[Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
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- van den goldo
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Dim 14 Nov 2010 - 17:08
ok merci
- Nabu
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Dim 14 Nov 2010 - 17:36
Sur les 5 premier, il n'y avait que Vettel que je ne voulais pas voir remporter le titre! ^^ Pas vu le grand prix mais j'aurais préféré voir Webber devenir champion...
- Dan
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Dim 14 Nov 2010 - 17:46
Fiat rachète 5% de Ferrari à Mubadala
Le constructeur automobile italien Fiat a renforcé sa présence dans le capital de Ferrari en rachetant 5% des parts du Cheval Cabré à Mubadala, une compagnie d’investissement d’Abu Dhabi.
Ce rachat, qui aurait coûté 122 millions d’euros à Fiat, s’inscrirait dans une stratégie à plus long terme.
Possédant maintenant 90% de Ferrari, Fiat serait prêt à revendre 39% de ses parts pour rester l’actionnaire majoritaire avec 51%.
Toile F1
Le constructeur automobile italien Fiat a renforcé sa présence dans le capital de Ferrari en rachetant 5% des parts du Cheval Cabré à Mubadala, une compagnie d’investissement d’Abu Dhabi.
Ce rachat, qui aurait coûté 122 millions d’euros à Fiat, s’inscrirait dans une stratégie à plus long terme.
Possédant maintenant 90% de Ferrari, Fiat serait prêt à revendre 39% de ses parts pour rester l’actionnaire majoritaire avec 51%.
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- van den goldo
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Dim 14 Nov 2010 - 18:20
- Nico du 13
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Dim 14 Nov 2010 - 18:47
Sebastian Vettel
- frederic.E
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Dim 14 Nov 2010 - 19:25
Bravo mais il ne fera pas un grand champion comme on les aime. il n'est pas charismatique et il rappelle des pilotes qui ont été une fois champion et qu'on a tous oublié ! Et même s'il est flamboyant, gueulard, rouspeteur, égoïste, Alonso me semble avoir une autre étoffe !
Qui se rappelera de Vettel, Button dans 10 ans personne ou presque ...
Qui se rappelera de Vettel, Button dans 10 ans personne ou presque ...
Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Dim 14 Nov 2010 - 19:45
frederic.E a écrit:Bravo mais il ne fera pas un grand champion comme on les aime. il n'est pas charismatique et il rappelle des pilotes qui ont été une fois champion et qu'on a tous oublié ! Et même s'il est flamboyant, gueulard, rouspeteur, égoïste, Alonso me semble avoir une autre étoffe !
Qui se rappelera de Vettel, Button dans 10 ans personne ou presque ...
Sauf si Vettel rafle deux ou trois titres de plus, il en a certainement les capacités, et je ne suis pas aussi certain que toi qu'il ne soit pas une grande gueule, il est encore jeune et insouciant
- [KS_inside]
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Dim 14 Nov 2010 - 21:18
Je pense que Vettel est au début d'une grande carrière... Hier, j'aurais été déçu pour Alonso, mais aujourd'hui je suis déçu PAR Alonso de par son attitude envers Petrov. Je n'ai pas vu le grand prix, mais cette saison a été palpitante je trouve...
Question :qui aurait gagné le championnat si on avait gardé l"ancien système d'attribution des points ?
Question :qui aurait gagné le championnat si on avait gardé l"ancien système d'attribution des points ?
- 908LM
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Dim 14 Nov 2010 - 21:54
Cela ne sert a rien comme question car seul celui-ci compte.....
Bravo Vettel pour le championnant,et con d'Italien (pardon)qui a cause d'une stratégie!?? bidon ont fait plonger Alonso dans les méandres du classement!!!
Bref bravo Vettel,2011 revanche!
Bravo Vettel pour le championnant,et con d'Italien (pardon)qui a cause d'une stratégie!?? bidon ont fait plonger Alonso dans les méandres du classement!!!
Bref bravo Vettel,2011 revanche!
- Dan
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Dim 14 Nov 2010 - 22:23
L’Italie s’embrase et demande la tête de Montezemolo
La déception est immense en Italie après la défaite de Fernando Alonso au championnat du monde 2010 de Formule 1.
Roberto Calderoni, ministre italien sans portefeuille en charge de la simplification de la législation et membre du Sénat, a demandé la démission du président de Ferrari, Luca di Montezemolo.
"En dépit de la capacité de l’excellent Fernando Alonso, Ferrari a réussi à perdre un championnat déjà gagné. Nous avons honte de cette stratégie et il [Montezemolo)] est coupable. Il devrait quitter Maranello immédiatement afin qu’il ne nuise plus à Ferrari. Dans la soirée, nous attendons sa démission," a déclaré Roberto Calderoni.
De son côté, Luca di Montezemolo ne s’inquiète pas outre mesure. Selon le quotidien italien Il Messaggero, il aurait indiqué dans la foulée de leur échec : "Parfois, les gagnants perdent, mais nous ne renonçons pas. Il y a certaines petites personnes qui vont systématiquement contre le pays et ses symboles. Heureusement, ils sont la minorité."
Quoi qu’il en soit, nul doute que la presse transalpine, toujours prompte à s’enflammer dés qu’il s’agit de Ferrari, risque de tirer à boulets rouges sur la Scuderia dans ses éditions de demain.
Alonso admet que la stratégie lui a coûté le titre
Fernando Alonso a admis que Ferrari avait commis une erreur au niveau de la stratégie qui lui a coûté le titre cet après-midi à Abu Dhabi.
Ferrari a calqué sa stratégie sur celle de Mark Webber durant le Grand Prix. Elle a donc appelé son pilote au 14ème tour pour chausser les pneus durs, deux tours après l’arrêt de l’Australien.
