune, Reuters)
Les immatriculations des deux partenaires ont crû plus vite que celles de leurs rivaux sur deux mois. Le japonais va accélérer le démarrage de son usine dans l'Etat de Rio.
Renault et surtout Nissan accélèrent au Brésil. Les deux constructeurs sont ceux qui ont le plus progressé en ce début d'année sur un marché pourtant légèrement en repli. Renault y a immatriculé sur les deux premiers mois 26.730 unités (+19%), selon l'Anfavea (Association des constructeurs brésiliens). Son partenaire Nissan a écoulé 14.100 véhicules. Soit une hausse de 135%! Et ce n'est pas fini. Dans le même temps,Volkswagen, Ford, Hyundai, Honda, PSA, ont fléchi.
Démarrer plus vite que prévu
"Le démarrage de notre usine brésilienne (Nissan) doit se faire plus vite que prévu", a indiqué ce lundi Carlos Ghosn, double PDG de la firme automobile japonaise et de son actionnaire Renault. La limitation par le Brésil des importations en provenance du Mexique pour protéger son industrie automobile "rend notre usine au Brésil encore plus nécessaire", précise le patron né lui-même dans ce pays. Acteur historique au Mexique, où il produit annuellement 600.000 véhicules à destination du marché local et des Etats-Unis, mais aussi accessoirement de l'Amérique du sud, Nissan est encore peu présent industriellement dans le Mercosur.
Usine à Rio
Absent industriellement d'Argentine, Nissan ne fait au Brésil qu'assembler des pick-ups Frontier et des breaks-monospaces Livina ou Grand Livina chez... Renault, dans l'usine de ce dernier à Curitiba (Etat du Parana). Mais, début octobre, Carlos Ghosn a signé un accord pour implanter sa propre usine, dans l'Etat de Rio, moyennant 1,1 milliard d'euros d'investissement. Les capacités initiales sont de 200.000 véhicules par an. Démarrage prévu en 2014.
Hausse de capacités
Pionnier de l'industrie automobile en Argentine - où il produit depuis les années 60 -, le constructeur au losange ne s'intéresse pour sa part au Brésil que depuis la fin des années 90. Si l'on exclut une timide tentative avortée, également dans les années 60. Après un démarrage problématique et de fortes pertes cumulées, le Brésil est devenu aujourd'hui l'une des zones les plus rentables pour Renault dans le monde! Le français fabrique (en trois équipes) à Curitiba les Logan, Sandero, Clio II, Fluence ainsi que le 4x4 Duster depuis août 2011. Le Brésil est devenu le deuxième marché du constructeur de Boulogne-Billancourt, avec 194.300 ventes en 2011 et 5,7% de part de marché. En Argentine, la firme française a écoulé dans le même temps 106.040 unités l'an passé avec une pénétration de 13%. Le 5 octobre dernier, Renault a annoncé un investissement de 200 millions d'euros à Curitiba pour augmenter les capacités de 100.000 unités supplémentaires à l'horizon 2013 (225.000 jusqu'ici).
Les immatriculations des deux partenaires ont crû plus vite que celles de leurs rivaux sur deux mois. Le japonais va accélérer le démarrage de son usine dans l'Etat de Rio.
Renault et surtout Nissan accélèrent au Brésil. Les deux constructeurs sont ceux qui ont le plus progressé en ce début d'année sur un marché pourtant légèrement en repli. Renault y a immatriculé sur les deux premiers mois 26.730 unités (+19%), selon l'Anfavea (Association des constructeurs brésiliens). Son partenaire Nissan a écoulé 14.100 véhicules. Soit une hausse de 135%! Et ce n'est pas fini. Dans le même temps,Volkswagen, Ford, Hyundai, Honda, PSA, ont fléchi.
Démarrer plus vite que prévu
"Le démarrage de notre usine brésilienne (Nissan) doit se faire plus vite que prévu", a indiqué ce lundi Carlos Ghosn, double PDG de la firme automobile japonaise et de son actionnaire Renault. La limitation par le Brésil des importations en provenance du Mexique pour protéger son industrie automobile "rend notre usine au Brésil encore plus nécessaire", précise le patron né lui-même dans ce pays. Acteur historique au Mexique, où il produit annuellement 600.000 véhicules à destination du marché local et des Etats-Unis, mais aussi accessoirement de l'Amérique du sud, Nissan est encore peu présent industriellement dans le Mercosur.
Usine à Rio
Absent industriellement d'Argentine, Nissan ne fait au Brésil qu'assembler des pick-ups Frontier et des breaks-monospaces Livina ou Grand Livina chez... Renault, dans l'usine de ce dernier à Curitiba (Etat du Parana). Mais, début octobre, Carlos Ghosn a signé un accord pour implanter sa propre usine, dans l'Etat de Rio, moyennant 1,1 milliard d'euros d'investissement. Les capacités initiales sont de 200.000 véhicules par an. Démarrage prévu en 2014.
