[Actualité] Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi

Il le semble que ça fait quelques temps que la présentation de la R5 est prévue pour cet été. Mais la commercialisation arrivera en 2024, après le ScEnic il me semble.
Et le fait que ce soit un modèle d'entrée de gamme en électrique (quoique bien au dessus de la Spring) n'empêche pas de lui donner le design dynamique du concept !

Il ne doit pas aussi y avoir des nouveautés chez Dacia ? Les Duster et Bigster sont pour l'année prochaine mais il me semble avoir lu quelque part ici qu'il y aurait un nouveau modèle sur base Sandero cette année...

La R5 aur une batterie d'environs 40kWh, moins que la Zoé.
Par style dynamique, j'entends grosses roues, pare chocs sportifs....

Bern a écrit:La R5 aur une batterie d'environs 40kWh, moins que la Zoé.
Par style dynamique, j'entends grosses roues, pare chocs sportifs....

Une version 52kWh et une 40kWh.

La r5 est pile dans la cible de la 500e, mode, hype, toussa toussa.
Tout ce qu’etait aussi la clientèle de la VRAIE DS3

Greta.Klaxonne a écrit:Ca fait quand même trois vraies nouveautés et deux restylages majeurs dans la même année, même si la R5 et le Scenic devraient commencer leur carrière commerciale en toute fin d'année dans le meilleur des cas.
Toutes les marques françaises ne peuvent pas en dire autant.

Certes il y a beaucoup de nouveautés, mais il faut que ce soit régulier. Renault est assez coutumier de faire des batchs de nouveautés et des périodes à vide.

Ah oui j’ai oublié l’Arkana phase 2 à l’automne
Par contre pour le dérivé coupé d’Austral c’est 2024 le présentation à Genève (si Genève existe…)
En extra européen il y a le dérivé surélevé avec phares à double étage de la Taliant. Pour la Turquie, le Maghreb, le Moyen orient et l’Amérique du Sud

matth21 a écrit:Certes il y a beaucoup de nouveautés, mais il faut que ce soit régulier. Renault est assez coutumier de faire des batchs de nouveautés et des périodes à vide.

Ca a été particulièrement vrai à partir de 2015 (Espace 5, Talisman, Mégane 4, Kadjar, Scenic 4, Koleos), mais c'était du à un énorme goulet d'étranglement avec le développement de la plateforme CMF-CD. Renault a toujours eu du mal à bien cadencer le développement de ses familles et/ou véhicules basés sur une même plateforme (les Mégane/Scenic, les Clio/Modus puis Clio/Captur/Arkana).

Il y a aussi beaucoup d'arrets: Talisan, Espace 5, Scenic, Grand Scenic...

Toitoine a écrit:La r5 est pile dans la cible de la 500e, mode, hype, toussa toussa.
Tout ce qu’etait aussi la clientèle de la VRAIE DS3

La Twingo avait deja essayé de concurrencer la 500....

Programme chargé, avec tout ça plus les nouveaux modèles Renault devrait reprendre des parts de marché en Europe ! Si ça ne marche pas par contre la marque finira rachetée par des chinois, dans le meilleur des cas.

Bern a écrit:Il y a aussi beaucoup d'arrets: Talisan, Espace 5, Scenic, Grand Scenic...

Certes, beaucoup d’arrêts, mais sur des volumes qui restent faibles et qui seront de toute façon inférieurs aux volumes prévisibles des véhicules qui vont arriver.

RENAULT : POUR STIFEL, RENAULT POURRAIT ÊTRE LE SEUL CONSTRUCTEUR AUTO À AMÉLIORER SA MARGE EN 2023
Aujourd'hui à 11:11
Renault à la relance cette année?
(BFM Bourse) - Dans une note publiée ce lundi, le bureau d’études réitère sa recommandation à l’achat sur le groupe au losange avant la publication des résultats annuels. Stifel considère que le marché et le consensus n’ont pas encore pleinement intégré la capacité du groupe à redresser ses marges et générer de la trésorerie.

La pré-saison des résultats bat son plein. En cette période, les analystes revoient leurs modèles et leurs prévisions sur un certain nombre de titres, parfois à la suite d’un appel avec la société avant la "quiet period", pendant laquelle l'entreprise se mue dans le silence et s’abstient de contact avec la communauté financière en amont d'une publication trimestrielle.