En conséquence, Fernando Alonso est ressorti derrière Vitaly Petrov qu’il n’a jamais su dépasser jusqu’à la fin des 55 tours de la course. Septième à l’arrivée, il devait terminer quatrième pour décrocher une troisième couronne mondiale. Même s’il soutient son équipe, il admet à présent que la stratégie était une erreur.
"C’est une triste sensation, mais il n’y a rien que nous puissions faire maintenant. La course ne s’est pas passée comme nous le voulions. Premièrement, Petrov a pris la décision de s’arrêter, ce qui était un peu inattendu, et ensuite Webber s’est arrêté très tôt également. Nous nous sommes donc retrouvés dans le besoin de nous protéger de Webber ou Petrov," a déclaré Fernando Alonso.
"Nous avons décidé de nous calquer sur Webber. Ce n’était peut-être pas la bonne chose, mais c’est toujours très facile de voir la stratégie après la course. Il n’y a rien que nous puissions changer. Quelqu’un a fait un meilleur boulot que nous et ils ont plus de points à la fin du championnat, donc félicitations à eux."
Fernando Alonso a ajouté qu’il n’avait ni le temps, ni les informations nécessaires lorsqu’il a effectué son arrêt aux stands pour donner son avis sur la stratégie de Ferrari.
"Je n’avais pas le temps d’y penser. J’ai vu que Webber s’arrêtait et que Felipe s’arrêtait également – et Webber gagnait du temps, donc pour nous c’était un choix que nous devions prendre. Nous pouvions soit décider de rentrer aux stands et de rester devant Webber, ou de ne pas nous arrêter et il passait devant nous."
"Nous pouvons voir à la fin de la course que si nous étions peut-être restés dehors comme [Jenson] Button, c’était suffisant. Vous ne savez jamais si les pneus tendres vont se dégrader beaucoup plus, sinon nous aurions pu dépasser plus de voitures."
Red Bull : Aucune consigne mais un champion !
Au terme d’une saison âprement disputée, Red Bull a finalement réussi à décrocher les deux titres mondiaux, Sebastian Vettel remportant le championnat du monde des pilotes à Abu Dhabi.
Alors que le mieux placé à l’entame de cette dernière manche du championnat était Mark Webber, c’est finalement Sebastian Vettel qui a décroché le titre, devenant aussi le plus jeune champion du monde de l’Histoire de la Formule 1.
C’est avec émotion que le jeune allemand remercie toute son équipe et tous ses soutiens à travers le monde. Mark Webber en gentleman qu’il est, félicite son équipier et reste beau joueur. Il ne sera pas passé loin du titre cette année.
Sebastian Vettel, 1er :
"Je suis sans voix. Je ne sais pas ce qu’on est censé dire dans de tels moments, la saison a été incroyablement difficile pour moi et pour nous tous, physiquement et mentalement. Nous avons continué de croire en nous, dans l’équipe et dans la voiture – peu importe ce que les gens disaient. J’ai continué de croire en moi et aujourd’hui était une journée spéciale."
"Je me suis réveillé ce matin en essayant de penser à rien ; j’ai essayé d’éviter les contacts avec les gens et de ne m’occuper que de moi. Je savais que tout ce que j’avais à faire été de gagner la course et faire de mon mieux."
"Nous avons mené ce championnat qu’une seule fois cette saison mais c’était la seule fois qui comptait vraiment. La voiture a été phénoménale aujourd’hui ; le départ été très serré avec Lewis. J’ai souffert d’un peu de graining lors du premier relais mais ensuite elle s’est stabilisée et c’était le rêve."
"Pour être honnête, je ne savais rien avant d’avoir franchi la ligne d’arrivée. Je me demandais pourquoi mon ingénieur Rocky (Guillaume Rocquelin) me conseillait à chaque tour de ramener la voiture à la maison. Je me demandais ‘Pourquoi ce gars est si nerveux, nous devons être dans une sacrée bonne position !’."
"Après avoir rallié l’arrivée, il m’a contacté via la radio et très silencieusement ‘Ca semble bon, nous devons attendre que toutes les voitures franchissent la ligne’. Je pensais ‘qu’est-ce qu’il veut dire’, puisque je n’avais pas vu les écrans, je souhaitais simplement n’avoir aucune distraction pendant la course et rester concentrer sur ma course. Ensuite Christian (Horner) m’a contacté à la radio et il me criait dans les oreilles que nous avions gagné le championnat."
"Je dois remercier tant de gens. Pour commencer l’équipe : ce sont toutes les personnes ici sur le circuit et ceux à Milton Keynes - ils ont travaillé d’arrache pied et je pense qu’ils vont savourer ce moment autant que la semaine dernière. Egalement toutes les personnes restaient en Autriche qui m’ont supporté depuis le début. C’était une journée incroyable avec Red Bull. Après tous les hauts et les bas cette saison, venir ici et gagner le championnat est incroyable. Merci à tous les gens que j’ai connu depuis mes débuts en karting et ceux de ma ville natale d’Heppenheim, merci beaucoup."
Mark Webber, 8ème :
"C’était une journée incroyable et nous avions la chance de faire quelque chose d’incroyablement unique, mais au final cela n’a pas marché pour nous. Au début de la course, nous savions que nous devions lancer les dés et y aller avec la stratégie, mais ça nous a exposés et Fernando [Alonso] nous a calqués. J’ai vraiment tout donné et nous avons fait tout ce que nous pouvions, mais au final ce n’était pas suffisant."
"Vous devez tirer votre chapeau à Sebastian. Il a fait un excellent travail toute l’année et à mener le championnat lors de la dernière course. Il avait le bon timing et je le félicite totalement pour son titre de champion du monde. J’avais une chance de remporter le championnat jusqu’à la dernière course. J’ai donc dû faire quelque chose de bien et au final il y a beaucoup de choses positives."