Hausse de capacités
Pionnier de l'industrie automobile en Argentine - où il produit depuis les années 60 -, le constructeur au losange ne s'intéresse pour sa part au Brésil que depuis la fin des années 90. Si l'on exclut une timide tentative avortée, également dans les années 60. Après un démarrage problématique et de fortes pertes cumulées, le Brésil est devenu aujourd'hui l'une des zones les plus rentables pour Renault dans le monde! Le français fabrique (en trois équipes) à Curitiba les Logan, Sandero, Clio II, Fluence ainsi que le 4x4 Duster depuis août 2011. Le Brésil est devenu le deuxième marché du constructeur de Boulogne-Billancourt, avec 194.300 ventes en 2011 et 5,7% de part de marché. En Argentine, la firme française a écoulé dans le même temps 106.040 unités l'an passé avec une pénétration de 13%. Le 5 octobre dernier, Renault a annoncé un investissement de 200 millions d'euros à Curitiba pour augmenter les capacités de 100.000 unités supplémentaires à l'horizon 2013 (225.000 jusqu'ici).
- Zoom-Zoom
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Lun 26 Mar 2012 - 21:26
Bonne nouvelle Renault même si on voit une fois de plus que c'est Nissan qui tire le groupe.
- jaydy
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Dim 1 Avr 2012 - 21:52
J'ai l'impression dans le dernier spot renault où l'on voit un mec dans un garage renault vétu d'une combinaison de garagiste qu'on peut apercevoir dans un écran une bagnole avec la nouvelle identité renault.
Quelqu'un aurait le lien pour voir cette pub qu'on en ait le coeur net ?
- oldcham
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Dim 1 Avr 2012 - 21:58
Je l'ai vu aussi, pas pu m'empêcher de faire un arrêt sur image, mais pas reconnu, ou peut-être le concept d'Espace ???!!!
- jaydy
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Dim 1 Avr 2012 - 22:00
Ca fait penser à l'avant d'R-space..
- 908LM
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Dim 1 Avr 2012 - 22:01
Moi aussi il m'y a fait penser..
- M@tH51
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Dim 1 Avr 2012 - 22:59
Une capture d'écran svp ?
- frederic.E
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Mar 10 Avr 2012 - 10:59
interessante analyse de B.Julien pour Auto-actu
Renault ou la chance d’être privé de Chine et de haut de gamme
La chronique de Bernard Jullien, directeur du Gerpisa, réseau international de recherche sur l’industrie automobile et conseiller scientifique de la Chaire de Management des Réseaux du Groupe Essca.
Le 4 avril, Poutine accompagné de Carlos Tavares ainsi que de Igor Komarov, président d'AvtoVaz et de Toshiyuki Shiga, directeur d'exploitation de Nissan inaugurait une nouvelle ligne de production à Togliatti. Correspondant à un investissement de 400 millions d’euros supportés par Renault (240 millions), AvtoVaz (100) et Nissan (60) et d’une capacité 350 000 voitures par an, cette ligne produira pour les trois marques – Renault, Nissan et AvtoVaz. Le premier modèle qu’elle accueille est une Lada, la Largus.
Alors que les ventes de Lada s’émoussent quelque peu en 2012, cette Largus qui est en fait une Logan MCV rebadgée correspond au renouveau de Lada initié avec le lancement de la Granta. Lada va ainsi, petit à petit, pouvoir abandonner ses modèles vieillissant pour disposer d’une gamme qui conservera le même positionnement en termes de prix mais qui, à l’instar de cette Largus ou de la Granta, fera gagner aux clientèles quelques générations technologiques. Ainsi, la 2107 qui va quitter le catalogue avait été lancée il y a 29 ans sous la marque Lada ; elle reposait toujours sur une base technique de Fiat 125 née en 1965. Alors que l’Alliance a vendu en Russie plus de 850 000 voitures en 2011 et est, malgré les pertes de parts de marché de Lada, à 33% en janvier 2012, ce renouveau devrait permettre d’inverser la tendance et de revenir progressivement vers les 40% d’un marché dont on savait dès avant la crise qu’il serait rapidement plus important que le marché allemand.
Même si la montée au capital d’AvtoVaz tarde à se confirmer, elle semble promise pour mai et devrait, pour une fois, venir renforcer plutôt Renault que Nissan même si, en Russie, les deux marques sont à parité aux alentours de 7 points. Avec le Brésil où les Logan et Sandero ont déjà permis à Renault de décoller enfin et l’Inde - où le Duster, lancé ce mois ci en Russie fera son apparition au second semestre -, Renault est ainsi, sans que l’on le souligne suffisamment, en train de réussir son "intercontinentalisation". En effet, pendant des années, l’absence de Renault en Chine, où la route lui était barrée par le Yalta Renault-Nissan, avait conduit à considérer que les BRIC – comme les Etats-Unis - seraient pour Nissan et non pour Renault.