Ce lundi, Stifel est revenu dans une note sur le cas de Renault, qui publiera ses résultats annuels le 16 février. Le bureau d’études ainsi confirmé à la fois sa recommandation à l’achat sur l’action et son objectif de cours à 48 euros.

En amont de la publication des résultats annuels, l’intermédiaire financier estime que le constructeur pourrait livrer des résultats "surprenants", portés par un mix positif – c’est-à-dire des ventes davantage tournées vers les modèles les plus rémunérateurs – ainsi qu’une hausse des volumes. Le "pricing", c’est-à-dire l’environnement tarifaire, pourrait être rester dynamique, avec des hausses de prix au quatrième trimestre qui pourraient atteindre le même niveau qu’au troisième (+12,5% sur un an). Ainsi Stifel table sur une marge opérationnelle de 6% pour l’ensemble de 2022, contre 5,4% pour l’ensemble du consensus des analystes suivant la valeur.

Une valeur à éviter pour les "bears"

Point notable : Stifel considère que Renault devrait être capable d’améliorer sa marge opérationnelle cette année, malgré l’environnement économique peu porteur en Europe. Le bureau d’études table sur une croissance de la marge opérationnelle de 30 points de base en 2023 (soit 0,3%) sur l’ensemble du groupe alors que le consensus anticipe au contraire un repli de 10 points de base.

"Nous pensons que Renault pourrait être le seul constructeur à être capable de faire progresser sa marge [à la fois en pourcentage et en valeur, NDLR] et cela n’est certainement pas capté par le cours de Bourse actuel", souligne le bureau d’études.

L’optimisme de Stifel est notamment alimenté par la montée progressive du groupe vers le segment C, celui des monospaces compacts, bien plus rentables que le B, celui des petites citadines, et le succès des derniers lancements (Megane E-TECH, Renault Austral) qui possèdent de solides carnets de commandes, ce qui devrait porter les marges de la société. Ainsi le bureau d’études invite à ne pas sous-estimer le redressement du constructeur.

"Renault n’est clairement pas de la nourriture pour les ‘bears’ [les 'ours', les investisseurs qui veulent parier sur une baisse de l’action dans le jargon boursier, NDLR] et il n’y pas de retour en arrière sur les tendances de rentabilité et de génération de trésorerie", conclut le bureau d’études.

Du carburant en 2023

Pour l’heure, le titre Renault prend une respiration ce lundi, et recule de 0,7% à 36,70 euros vers 10h40, dans un marché globalement stable, le CAC 40 prenant 0,01% au même moment. Ce qui ne doit pas faire oublier que le titre signe la plus forte hausse de l'indice sur le début de l’année (+17,3%) au coude à coude avec Kering.

Le titre a notamment été porté par des achats à bon compte et par des informations de presse rapportant qu’un accord sur une réorganisation des participations capitalistiques croisées avec Nissan pourrait survenir d’ici à la fin du mois. "Les progrès rapportés et le fait que l’Etat français approuvent cette réorganisation [comme rapportés par Les Echos la semaine dernière, NDLR] a soutenu l’action", estime un analyste.

Julien Marion - 2023 BFM Bourse

JB.AAEL a écrit:
L’optimisme de Stifel est notamment alimenté par la montée progressive du groupe vers le segment C, celui des monospaces compacts, bien plus rentables que le B, celui des petites citadines, et le succès des derniers lancements (Megane E-TECH, Renault Austral) qui possèdent de solides carnets de commandes, ce qui devrait porter les marges de la société. Ainsi le bureau d’études invite à ne pas sous-estimer le redressement du constructeur.

ET l'arrivée d'un tout nouveau C-SUV (x1320) disponible aussi en 4 roues motrices

JB.AAEL a écrit:
Par contre pour le dérivé coupé d’Austral c’est 2024 le présentation à Genève (si Genève existe…)

Dans la vidéo de l'argus au salon de Bruxelles il parle d'une présentation à l'été et d'une commercialisation en mai 2024.