"Je sens que j’ai très bien couru durant la plupart de la saison et c’est la chose la plus importante pour moi. Ce week-end ne s’est pas bien passé et c’est dommage, mais c’est un bon moment pour réfléchir au cours des prochaines semaines et regarder aux hauts et aux bas, mais c’est ainsi que le sport est parfois."
"Il y a eu un bon nombre d’émotions lors des dernières semaines. Quand vous êtes si proche du sommet et le manquer d’un rien, c’est dommage, mais j’ai vraiment tout donné et j’ai des gars excellents autour de moi. Je pense que les deux championnats pour l’équipe ne sont pas mal et je me battrai à nouveau la saison prochaine."
ToileF1
La déception est immense en Italie après la défaite de Fernando Alonso au championnat du monde 2010 de Formule 1.
Roberto Calderoni, ministre italien sans portefeuille en charge de la simplification de la législation et membre du Sénat, a demandé la démission du président de Ferrari, Luca di Montezemolo.
"En dépit de la capacité de l’excellent Fernando Alonso, Ferrari a réussi à perdre un championnat déjà gagné. Nous avons honte de cette stratégie et il [Montezemolo)] est coupable. Il devrait quitter Maranello immédiatement afin qu’il ne nuise plus à Ferrari. Dans la soirée, nous attendons sa démission," a déclaré Roberto Calderoni.
De son côté, Luca di Montezemolo ne s’inquiète pas outre mesure. Selon le quotidien italien Il Messaggero, il aurait indiqué dans la foulée de leur échec : "Parfois, les gagnants perdent, mais nous ne renonçons pas. Il y a certaines petites personnes qui vont systématiquement contre le pays et ses symboles. Heureusement, ils sont la minorité."
Quoi qu’il en soit, nul doute que la presse transalpine, toujours prompte à s’enflammer dés qu’il s’agit de Ferrari, risque de tirer à boulets rouges sur la Scuderia dans ses éditions de demain.
Alonso admet que la stratégie lui a coûté le titre
Fernando Alonso a admis que Ferrari avait commis une erreur au niveau de la stratégie qui lui a coûté le titre cet après-midi à Abu Dhabi.
Ferrari a calqué sa stratégie sur celle de Mark Webber durant le Grand Prix. Elle a donc appelé son pilote au 14ème tour pour chausser les pneus durs, deux tours après l’arrêt de l’Australien.
En conséquence, Fernando Alonso est ressorti derrière Vitaly Petrov qu’il n’a jamais su dépasser jusqu’à la fin des 55 tours de la course. Septième à l’arrivée, il devait terminer quatrième pour décrocher une troisième couronne mondiale. Même s’il soutient son équipe, il admet à présent que la stratégie était une erreur.
"C’est une triste sensation, mais il n’y a rien que nous puissions faire maintenant. La course ne s’est pas passée comme nous le voulions. Premièrement, Petrov a pris la décision de s’arrêter, ce qui était un peu inattendu, et ensuite Webber s’est arrêté très tôt également. Nous nous sommes donc retrouvés dans le besoin de nous protéger de Webber ou Petrov," a déclaré Fernando Alonso.
"Nous avons décidé de nous calquer sur Webber. Ce n’était peut-être pas la bonne chose, mais c’est toujours très facile de voir la stratégie après la course. Il n’y a rien que nous puissions changer. Quelqu’un a fait un meilleur boulot que nous et ils ont plus de points à la fin du championnat, donc félicitations à eux."
Fernando Alonso a ajouté qu’il n’avait ni le temps, ni les informations nécessaires lorsqu’il a effectué son arrêt aux stands pour donner son avis sur la stratégie de Ferrari.
"Je n’avais pas le temps d’y penser. J’ai vu que Webber s’arrêtait et que Felipe s’arrêtait également – et Webber gagnait du temps, donc pour nous c’était un choix que nous devions prendre. Nous pouvions soit décider de rentrer aux stands et de rester devant Webber, ou de ne pas nous arrêter et il passait devant nous."
"Nous pouvons voir à la fin de la course que si nous étions peut-être restés dehors comme [Jenson] Button, c’était suffisant. Vous ne savez jamais si les pneus tendres vont se dégrader beaucoup plus, sinon nous aurions pu dépasser plus de voitures."
Red Bull : Aucune consigne mais un champion !
Au terme d’une saison âprement disputée, Red Bull a finalement réussi à décrocher les deux titres mondiaux, Sebastian Vettel remportant le championnat du monde des pilotes à Abu Dhabi.
Alors que le mieux placé à l’entame de cette dernière manche du championnat était Mark Webber, c’est finalement Sebastian Vettel qui a décroché le titre, devenant aussi le plus jeune champion du monde de l’Histoire de la Formule 1.
C’est avec émotion que le jeune allemand remercie toute son équipe et tous ses soutiens à travers le monde. Mark Webber en gentleman qu’il est, félicite son équipier et reste beau joueur. Il ne sera pas passé loin du titre cette année.
Sebastian Vettel, 1er :
"Je suis sans voix. Je ne sais pas ce qu’on est censé dire dans de tels moments, la saison a été incroyablement difficile pour moi et pour nous tous, physiquement et mentalement. Nous avons continué de croire en nous, dans l’équipe et dans la voiture – peu importe ce que les gens disaient. J’ai continué de croire en moi et aujourd’hui était une journée spéciale."
"Je me suis réveillé ce matin en essayant de penser à rien ; j’ai essayé d’éviter les contacts avec les gens et de ne m’occuper que de moi. Je savais que tout ce que j’avais à faire été de gagner la course et faire de mon mieux."