L’année 2012 va très clairement conduire à réviser cette appréciation si on a confirmation de ce que Renault, grâce au véhicule électrique, peut enfin mettre un pied en Chine. Paradoxalement, on en viendrait presque à se demander si c’est une bonne nouvelle. En effet, il est probable que le fait de s’être vu barrée la route de la Chine a, pour Renault, constitué un aiguillon puissant pour porter au Brésil, à la Russie ou à l’Inde une attention que tous les autres constructeurs n’ont pas eus. De surcroît, la Chine a entretenu les concurrents de Renault dans la conviction que ce qui marche dans les pays développés marche mieux encore en Chine et peut dès lors permettre d’aborder les marchés émergents sans réviser radicalement ses manières de voir. La Chine est alors censé donner des volumes aux ventes de véhicules haut de gamme qu’il est vain d’espérer ailleurs : l’idée selon laquelle la clé de la réussite dans l’automobile mondiale est la capacité de monter en gamme a ainsi pu étendre son empire en paraissant adaptée au marché chinois.
Schweitzer avait il y a plus de 15 ans résisté à ce credo contre une large partie de son staff et préféré, en benchmarkant le groupe VW, la voie Skoda à la voie Audi. Par la suite, une fois ce choix fait, les responsables Dacia ont tout fait pour éviter de "skodaïser" leurs gammes en montant en gamme. Dès lors, Renault a du, à partir de 2005, aborder l’expansion des BRIC sans la Chine et avec d’autres armes que ses concurrents. Sur des marchés comme le marché brésilien où le marché russe où disposer d’une gamme convaincante en deçà de 8000 euros est une condition déterminante pour peser et, par exemple, convaincre les distributeurs que les volumes seront au rendez-vous, Renault en a très nettement tiré un avantage stratégique. Il bénéficie aujourd’hui à la seule gamme "entry" mais la base commerciale et industrielle que cela permet de constituer pourra demain porter aussi la production et la vente de modèles Renault plus "cœur de gamme".
Ainsi, dans l’industrie automobile mondiale, les BRI incitent à raisonner différemment que ce que l’on avait cru comprendre en traitant les BRIC à partir du seul C. Si, comme il y a tout lieu de le penser, le marché chinois fait apparaître dans les mois à venir d’importantes surcapacités et rentre de ce fait dans une problématique guerre des rabais, le benchmark pourrait bien alors cesser de se focaliser sur VW. De même, si ces évolutions venaient à se confirmer, au sein de l’Alliance, la superbe de Nissan pourrait un peu pâlir et, à l’instar de ce qui se passe déjà en Russie, l’ingénierie et la "vision" portée par Renault pourrait permettre de voir enfin s’opérer le rééquilibrage attendu dès lors que se confirmerait la capacité de l’approche des émergents par leur cœur de marché de dégager des volumes, du pouvoir de marché et des profits.
Renault ou la chance d’être privé de Chine et de haut de gamme
La chronique de Bernard Jullien, directeur du Gerpisa, réseau international de recherche sur l’industrie automobile et conseiller scientifique de la Chaire de Management des Réseaux du Groupe Essca.
Le 4 avril, Poutine accompagné de Carlos Tavares ainsi que de Igor Komarov, président d'AvtoVaz et de Toshiyuki Shiga, directeur d'exploitation de Nissan inaugurait une nouvelle ligne de production à Togliatti. Correspondant à un investissement de 400 millions d’euros supportés par Renault (240 millions), AvtoVaz (100) et Nissan (60) et d’une capacité 350 000 voitures par an, cette ligne produira pour les trois marques – Renault, Nissan et AvtoVaz. Le premier modèle qu’elle accueille est une Lada, la Largus.
Alors que les ventes de Lada s’émoussent quelque peu en 2012, cette Largus qui est en fait une Logan MCV rebadgée correspond au renouveau de Lada initié avec le lancement de la Granta. Lada va ainsi, petit à petit, pouvoir abandonner ses modèles vieillissant pour disposer d’une gamme qui conservera le même positionnement en termes de prix mais qui, à l’instar de cette Largus ou de la Granta, fera gagner aux clientèles quelques générations technologiques. Ainsi, la 2107 qui va quitter le catalogue avait été lancée il y a 29 ans sous la marque Lada ; elle reposait toujours sur une base technique de Fiat 125 née en 1965. Alors que l’Alliance a vendu en Russie plus de 850 000 voitures en 2011 et est, malgré les pertes de parts de marché de Lada, à 33% en janvier 2012, ce renouveau devrait permettre d’inverser la tendance et de revenir progressivement vers les 40% d’un marché dont on savait dès avant la crise qu’il serait rapidement plus important que le marché allemand.
Même si la montée au capital d’AvtoVaz tarde à se confirmer, elle semble promise pour mai et devrait, pour une fois, venir renforcer plutôt Renault que Nissan même si, en Russie, les deux marques sont à parité aux alentours de 7 points. Avec le Brésil où les Logan et Sandero ont déjà permis à Renault de décoller enfin et l’Inde - où le Duster, lancé ce mois ci en Russie fera son apparition au second semestre -, Renault est ainsi, sans que l’on le souligne suffisamment, en train de réussir son "intercontinentalisation". En effet, pendant des années, l’absence de Renault en Chine, où la route lui était barrée par le Yalta Renault-Nissan, avait conduit à considérer que les BRIC – comme les Etats-Unis - seraient pour Nissan et non pour Renault.