Le journaliste présente ça comme une performance fantastique alors que Renault va juste passer du fond du classement au milieu de classement des constructeurs auto

Il y a encore du taffe pour atteindre les taux de marge de Stellantis, Toyota, ou même VAG.

https://www.automobile-magazine.fr/economie-politique/article/33459-quels-ont-ete-les-constructeurs-autos-les-plus-rentables-en-2021.amp

ABC a écrit:Le journaliste présente ça comme une performance fantastique alors que Renault va juste passer du fond du classement au milieu de classement des constructeurs auto

Il y a encore du taffe pour atteindre les taux de marge de Stellantis, Toyota, ou même VAG.

https://www.automobile-magazine.fr/economie-politique/article/33459-quels-ont-ete-les-constructeurs-autos-les-plus-rentables-en-2021.amp

Une performance à rapporter au fait que la quasi totalité des analystes annoncent que la marge des constructeurs généralistes va être divisée par 2 en 2023…

Encore une fois vu d’où ils partent et avec tout ce qu’ils ont mis en place comme économies + investissement ce résultat c’est bien le minimum attendu, même avec la conjoncture !

Avec plus de 8 % de marge moyenne en 2022, l'industrie automobile a atteint des sommets en matière de rente. Mais la situation pourrait s'inverser en 2023, avec des marges divisées... par deux.
16/01/2023 Audric Doche


Prévision d'orages pour l'industrie automobile en 2023 ? Avant impôts et intérêts, les constructeurs automobiles ont atteint 8,5 % de marge de moyenne. Une valeur record, rendue possible par une réduction de l'offre sur les voitures les moins chères et un développement des hybrides rechargeables et électriques. La pénurie de semi-conducteurs et de pièces, mais aussi de ressources humaines dans certains secteurs, a encouragé les constructeurs à s'adapter à cette nouvelle donne en se positionnant sur des tranches de prix plus élevées. Au grand dam des automobilistes les plus modestes pour qui la peine était double : des tarifs en neuf trop salés, et un marché de l'occasion qui a flambé lui aussi.

Marché automobile français : 2022, année du basculement ?

Pour autant, 2023 pourrait être signe de retournement : l'inflation, la hausse des taux de crédits (comme pour l'immobilier) et la volonté de conserver ces marges généreuses pourraient créer un décalage entre offre et demande. A tel point que certains analystes voient une dégringolade des marges, pouvant être divisées par deux dans le courant de l'année.

Les constructeurs généralistes particulièrement touchés

Ford a abandonné la Fiesta, mais aussi la Focus, pour se concentrer sur des modèles plus rentables. Mais est-ce la bonne stratégie ?
Ford a abandonné la Fiesta, mais aussi la Focus, pour se concentrer sur des modèles plus rentables. Mais est-ce la bonne stratégie ? Ford
"D'une part, la situation de l'offre de semi-conducteurs s'améliore, d'autre part, la situation économique globale se détériore considérablement. En conséquence, une concurrence acharnée s'installe et les prix élevés chuteront à nouveau en raison des promotions des ventes, tandis que les coûts augmenteront en raison de l'inflation. Dans ce contexte, la marge EBIT diminuera au cours des deux prochaines années - dans le plus probable le scénario dit ouragan, à 4 à 6 % en moyenne pour les constructeurs", explique le cabinet Bain. En clair, des marges divisées par deux ! Sans surprise, les marques de luxe devraient être moins touchées que les généralistes qui seront celles qui se livreront aux guerres des prix, mais tous ne sont peut-être pas prêts à rogner sur des marges confortables.

Ford va devoir se réinventer en Europe pour survivre

Pour les voitures les plus simples et les moins chères, le salut viendra peut-être d'Inde. La chaîne de valeur de la voiture électrique dans cet immense pays pourrait dépasser les 100 milliards de dollars annuels dès 2030, avec près de 10 milliards de dollars de bénéfices nets. Pour l'heure, il reste tout à faire : le marché de la voiture zéro émission est peu ou proue inexistant. Tesla avait tenté le coup mais avait finalement renoncé l'an dernier : l'Inde ne voulait pas que Tesla importe les véhicules, y préférant l'implantation d'une production locale.