"Nous avons mené ce championnat qu’une seule fois cette saison mais c’était la seule fois qui comptait vraiment. La voiture a été phénoménale aujourd’hui ; le départ été très serré avec Lewis. J’ai souffert d’un peu de graining lors du premier relais mais ensuite elle s’est stabilisée et c’était le rêve."
"Pour être honnête, je ne savais rien avant d’avoir franchi la ligne d’arrivée. Je me demandais pourquoi mon ingénieur Rocky (Guillaume Rocquelin) me conseillait à chaque tour de ramener la voiture à la maison. Je me demandais ‘Pourquoi ce gars est si nerveux, nous devons être dans une sacrée bonne position !’."
"Après avoir rallié l’arrivée, il m’a contacté via la radio et très silencieusement ‘Ca semble bon, nous devons attendre que toutes les voitures franchissent la ligne’. Je pensais ‘qu’est-ce qu’il veut dire’, puisque je n’avais pas vu les écrans, je souhaitais simplement n’avoir aucune distraction pendant la course et rester concentrer sur ma course. Ensuite Christian (Horner) m’a contacté à la radio et il me criait dans les oreilles que nous avions gagné le championnat."
"Je dois remercier tant de gens. Pour commencer l’équipe : ce sont toutes les personnes ici sur le circuit et ceux à Milton Keynes - ils ont travaillé d’arrache pied et je pense qu’ils vont savourer ce moment autant que la semaine dernière. Egalement toutes les personnes restaient en Autriche qui m’ont supporté depuis le début. C’était une journée incroyable avec Red Bull. Après tous les hauts et les bas cette saison, venir ici et gagner le championnat est incroyable. Merci à tous les gens que j’ai connu depuis mes débuts en karting et ceux de ma ville natale d’Heppenheim, merci beaucoup."
Mark Webber, 8ème :
"C’était une journée incroyable et nous avions la chance de faire quelque chose d’incroyablement unique, mais au final cela n’a pas marché pour nous. Au début de la course, nous savions que nous devions lancer les dés et y aller avec la stratégie, mais ça nous a exposés et Fernando [Alonso] nous a calqués. J’ai vraiment tout donné et nous avons fait tout ce que nous pouvions, mais au final ce n’était pas suffisant."
"Vous devez tirer votre chapeau à Sebastian. Il a fait un excellent travail toute l’année et à mener le championnat lors de la dernière course. Il avait le bon timing et je le félicite totalement pour son titre de champion du monde. J’avais une chance de remporter le championnat jusqu’à la dernière course. J’ai donc dû faire quelque chose de bien et au final il y a beaucoup de choses positives."
"Je sens que j’ai très bien couru durant la plupart de la saison et c’est la chose la plus importante pour moi. Ce week-end ne s’est pas bien passé et c’est dommage, mais c’est un bon moment pour réfléchir au cours des prochaines semaines et regarder aux hauts et aux bas, mais c’est ainsi que le sport est parfois."
"Il y a eu un bon nombre d’émotions lors des dernières semaines. Quand vous êtes si proche du sommet et le manquer d’un rien, c’est dommage, mais j’ai vraiment tout donné et j’ai des gars excellents autour de moi. Je pense que les deux championnats pour l’équipe ne sont pas mal et je me battrai à nouveau la saison prochaine."
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Dim 14 Nov 2010 - 22:28
Dan a écrit:Fiat rachète 5% de Ferrari à Mubadala
Le constructeur automobile italien Fiat a renforcé sa présence dans le capital de Ferrari en rachetant 5% des parts du Cheval Cabré à Mubadala, une compagnie d’investissement d’Abu Dhabi.
Ce rachat, qui aurait coûté 122 millions d’euros à Fiat, s’inscrirait dans une stratégie à plus long terme.
Possédant maintenant 90% de Ferrari, Fiat serait prêt à revendre 39% de ses parts pour rester l’actionnaire majoritaire avec 51%.
Toile F1
Fiat rachète 5% pour pouvoir revendre 39% et donc devenir actionnaire majoritaire ?
Je n'ai r-i-e-n compris...
- SchuminatOr
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Lun 15 Nov 2010 - 2:09
Il rachète 5% pour avoir 90% du capital de Ferrari. Il y a des rumeurs comme quoi Fiat serait prêt à introduire en bourse 39% du capital de Ferrari (soit grosso modo 3milliards d'euro) pour pouvoir conforter leurs positions dans Chrysler. Mais Fiat resterai actionnaire majoritaire puisqu'il leur resterai 51% de Ferrari.
- F399
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Lun 15 Nov 2010 - 14:41
Il y a des responsables qui ne le sont pas.
Les années de dream team rouge sont closes. Elles appartiennent désormais à un passé légendaire et Ferrari est peut-être repartie pour des décennies de disette. A qui en incombe la responsabilité si ce n’est aux « gens » du muret ? Comment chez Ferrari, peut-on maintenir en place une direction sportive aussi floue et souvent incapable de gérer le plan stratégique ? En cinq ans en peine, la machine de guerre Scuderia est devenue une suiveuse. La locomotive innovante des années 2000 s’est métamorphosée en équipe de pointe lambda incapable de surprendre ses adversaires et encore moins ses tifosis qui aujourd’hui doivent pleurer d’avoir laisser échapper un titre qui leur était promis.