L’année 2012 va très clairement conduire à réviser cette appréciation si on a confirmation de ce que Renault, grâce au véhicule électrique, peut enfin mettre un pied en Chine. Paradoxalement, on en viendrait presque à se demander si c’est une bonne nouvelle. En effet, il est probable que le fait de s’être vu barrée la route de la Chine a, pour Renault, constitué un aiguillon puissant pour porter au Brésil, à la Russie ou à l’Inde une attention que tous les autres constructeurs n’ont pas eus. De surcroît, la Chine a entretenu les concurrents de Renault dans la conviction que ce qui marche dans les pays développés marche mieux encore en Chine et peut dès lors permettre d’aborder les marchés émergents sans réviser radicalement ses manières de voir. La Chine est alors censé donner des volumes aux ventes de véhicules haut de gamme qu’il est vain d’espérer ailleurs : l’idée selon laquelle la clé de la réussite dans l’automobile mondiale est la capacité de monter en gamme a ainsi pu étendre son empire en paraissant adaptée au marché chinois.
Schweitzer avait il y a plus de 15 ans résisté à ce credo contre une large partie de son staff et préféré, en benchmarkant le groupe VW, la voie Skoda à la voie Audi. Par la suite, une fois ce choix fait, les responsables Dacia ont tout fait pour éviter de "skodaïser" leurs gammes en montant en gamme. Dès lors, Renault a du, à partir de 2005, aborder l’expansion des BRIC sans la Chine et avec d’autres armes que ses concurrents. Sur des marchés comme le marché brésilien où le marché russe où disposer d’une gamme convaincante en deçà de 8000 euros est une condition déterminante pour peser et, par exemple, convaincre les distributeurs que les volumes seront au rendez-vous, Renault en a très nettement tiré un avantage stratégique. Il bénéficie aujourd’hui à la seule gamme "entry" mais la base commerciale et industrielle que cela permet de constituer pourra demain porter aussi la production et la vente de modèles Renault plus "cœur de gamme".
Ainsi, dans l’industrie automobile mondiale, les BRI incitent à raisonner différemment que ce que l’on avait cru comprendre en traitant les BRIC à partir du seul C. Si, comme il y a tout lieu de le penser, le marché chinois fait apparaître dans les mois à venir d’importantes surcapacités et rentre de ce fait dans une problématique guerre des rabais, le benchmark pourrait bien alors cesser de se focaliser sur VW. De même, si ces évolutions venaient à se confirmer, au sein de l’Alliance, la superbe de Nissan pourrait un peu pâlir et, à l’instar de ce qui se passe déjà en Russie, l’ingénierie et la "vision" portée par Renault pourrait permettre de voir enfin s’opérer le rééquilibrage attendu dès lors que se confirmerait la capacité de l’approche des émergents par leur cœur de marché de dégager des volumes, du pouvoir de marché et des profits.
- frederic.E
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Jeu 12 Avr 2012 - 11:29
renault , par la voix de THierry Koskas vient de faire savoir qu'il etait (déjà) en retard sur ses objectifs de vente pour l'ensemble des ZE depuis le début de l'année ( mais aussi depuis l'automne notamment pour le Kangoo ) puisqu'au niveau européen ce sont environ 4500 ZE qui ont été vendues depuis l'automne dernier
Et comme on parle de plus en plus de l'arrêt de la prime de 5000€ qui sera remplacer par une de 2000 à 3000€ , ça sent le mal barré.
Et aucun commentaire bien sur au sujet des ventes invisibles de la Leaf
Et comme on parle de plus en plus de l'arrêt de la prime de 5000€ qui sera remplacer par une de 2000 à 3000€ , ça sent le mal barré.
Et aucun commentaire bien sur au sujet des ventes invisibles de la Leaf
- Zoom-Zoom
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Jeu 12 Avr 2012 - 12:04
Que ce soit pour la Leaf, la Fluence ou le Kangoo, on parle de 200-300 immatriculations par mois en Europe et par modèle.
- Bern
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Jeu 12 Avr 2012 - 12:10
Nissan a vendu 1728 Leaf dans toute l'Europe en 2011, donc c'est pas si mal le score de Renault...
A propos de la Leaf, elle sera fabriquee en Europe et la prochaine generation sera plus au gout des europeens, et sera moins chere...
A propos de la Leaf, elle sera fabriquee en Europe et la prochaine generation sera plus au gout des europeens, et sera moins chere...
- frederic.E
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Jeu 12 Avr 2012 - 12:14
Merci Bern pour cette annonce Leaf qui me réjouit !
- Zoom-Zoom
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Jeu 12 Avr 2012 - 13:12
J'ai vu ma première Fluence EV dans la rue hier. Pas pu voir si c'était une voiture de concessionnaire ou pas.
Pour le moment, la seule Leaf que j'ai vue dans la nature (il y 15 jours environ) appartenait à un garage.
Les acheteurs ne sont pas légion mais ces deux modèles ont des physiques difficiles. La Zoe par contre est réussie, espérons qu'elle se vendra bien. A titre personnel, j'espère que l'électrique va décoller.