ABC a écrit:Le journaliste présente ça comme une performance fantastique alors que Renault va juste passer du fond du classement au milieu de classement des constructeurs auto

Il y a encore du taffe pour atteindre les taux de marge de Stellantis, Toyota, ou même VAG.

https://www.automobile-magazine.fr/economie-politique/article/33459-quels-ont-ete-les-constructeurs-autos-les-plus-rentables-en-2021.amp

Oui et non C’est quand même un redressement impressionnant depuis l’arrivée de LdM.
Ayant coupé le nombre des voitures produite en combinaison avec des modèles désirables pourrait faire grimper les marges redoutablement. On peut s’imaginer que des géants comme VAG et Stellantis se trouveront des problèmes structurelles quand l’électrification progresse et la concurrence des chinois sera augmentée, car ils sont trop grands.
Et concernant la marge de VAG, c’est impressionnant mais aussi dû à Porsche et Audi. Pour VW c’est seulement à peu près 3 % ce que n’est pas terrible, si je me ne trompe pas.
En outre, les bourses semble d’apprécier la stratégie de Renault car les actions ont vu grimper leur valeur constamment, ces derniers mois d’autour 19 Euro jusqu’à presque 40 Euro.
Donc, je suis optimiste

Avec Dacia, Renault à déjà son pion pour la guerre des prix.
Pour le reste, ça va surtout se jouer sur les modèles électriques. Et là, ils sont plutôt en avance par rapport aux autres généralistes.

Il semblerait que ça bouge côté Alliance:

Après de longs mois de négociations, Nissan donne son feu vert au rééquilibrage de l'alliance avec Renault

https://www.lefigaro.fr/societes/apres-de-longs-mois-de-negociations-nissan-donne-son-feu-vert-au-reequilibrage-de-l-alliance-avec-renault-20230117

https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/renault-et-nissan-enterinent-la-creation-de-leur-alliance-20-1897767

Résumé:

• Participation de Renault dans Nissan réduit à 15% (au lieux de 43%).
  
• Les actions Nissan seront vendus via un fond selon des règles décidées en commun (notamment pour éviter par exemple qu'un chinois s'empare des presque 30% et deviennent beaucoup moins poli que Renault ).
  
• Nissan récupère son droit de vote via ses 15% dans Renault.
  
• Nissan investit dans Ampère (mais selon un montant que Nissan doit encore déterminer (il ne devrait pas dépasser 15%, explique-t-on côté français).
  
• Nissan ne s'oppose pas à la création de Horse avec Geely
  

ça devrait être annoncé/présenter officiellement début février d'après les articles.

J'ai franchement du mal a y voir du positif pour Renault.

Encore une perte d'influence de Renault chez Nissan qui n'attendait que ca, Nissan retrouve sa liberte.
J'y vois a terme, la fin de l'alliance qui ne sera plus qu'une coquille vide, et a terme, une prise de controle de Renault par Geely.

Disons plutot que c' est le retour a une Alliance industrielle. Une alliance c' est un accord industriel et/ou technologique entre deux entites qui conservent leur independance mais echangent des parts pour marquer le coup.
Renault-Nissan voulait passer a une fusion a terme. Il faut reconnaitre que ce point n' est plus d' actualite.

Bern a écrit:J'ai franchement du mal a y voir du positif pour Renault.

Encore une perte d'influence de Renault chez Nissan qui n'attendait que ca, Nissan retrouve sa liberte.
J'y vois a terme, la fin de l'alliance qui ne sera plus qu'une coquille vide, et a terme, une prise de controle de Renault par Geely.

Le positif pour Renault, c'est que les deux groupes vont se retrouver à parts égales et recommencer à travailler sur des bases saines, plutôt que d'avoir Nissan qui tire la gueule ou freine des quatre fers pour faire ch**r Renault.

Je trouve ca naif de croire que Nissan collaborait de moins en moins avec Renault a cause des 46% de Renault dans Nissan.
Maintenant qu'ils seront a egalité, Nissan n'aura plus aucune raison de collaborer avec Nissan, ils ont clairement fait savoir qu'ils ne voulaient pas partager leur savoir faire avec Renault.

Avec en plus maintenant Renault qui externalise toute sa technologie, qu'aura Renault a apporter a Nissan?