Todt, Brawn et Schumacher auraient-ils perdu dans ce contexte où une simple quatrième place aurait suffit ? Non, sans doute non, mille fois non. A moins d’un calage du pilote phare au départ où une crevaison en course pendant une remontée fantastique, ce titre n’aurait pas pu échapper aux rouges. Mais ça c’était avant et hélas en copiant le mauvais cheval la Scuderia à flinguer le sien, laissant échapper le dangereux poulain gavé à la taurine. Le taureau rouge a blousé le cheval cabré et il se pourrait bien que dans les années à venir le canasson se contente de galoper derrière le bovin pétillant… On vient sans doute d’assister à l’une des plus grande bourde de l’histoire de la F1… Et au lendemain d’une telle déconvenue, Todt aurait sans doute proposé sa démission, l’Italie entière aurait accusé la direction sportive et demandé sa tête et Montezemolo l’aurait sans doute brandi à la vindicte populaire. Avec Domenicali tout est différent, il n’assume rien et pour rappel Schumacher en 2006 avait refusé tout dialogue avec l’italien. Le kaiser doutait des compétences sportives de l’homme et le baron rouge doit bien sourire au lendemain de cette défaite. Sans doute que Brawn champion du monde en gris et président Todt aussi…
Faut-il dresser une liste des ratés des rouges depuis que ce tendre italien à pris les rennes du cheval cabré pour qu’une révolution de palais ait lieu? On ne se gargarisera pas sur le titre de Kimi en 2007 offert par Massa et McLaren incapable de gérer son duo. On ne reparlera pas des humiliantes images du staff Ferrari gavé à la pasta s’ébrouant dans les stands pour récupérer un tuyau de ravitaillement resté accroché à la voiture de Massa, l’année (la seule ?) où le brésilien avait tout pour remporter le titre. On n’oubliera pas les innombrables erreurs en qualifications et toutes ces Q1 auxquelles les voitures rouges n’auront pas participé… On n’oubliera pas l’intermittence Badoer… On n’oubliera pas non plus les images de Kimi en short suçotant un esquimau dans les stands quand les vrais pilotes restaient sanglés dans leurs baquets. On n’oubliera surtout pas que la Scuderia l’a payé cette année pour faire des tonneaux en rallye… On se souviendra qu’on a laissé partir un directeur d’écurie en puissance qui arrache les championnats avec les cendres d’une écurie Honda… On ne passera pas sur le scandale des consignes d’équipe à peine déguisées quand les concurrents des rouges usent de subtilités pour appliquer le même genre de stratégie… La Ferrari part dans tous les sens aux risques aujourd’hui de couler…Impossible de se contenter du résultat d’hier dans ces conditions là… Second et valeureux oui, second et malchanceux oui mais second parce qu’on l’a choisit : non ! Et vogue le navire comme le titre du film de Fellini, dans cette tragi-comédie à l’italienne le j’menfoutisme et la non remise en question conduit droit vers l’iceberg.
Et ces consignes radio d’hier « il va falloir que tu utilises tout ton talent » lancées à un Alonso englué dans la défaite… Toujours au pilote d’assumer les erreurs du muret… Est-ce aussi simple que ça de diriger l’équipe la plus prestigieuse du sport automobile ? Peut-on se contenter de ça chez Ferrari ? Foutre en l’air en une course, une année de travail vaine et les espoirs de millions de fans ? Avec Domenicali tous les vieux démons de la Scuderia ont ressurgis et des fantômes latins incapables d’humilité hantent à nouveau Maranello.
Quelle est loin l’époque où Napoléon Todt imprimait une rigueur à la fantasque Scuderia face aux requins Dennis, Williams ou Briatore, les adversaires ont changés, ils sont devenus plus verts et les rouges aussi, comme si durant le début de la dernière décennie ils n’avaient rien appris. Domenicalli dehors ! ou rendez-vous dans une vingtaine pour un nouveau cycle Ferrari…
Les années de dream team rouge sont closes. Elles appartiennent désormais à un passé légendaire et Ferrari est peut-être repartie pour des décennies de disette. A qui en incombe la responsabilité si ce n’est aux « gens » du muret ? Comment chez Ferrari, peut-on maintenir en place une direction sportive aussi floue et souvent incapable de gérer le plan stratégique ? En cinq ans en peine, la machine de guerre Scuderia est devenue une suiveuse. La locomotive innovante des années 2000 s’est métamorphosée en équipe de pointe lambda incapable de surprendre ses adversaires et encore moins ses tifosis qui aujourd’hui doivent pleurer d’avoir laisser échapper un titre qui leur était promis.
Todt, Brawn et Schumacher auraient-ils perdu dans ce contexte où une simple quatrième place aurait suffit ? Non, sans doute non, mille fois non. A moins d’un calage du pilote phare au départ où une crevaison en course pendant une remontée fantastique, ce titre n’aurait pas pu échapper aux rouges. Mais ça c’était avant et hélas en copiant le mauvais cheval la Scuderia à flinguer le sien, laissant échapper le dangereux poulain gavé à la taurine. Le taureau rouge a blousé le cheval cabré et il se pourrait bien que dans les années à venir le canasson se contente de galoper derrière le bovin pétillant… On vient sans doute d’assister à l’une des plus grande bourde de l’histoire de la F1… Et au lendemain d’une telle déconvenue, Todt aurait sans doute proposé sa démission, l’Italie entière aurait accusé la direction sportive et demandé sa tête et Montezemolo l’aurait sans doute brandi à la vindicte populaire. Avec Domenicali tout est différent, il n’assume rien et pour rappel Schumacher en 2006 avait refusé tout dialogue avec l’italien. Le kaiser doutait des compétences sportives de l’homme et le baron rouge doit bien sourire au lendemain de cette défaite. Sans doute que Brawn champion du monde en gris et président Todt aussi…
Faut-il dresser une liste des ratés des rouges depuis que ce tendre italien à pris les rennes du cheval cabré pour qu’une révolution de palais ait lieu? On ne se gargarisera pas sur le titre de Kimi en 2007 offert par Massa et McLaren incapable de gérer son duo. On ne reparlera pas des humiliantes images du staff Ferrari gavé à la pasta s’ébrouant dans les stands pour récupérer un tuyau de ravitaillement resté accroché à la voiture de Massa, l’année (la seule ?) où le brésilien avait tout pour remporter le titre. On n’oubliera pas les innombrables erreurs en qualifications et toutes ces Q1 auxquelles les voitures rouges n’auront pas participé… On n’oubliera pas l’intermittence Badoer… On n’oubliera pas non plus les images de Kimi en short suçotant un esquimau dans les stands quand les vrais pilotes restaient sanglés dans leurs baquets. On n’oubliera surtout pas que la Scuderia l’a payé cette année pour faire des tonneaux en rallye… On se souviendra qu’on a laissé partir un directeur d’écurie en puissance qui arrache les championnats avec les cendres d’une écurie Honda… On ne passera pas sur le scandale des consignes d’équipe à peine déguisées quand les concurrents des rouges usent de subtilités pour appliquer le même genre de stratégie… La Ferrari part dans tous les sens aux risques aujourd’hui de couler…Impossible de se contenter du résultat d’hier dans ces conditions là… Second et valeureux oui, second et malchanceux oui mais second parce qu’on l’a choisit : non ! Et vogue le navire comme le titre du film de Fellini, dans cette tragi-comédie à l’italienne le j’menfoutisme et la non remise en question conduit droit vers l’iceberg.