Pour le moment, la seule Leaf que j'ai vue dans la nature (il y 15 jours environ) appartenait à un garage.
Les acheteurs ne sont pas légion mais ces deux modèles ont des physiques difficiles. La Zoe par contre est réussie, espérons qu'elle se vendra bien. A titre personnel, j'espère que l'électrique va décoller.
- Bern
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Ven 13 Avr 2012 - 18:04
Renault a signé un protocole d'accord avec Dongfeng pour produire en Chine
Le constructeur automobile français Renault a signé un protocole d'accord avec le chinois Dongfeng pour produire des véhicules dans ce pays où il ne possède pas d'usine pour l'instant, a indiqué vendredi une source proche du dossier à l'AFP. Ceci marque «la fin de la première étape en vue d'un accord», a indiqué cette source, sans entrer plus dans les détails. Renault s'est refusé à tout commentaire.
Le constructeur français avait annoncé l'an dernier son intention de produire des véhicules après 2014 en Chine, devenu le premier marché automobile mondial. Jusqu'alors, il avait laissé ce secteur à son partenaire japonais Nissan, qui travaille déjà avec Dongfeng. Son PDG Carlos Ghosn avait fait savoir en février que le groupe pourrait y produire des modèles électriques et qu'il compte aussi y vendre du haut-de-gamme.
La présence de Renault en Chine est pour l'instant anecdotique, avec un peu plus de 24.000 voitures vendues l'an dernier, essentiellement des 4x4 Koleos. Il est toutefois en train d'élargir son réseau de concessionnaires, qui comprenait en février 80 points de ventes.
Selon la presse chinoise, Renault pourrait s'implanter dans la ville de Wuhan (centre) où Dongfeng possède déjà une usine. Ghosn pourrait en dire plus à ce sujet lors du salon automobile de Pékin qui ouvrira ses portes à la presse le 23 avril.
Le constructeur automobile français Renault a signé un protocole d'accord avec le chinois Dongfeng pour produire des véhicules dans ce pays où il ne possède pas d'usine pour l'instant, a indiqué vendredi une source proche du dossier à l'AFP. Ceci marque «la fin de la première étape en vue d'un accord», a indiqué cette source, sans entrer plus dans les détails. Renault s'est refusé à tout commentaire.
Le constructeur français avait annoncé l'an dernier son intention de produire des véhicules après 2014 en Chine, devenu le premier marché automobile mondial. Jusqu'alors, il avait laissé ce secteur à son partenaire japonais Nissan, qui travaille déjà avec Dongfeng. Son PDG Carlos Ghosn avait fait savoir en février que le groupe pourrait y produire des modèles électriques et qu'il compte aussi y vendre du haut-de-gamme.
La présence de Renault en Chine est pour l'instant anecdotique, avec un peu plus de 24.000 voitures vendues l'an dernier, essentiellement des 4x4 Koleos. Il est toutefois en train d'élargir son réseau de concessionnaires, qui comprenait en février 80 points de ventes.
Selon la presse chinoise, Renault pourrait s'implanter dans la ville de Wuhan (centre) où Dongfeng possède déjà une usine. Ghosn pourrait en dire plus à ce sujet lors du salon automobile de Pékin qui ouvrira ses portes à la presse le 23 avril.
- MatraX7
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Mar 24 Avr 2012 - 18:02
Voici un extrait de l'interview de Carlos Ghosn, publié sur le site investir.fr. Cet extrait traite du futur Haut de Gamme Renault.
C. Ghosn confirme le remplacement de la Laguna par une berline plus statutaire et le lancement d'un très haut de gamme reposant sur une plate-forme Mercedes.
Le défi du haut de gamme et des véhicules électriques
20/04/12 à 14:16 - Investir.fr
L’évolution du marché automobile, avec une extension du haut de gamme et du low cost ou entrée de gamme, ne constitue-t-elle pas un risque pour les généralistes très présents dans le milieu de gamme comme Renault ?
Il est naturel qu’un constructeur qui a bâti sa base sur le haut de gamme cherche à se développer dans les véhicules de taille moyenne, voire dans les petites voitures. De la même façon, il est logique que les généralistes veuillent aller vers des catégories supérieures. Mais ces évolutions sont lentes. Si Daimler a voulu s’associer avec nous pour développer ses nouvelles Smart, c’est parce qu’il ne s’estimait pas capable de les faire seul.
Renault cherche à monter en gamme. Nous avons fait des tentatives plus ou moins fructueuses par le passé, mais nous allons continuer en utilisant nos partenariats avec Daimler et Nissan, qui est présent sur ce segment avec sa marque Infiniti. En 2014, nous reviendrons sur le haut de gamme avec deux véhicules fabriqués en France, dans notre usine de Douai, sur une plate-forme développée par l’alliance Renault-Nissan. Il s’agira de la nouvelle Espace et d’une berline haut de gamme plus statutaire que la Laguna. Ensuite nous lancerons une berline très haut de gamme, dans le segment E, développé sur une plateforme Mercedes.
Le retard pris, en particulier en France, dans l’équipement en site de recharge ne vous préoccupe-t-il pas, alors que vous misez gros sur le véhicule électrique ?
Nous sommes de loin le premier groupe dans le domaine des véhicules zéro émission. Cette année Renault devrait vendre près de 40.000 véhicules électriques et Nissan 50.000. Je confirme l’objectif de 100.000 pour Renault seul en 2013. Pour 2016 nous disposerons d’une capacité de production de 500.000 batteries, notre ambition est donc de produire, pour l’alliance, 500.000 véhicules électriques. A cet horizon, les gammes Nissan et Renault comprendront, chacune, quatre véhicules électriques.
Au sujet de l’équipement plus lent que prévu au niveau des sites de recharge en France, ce n’est pas une surprise pour moi, et je constate beaucoup de bonne volonté au niveau des collectivités pour rattraper le retard.
C. Ghosn confirme le remplacement de la Laguna par une berline plus statutaire et le lancement d'un très haut de gamme reposant sur une plate-forme Mercedes.
Le défi du haut de gamme et des véhicules électriques
20/04/12 à 14:16 - Investir.fr
L’évolution du marché automobile, avec une extension du haut de gamme et du low cost ou entrée de gamme, ne constitue-t-elle pas un risque pour les généralistes très présents dans le milieu de gamme comme Renault ?
Il est naturel qu’un constructeur qui a bâti sa base sur le haut de gamme cherche à se développer dans les véhicules de taille moyenne, voire dans les petites voitures. De la même façon, il est logique que les généralistes veuillent aller vers des catégories supérieures. Mais ces évolutions sont lentes. Si Daimler a voulu s’associer avec nous pour développer ses nouvelles Smart, c’est parce qu’il ne s’estimait pas capable de les faire seul.
Renault cherche à monter en gamme. Nous avons fait des tentatives plus ou moins fructueuses par le passé, mais nous allons continuer en utilisant nos partenariats avec Daimler et Nissan, qui est présent sur ce segment avec sa marque Infiniti. En 2014, nous reviendrons sur le haut de gamme avec deux véhicules fabriqués en France, dans notre usine de Douai, sur une plate-forme développée par l’alliance Renault-Nissan. Il s’agira de la nouvelle Espace et d’une berline haut de gamme plus statutaire que la Laguna. Ensuite nous lancerons une berline très haut de gamme, dans le segment E, développé sur une plateforme Mercedes.
Le retard pris, en particulier en France, dans l’équipement en site de recharge ne vous préoccupe-t-il pas, alors que vous misez gros sur le véhicule électrique ?
Nous sommes de loin le premier groupe dans le domaine des véhicules zéro émission. Cette année Renault devrait vendre près de 40.000 véhicules électriques et Nissan 50.000. Je confirme l’objectif de 100.000 pour Renault seul en 2013. Pour 2016 nous disposerons d’une capacité de production de 500.000 batteries, notre ambition est donc de produire, pour l’alliance, 500.000 véhicules électriques. A cet horizon, les gammes Nissan et Renault comprendront, chacune, quatre véhicules électriques.
Au sujet de l’équipement plus lent que prévu au niveau des sites de recharge en France, ce n’est pas une surprise pour moi, et je constate beaucoup de bonne volonté au niveau des collectivités pour rattraper le retard.
- frederic.E
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Jeu 26 Avr 2012 - 14:50
Cash flow : Le mot cash flow est un mot anglais qui signifie en français les flux de liquidités que l’entreprise génère de ses activités. En d’autres termes, c’est l’argent liquide qui reste dans l’entreprise en déduisant toutes les charges réellement décaissées. C’est pour cela qu’il constitue un bon indicateur pour les banques de la solvabilité de l’entreprise mais il est aussi pour les investisseurs un bon indicateur de la santé financière (mais pas industrielle) d’une société. On ne confondra pas le cash flow avec le résultat de l’exercice financier qui est un terme comptable. Le cash flow se calcule en prenant tous les produits dits encaissables auxquels on soustrait toutes les charges dites décaissables ou plus comptablement on prend le résultat de l’exercice financier auquel on ajoute les charges non décaissables (amortissements) et au total obtenu on enlève les produits non encaissables (production immobilisée non destinée immédiatement à la vente mais assimilable à un quasi investissement).
Comme le veut une « blagounette » en vogue du coté de Guyancourt chez Renault on a comme nouvel objectif « du cash flow plutôt que des autos »… Et lors de la publication des résultats du premier trimestre 2012, la direction de Renault se dit presque sereine car les chiffres des marchés sont très contrastés dans le monde mais cela reste conforme aux prévisions ce qui n’a finalement pas pénalisé l’activité du groupe automobile malgré la baisse et la faiblesse des marchés de l’Union Européenne mais aussi et surtout français. Ne pas paniquer et ne pas s’inquiéter semble être le mot d’ordre chez Renault qui est bien mieux à l’export que ne l’est par exemple PSA. Aussi chez le constructeur on parle d’une baisse du marché en Europe qui devrait ralentir dès ce second trimestre 2012 et perdurer pour les 6 derniers mois de l’année. Chez Renault, on rappelle que la base de comparaison 2011/2012 sera moins défavorable au second semestre du fait, l’an passé de la fin des effets des diverses primes. On se rassure comme on peut !