Et ces consignes radio d’hier « il va falloir que tu utilises tout ton talent » lancées à un Alonso englué dans la défaite… Toujours au pilote d’assumer les erreurs du muret… Est-ce aussi simple que ça de diriger l’équipe la plus prestigieuse du sport automobile ? Peut-on se contenter de ça chez Ferrari ? Foutre en l’air en une course, une année de travail vaine et les espoirs de millions de fans ? Avec Domenicali tous les vieux démons de la Scuderia ont ressurgis et des fantômes latins incapables d’humilité hantent à nouveau Maranello.
Quelle est loin l’époque où Napoléon Todt imprimait une rigueur à la fantasque Scuderia face aux requins Dennis, Williams ou Briatore, les adversaires ont changés, ils sont devenus plus verts et les rouges aussi, comme si durant le début de la dernière décennie ils n’avaient rien appris. Domenicalli dehors ! ou rendez-vous dans une vingtaine pour un nouveau cycle Ferrari…
- larry.kubiak
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Lun 15 Nov 2010 - 16:47
Ca pourrait être pire pour Ferrari : ils pourraient avoir un poissard comme Alesi au volant
- Dan
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Lun 15 Nov 2010 - 18:42
Un petit retour sur la carrière de Sébastian Vettel
Plus jeune pilote à marquer un point, plus jeune pilote en tête d’un Grand Prix, plus jeune poleman, plus jeune vainqueur d’un Grand Prix: il semblait logique que Sebastian Vettel devienne également le plus jeune champion du monde de l’histoire. A Abu Dhabi, le pilote Allemand a donc remporté son premier titre (d’une longue série?) Paradoxalement, ce blondinet est aussi un pilote à l’ancienne: fidèle en amitié, prompt à remercier son équipe, souriant (l’inverse d’un certain Espagnol…), s’exprimant sans que son RP lui aie rédigé son discours et sans romance plus ou moins bidon avec une chanteuse (contrairement à un pilote Britannique…)
On pourrait croire que Red Bull est une usine à champion. En fait, Dieter Mateschitz a rarement eu le nez creux.Vettel est à ce jour le seul pur produit Red Bull qui ne se soit pas liquéfié une fois arrivé en F1.
Son premier poulain fut Norberto Fontana, en 1997 (ci-dessous.) Il plaça l’Argentin chez son copain d’alors, Peter Sauber, où il effectua 4 courses à oublier.
Fin 2000, Mateschitz a trouvé un nouveau « grand »: Enrique Bernoldi. Peter Sauber a testé un jeune Finlandais qui affole les chronos alors qu’il n’avait piloté jusqu’ici qu’une FR 2.0. Mateschitz ne veut pas entendre parler de cet obscur « Kimi Raikonnen ». Il retire ses billes de Sauber et va avec son poulain chez TWR-Arrows. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Sauber a eu raison de ne pas écouter Mateschitz…
Sebastian Vettel nait à Heppenheim en 1987. Son premier héros s’appelle Michael Jackson, mais Vettel est conscient qu’il a une voix de casserole. Son deuxième héros est Michael Jordan, mais il lui manque des centimètres pour jouer au basket…
Au milieu des années 90, il entend parler d’un troisième Michael, Michael Schumacher. Dans son sillage, de nombreux jeunes Allemands veulent devenir pilote. Vettel, comme d’autres, se glisse dans un karting.
A 13 ans, première émotion: son idole lui remet la coupe!
En 2003, à 16 ans, il débute en automobile via la Formule BMW. Avec 5 victoires au compteur, le bilan est plutôt flatteur.
Notez qu’il était déjà suivi par Red Bull.
En 2004, il redouble et lance une O.P.A. sur la discipline: 18 victoires en 20 courses! Mario Thiessen, responsable de la compétition chez BMW, lui remet son titre de champion. Thiessen a sans doute du penser: « Je vais me souvenir de son nom, au cas où, un jour… » Il ne savait pas que ce « un jour » viendrait très vite…
En récompense de son succès, BMW lui offre un test chez Williams (alors partenaire du motoriste.)
En attendant un volant en F1 à temps plein, Vettel doit se contenter d’un Dallara/Mercedes de F3.
Il décroche 5 podiums en Euro F3 et un podium à Macao.
En 2006, il repart logiquement pour une campagne en Euro F3. Il est vice-champion, derrière son équipier, Paul di Resta…
Mais à mi-saison, Red Bull décide de le faire également disputer la WSR (actuelle FR 3.5.) Deuxième de sa première course, il est déclaré vainqueur suite au déclassement de Pastor Maldonado.
A Spa, il est victime d’un sale accident et manque d’y laisser un doigt. Ca ne l’empêche pas de disputer les Masters F3 de Zandvoort une semaine après.
En prime, chez BMW F1, Robert Kubica (jusqu’ici troisième pilote) a pris le baquet de Jacques Villeneuve. Thiessen place Vettel comme cobaye de l’écurie.
A l’époque, les doublures roulent le vendredi. Au Grand Prix de Turquie, l’Allemand devient à 19 ans le plus jeune pilote ayant disputé une séance officielle. 15 jours après, à Monza, il réalise un temps qui restera inégalé durant le week-end.
Vettel pensait sans doute que 2007 allait être dans le prolongement de 2006: WSR 3.5 et troisième pilote chez BMW F1.
Sauf que lors du Grand Prix du Canada, Robert Kubica sort violemment. Le Polonais se sent bien, mais les médecins lui conseillent de manquer la course suivante, aux Etats-Unis.
Vettel se retrouve titulaire. 7e aux essais, il termine 8e. A 15 jours de son vingtième anniversaire, il est le plus jeune pilote ayant marqué un point.
Au lendemain d’Indianapolis, le portable de Vettel fume! BMW, Ferrari, McLaren, Red Bull et d’autres veulent l’embaucher pour 2008! En prime, l’Allemand n’a pas de manager et il semble étranger aux questions monétaires.
Dieter Mateschitz sonne la fin de la récréation: Vettel est un pilote Red Bull, point. Tant pis pour Mario Thiessen, qui rêvait de le voir dans la voiture de Nick Heidfeld…
En fin de saison, Mateschitz juge que Scott Speed porte mal son nom. En conséquence, Vettel est parachuté dans sa Toro Rosso.
A Suzuka, il est le plus jeune pilote en tête d’un Grand Prix. Hélas, il s’accroche avec Webber (déjà…)
A Shanghai, il fait un autre festival et termine 4e.
En 2008, il a cette fois un baquet à temps plein chez Toro Rosso. Les résultats sont moyens: 6 abandons et deux 5e place à Montréal et à Spa. La presse Britannique ricane: « Il est où, le « baby Schumi »? »
Il leur répond à Monza: la pole le samedi et la victoire, sous la pluie, le dimanche. Évidemment, il empoche deux autres records de précocité au passage.
Quant à son équipier, Sébastien Bourdais, il semble carrément à l’arrêt.
Pour 2009, Red Bull lui offre une promotion dans l’équipe « A », Red Bull Racing. Très motivé, il n’a aucun complexe vis-à-vis de son équipier, l’expérimenté Mark Webber.
Après deux courses oubliables, Vettel s’affirme comme l’outsider de la Brawn GP de Button. Vainqueur à Shanghai, Silverstone, Suzuka et Abu Dhabi, il décroche finalement l’argent.
L’année suivante, Vettel se voit déjà champion du monde.
Vainqueur en Malaisie, il est régulièrement trahi par sa mécanique et par son propre enthousiasme. Alors que Webber, plus régulier, caracole en tête du classement.
A Istanbul, alors 3e, il tente un dépassement osé sur son équipier, 2e. L’Australien lui ferme la porte et les deux voitures s’éliminent.
Une deuxième victoire à Valence réussit à peine à le remettre en selle. Officiellement, tout va bien. En coulisse, Red Bull Racing est coupée en deux: Christian Horner et l’ensemble de l’équipe de F1 soutiennent Webber, alors que Mateschitz et ses éminences grises sont derrière Vettel. Contrairement à Button chez McLaren et à Massa chez Ferrari, Vettel n’a pas à s’effacer devant son leader.
En parallèle, Vettel n’a pas oublié BMW. Il pose avec Glock, Hulkenberg, Sutil et tous les anciens de la Formule BMW.
Notez que Mario Thiessen s’est fendu d’un communiqué de presse pour féliciter l’Allemand pour son titre.
En fin de saison, il reste en lice pour le titre, face à Webber, Alonso et Hamilton. Vainqueur à Suzuka et à Interlagos, il a largement profité des faux-pas de ses rivaux pour revenir au classement.
Lorsqu’il débarque à Abu Dhabi, on lui demande ce qu’il va faire pour aider l’Australien à être titré.
La suite, vous la connaissez: Vettel en balade à Yas Marina, jamais réellement inquiété par les autres prétendants. Il remporte sa dixième victoire et à 23 ans, il est le plus jeune champion du monde de F1.
LeBlogAuto
La carrière de Sébastian Vettel en chiffres
Resultats en Championnat du Monde de Formule 1
Victoires en Championnat du Monde de Formule 1
Wikipédia
Plus jeune pilote à marquer un point, plus jeune pilote en tête d’un Grand Prix, plus jeune poleman, plus jeune vainqueur d’un Grand Prix: il semblait logique que Sebastian Vettel devienne également le plus jeune champion du monde de l’histoire. A Abu Dhabi, le pilote Allemand a donc remporté son premier titre (d’une longue série?) Paradoxalement, ce blondinet est aussi un pilote à l’ancienne: fidèle en amitié, prompt à remercier son équipe, souriant (l’inverse d’un certain Espagnol…), s’exprimant sans que son RP lui aie rédigé son discours et sans romance plus ou moins bidon avec une chanteuse (contrairement à un pilote Britannique…)
On pourrait croire que Red Bull est une usine à champion. En fait, Dieter Mateschitz a rarement eu le nez creux.Vettel est à ce jour le seul pur produit Red Bull qui ne se soit pas liquéfié une fois arrivé en F1.