Le constructeur s’attend pour 2012 à une croissance de son activité VP/VU de l’ordre de 4% malgré une activité européenne qui devrait baisser d’autant. La direction de Renault fait aussi savoir que le marché domestique du constructeur sera lui, affecté par une baisse d’environ 8%. Renault fait remarquer sa bonne santé sur les marchés hors d’Europe notamment en Amérique du sud (contrairement à PSA qui peine particulièrement au Brésil) mais aussi en Asie, au Moyen Orient ou dans le Maghreb. Fort de ces évolutions positives, Renault explique qu’il maintient intégralement son objectif principal qui est celui d’un cash flow opérationnel largement positif, pour cela les investissements et la R&D devront restés cantonnés sou la barre des 9% du CA dans des volumes de ventes 2012 qui seront supérieurs à ceux de l’an passé. Malgré une situation européenne défavorable à cause de la guerre des prix (et donc des marges) qui règne sur le coeur de gamme de Renault, le constructeur met en avant un impact mix/prix positif de plus de 2.2 points ce qui n’est pas rien quand on voit la position de Renault sur nos marchés de l’UE.
A l’export, ça va mieux puisque la hausse des ventes durant ce premier trimestre est de +12.3% sur l’ensemble des marchés hors d’Europe et notamment sur tous les marchés d’Amérique du sud où Renault est à la hausse. On apprend ainsi que sur son second marché, le Brésil, le constructeur voit ses ventes croître de 36.5% sur les trois derniers mois ce qui permet à la marque au losange de détenir 6.8% du marché brésilien. La direction poursuit et d’expliquer qu’en 2011, les exportations de Renault hors d’Europe représentait 43% des ventes totales, que pour le premier trimestre 2012, celles ci représentent déjà 46% ce qui est en phase avec l’objectif de 47% fixé par Carlos Ghosn.
Si tout cela est bon en terme de volumes, de chiffre de d’affaire, on notera toutefois que dans nombre de pays ces ventes sont réalisées avec des « anciens » modèles européens ou des Dacia ce qui fait que la Valeur ajoutée est moindre donc insidieusement et indirectement la marge du constructeur. Reste que pour une bonne partie de ses exportations, le constructeur français vit essentiellement grâce à une main d’oeuvre peu chère et des modèles et des chaines de fabrication amorties ou rentabilisées.
Comme le veut une « blagounette » en vogue du coté de Guyancourt chez Renault on a comme nouvel objectif « du cash flow plutôt que des autos »… Et lors de la publication des résultats du premier trimestre 2012, la direction de Renault se dit presque sereine car les chiffres des marchés sont très contrastés dans le monde mais cela reste conforme aux prévisions ce qui n’a finalement pas pénalisé l’activité du groupe automobile malgré la baisse et la faiblesse des marchés de l’Union Européenne mais aussi et surtout français. Ne pas paniquer et ne pas s’inquiéter semble être le mot d’ordre chez Renault qui est bien mieux à l’export que ne l’est par exemple PSA. Aussi chez le constructeur on parle d’une baisse du marché en Europe qui devrait ralentir dès ce second trimestre 2012 et perdurer pour les 6 derniers mois de l’année. Chez Renault, on rappelle que la base de comparaison 2011/2012 sera moins défavorable au second semestre du fait, l’an passé de la fin des effets des diverses primes. On se rassure comme on peut !
Le constructeur s’attend pour 2012 à une croissance de son activité VP/VU de l’ordre de 4% malgré une activité européenne qui devrait baisser d’autant. La direction de Renault fait aussi savoir que le marché domestique du constructeur sera lui, affecté par une baisse d’environ 8%. Renault fait remarquer sa bonne santé sur les marchés hors d’Europe notamment en Amérique du sud (contrairement à PSA qui peine particulièrement au Brésil) mais aussi en Asie, au Moyen Orient ou dans le Maghreb. Fort de ces évolutions positives, Renault explique qu’il maintient intégralement son objectif principal qui est celui d’un cash flow opérationnel largement positif, pour cela les investissements et la R&D devront restés cantonnés sou la barre des 9% du CA dans des volumes de ventes 2012 qui seront supérieurs à ceux de l’an passé. Malgré une situation européenne défavorable à cause de la guerre des prix (et donc des marges) qui règne sur le coeur de gamme de Renault, le constructeur met en avant un impact mix/prix positif de plus de 2.2 points ce qui n’est pas rien quand on voit la position de Renault sur nos marchés de l’UE.
A l’export, ça va mieux puisque la hausse des ventes durant ce premier trimestre est de +12.3% sur l’ensemble des marchés hors d’Europe et notamment sur tous les marchés d’Amérique du sud où Renault est à la hausse. On apprend ainsi que sur son second marché, le Brésil, le constructeur voit ses ventes croître de 36.5% sur les trois derniers mois ce qui permet à la marque au losange de détenir 6.8% du marché brésilien. La direction poursuit et d’expliquer qu’en 2011, les exportations de Renault hors d’Europe représentait 43% des ventes totales, que pour le premier trimestre 2012, celles ci représentent déjà 46% ce qui est en phase avec l’objectif de 47% fixé par Carlos Ghosn.
Si tout cela est bon en terme de volumes, de chiffre de d’affaire, on notera toutefois que dans nombre de pays ces ventes sont réalisées avec des « anciens » modèles européens ou des Dacia ce qui fait que la Valeur ajoutée est moindre donc insidieusement et indirectement la marge du constructeur. Reste que pour une bonne partie de ses exportations, le constructeur français vit essentiellement grâce à une main d’oeuvre peu chère et des modèles et des chaines de fabrication amorties ou rentabilisées.
- frederic.E
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Re: [Actualité] Alliance Renault-Nissan
Jeu 26 Avr 2012 - 17:29
Nous avions parlé de ce projet d’une usine Renault en Algérie en début d’année et à l’époque l’avancement de ce projet semblait être un peu comme un long fleuve tranquille et on voyait déjà des Renault algériennes sortir de chaine avant deux ans. Finalement il n’en est rien pour deux raisons que voici :
La première raison est liée au lieu proposé par l’état algérien. Le lieu était fixé à Bellara dans la région de Jijel et pas très loin du port de Djendjen qui permettait selon le gouvernement un accès facile aux moyens de transports maritimes. Mais après étude, le constructeur estime que le lieu proposé est loin d’un vrai bassin d’emploi (8000 emplois directs) et l’installation dans une région plus touristique qu’industrielle qui n’aidera pas à trouver des sous traitants dans un périmètre géographique raisonnable. Renault préférerait une possibilité d’implantation dans les régions d’Oran ou d’Alger.
La seconde raison est liée à la gestion du pays et à la volonté du gouvernement de l’Algérie de créer des équilibres entre les régions en matière d’investissement et d’industrie. Et là où l’affaire se corse c’est quand le ministre de l’industrie, Mohammed Benmeradi, fait savoir que l’Algérie n’est pas prête à changer d’avis en matière d’implantation industrielle et le Non à Jijel de Renult semble avoir surpris le gouvernement du pays qui n’a pas eu le temps de faire une contre proposition ou d’écouter le constructeur et ses doléances. Le ministre poursuit en expliquant que la région de Bellara qui est l’arrière pays de Constantine est une excellente proposition pour installer des industries de type automobiles ou mécaniques.
Selon l’état algérien, les discussions et les négociations vont reprendre et dureront le temps qu’il faudra même si du côté de Renault on confirme plus ou moins discrètement que ce projet n’est pas une priorité 2012. Reste qu’à l’avenir les négociations se feront directement entre Renault et l’état algérien sans passer par les bons offices et la « médiation » de l’homme du Poitou, JP Raffarin qui, en plus de jouer les intermédiaires entre Renault et l’Algérie, est aussi sénateur et professeur à la Skema Business School, c’est à dire très occupé et pas forcément disponible pour une négociation qui pourrait prendre de très longs mois pour ne pas dire de logues années. A suivre.
La première raison est liée au lieu proposé par l’état algérien. Le lieu était fixé à Bellara dans la région de Jijel et pas très loin du port de Djendjen qui permettait selon le gouvernement un accès facile aux moyens de transports maritimes. Mais après étude, le constructeur estime que le lieu proposé est loin d’un vrai bassin d’emploi (8000 emplois directs) et l’installation dans une région plus touristique qu’industrielle qui n’aidera pas à trouver des sous traitants dans un périmètre géographique raisonnable. Renault préférerait une possibilité d’implantation dans les régions d’Oran ou d’Alger.
La seconde raison est liée à la gestion du pays et à la volonté du gouvernement de l’Algérie de créer des équilibres entre les régions en matière d’investissement et d’industrie. Et là où l’affaire se corse c’est quand le ministre de l’industrie, Mohammed Benmeradi, fait savoir que l’Algérie n’est pas prête à changer d’avis en matière d’implantation industrielle et le Non à Jijel de Renult semble avoir surpris le gouvernement du pays qui n’a pas eu le temps de faire une contre proposition ou d’écouter le constructeur et ses doléances. Le ministre poursuit en expliquant que la région de Bellara qui est l’arrière pays de Constantine est une excellente proposition pour installer des industries de type automobiles ou mécaniques.
Selon l’état algérien, les discussions et les négociations vont reprendre et dureront le temps qu’il faudra même si du côté de Renault on confirme plus ou moins discrètement que ce projet n’est pas une priorité 2012. Reste qu’à l’avenir les négociations se feront directement entre Renault et l’état algérien sans passer par les bons offices et la « médiation » de l’homme du Poitou, JP Raffarin qui, en plus de jouer les intermédiaires entre Renault et l’Algérie, est aussi sénateur et professeur à la Skema Business School, c’est à dire très occupé et pas forcément disponible pour une négociation qui pourrait prendre de très longs mois pour ne pas dire de logues années. A suivre.
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