Son premier poulain fut Norberto Fontana, en 1997 (ci-dessous.) Il plaça l’Argentin chez son copain d’alors, Peter Sauber, où il effectua 4 courses à oublier.
Fin 2000, Mateschitz a trouvé un nouveau « grand »: Enrique Bernoldi. Peter Sauber a testé un jeune Finlandais qui affole les chronos alors qu’il n’avait piloté jusqu’ici qu’une FR 2.0. Mateschitz ne veut pas entendre parler de cet obscur « Kimi Raikonnen ». Il retire ses billes de Sauber et va avec son poulain chez TWR-Arrows. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Sauber a eu raison de ne pas écouter Mateschitz…
Sebastian Vettel nait à Heppenheim en 1987. Son premier héros s’appelle Michael Jackson, mais Vettel est conscient qu’il a une voix de casserole. Son deuxième héros est Michael Jordan, mais il lui manque des centimètres pour jouer au basket…
Au milieu des années 90, il entend parler d’un troisième Michael, Michael Schumacher. Dans son sillage, de nombreux jeunes Allemands veulent devenir pilote. Vettel, comme d’autres, se glisse dans un karting.
A 13 ans, première émotion: son idole lui remet la coupe!
En 2003, à 16 ans, il débute en automobile via la Formule BMW. Avec 5 victoires au compteur, le bilan est plutôt flatteur.
Notez qu’il était déjà suivi par Red Bull.
En 2004, il redouble et lance une O.P.A. sur la discipline: 18 victoires en 20 courses! Mario Thiessen, responsable de la compétition chez BMW, lui remet son titre de champion. Thiessen a sans doute du penser: « Je vais me souvenir de son nom, au cas où, un jour… » Il ne savait pas que ce « un jour » viendrait très vite…
En récompense de son succès, BMW lui offre un test chez Williams (alors partenaire du motoriste.)
En attendant un volant en F1 à temps plein, Vettel doit se contenter d’un Dallara/Mercedes de F3.
Il décroche 5 podiums en Euro F3 et un podium à Macao.
En 2006, il repart logiquement pour une campagne en Euro F3. Il est vice-champion, derrière son équipier, Paul di Resta…
Mais à mi-saison, Red Bull décide de le faire également disputer la WSR (actuelle FR 3.5.) Deuxième de sa première course, il est déclaré vainqueur suite au déclassement de Pastor Maldonado.
A Spa, il est victime d’un sale accident et manque d’y laisser un doigt. Ca ne l’empêche pas de disputer les Masters F3 de Zandvoort une semaine après.
En prime, chez BMW F1, Robert Kubica (jusqu’ici troisième pilote) a pris le baquet de Jacques Villeneuve. Thiessen place Vettel comme cobaye de l’écurie.
A l’époque, les doublures roulent le vendredi. Au Grand Prix de Turquie, l’Allemand devient à 19 ans le plus jeune pilote ayant disputé une séance officielle. 15 jours après, à Monza, il réalise un temps qui restera inégalé durant le week-end.
Vettel pensait sans doute que 2007 allait être dans le prolongement de 2006: WSR 3.5 et troisième pilote chez BMW F1.
Sauf que lors du Grand Prix du Canada, Robert Kubica sort violemment. Le Polonais se sent bien, mais les médecins lui conseillent de manquer la course suivante, aux Etats-Unis.
Vettel se retrouve titulaire. 7e aux essais, il termine 8e. A 15 jours de son vingtième anniversaire, il est le plus jeune pilote ayant marqué un point.
Au lendemain d’Indianapolis, le portable de Vettel fume! BMW, Ferrari, McLaren, Red Bull et d’autres veulent l’embaucher pour 2008! En prime, l’Allemand n’a pas de manager et il semble étranger aux questions monétaires.
Dieter Mateschitz sonne la fin de la récréation: Vettel est un pilote Red Bull, point. Tant pis pour Mario Thiessen, qui rêvait de le voir dans la voiture de Nick Heidfeld…
En fin de saison, Mateschitz juge que Scott Speed porte mal son nom. En conséquence, Vettel est parachuté dans sa Toro Rosso.
A Suzuka, il est le plus jeune pilote en tête d’un Grand Prix. Hélas, il s’accroche avec Webber (déjà…)
A Shanghai, il fait un autre festival et termine 4e.
En 2008, il a cette fois un baquet à temps plein chez Toro Rosso. Les résultats sont moyens: 6 abandons et deux 5e place à Montréal et à Spa. La presse Britannique ricane: « Il est où, le « baby Schumi »? »
Il leur répond à Monza: la pole le samedi et la victoire, sous la pluie, le dimanche. Évidemment, il empoche deux autres records de précocité au passage.
Quant à son équipier, Sébastien Bourdais, il semble carrément à l’arrêt.
Pour 2009, Red Bull lui offre une promotion dans l’équipe « A », Red Bull Racing. Très motivé, il n’a aucun complexe vis-à-vis de son équipier, l’expérimenté Mark Webber.
Après deux courses oubliables, Vettel s’affirme comme l’outsider de la Brawn GP de Button. Vainqueur à Shanghai, Silverstone, Suzuka et Abu Dhabi, il décroche finalement l’argent.
L’année suivante, Vettel se voit déjà champion du monde.
Vainqueur en Malaisie, il est régulièrement trahi par sa mécanique et par son propre enthousiasme. Alors que Webber, plus régulier, caracole en tête du classement.
A Istanbul, alors 3e, il tente un dépassement osé sur son équipier, 2e. L’Australien lui ferme la porte et les deux voitures s’éliminent.
Une deuxième victoire à Valence réussit à peine à le remettre en selle. Officiellement, tout va bien. En coulisse, Red Bull Racing est coupée en deux: Christian Horner et l’ensemble de l’équipe de F1 soutiennent Webber, alors que Mateschitz et ses éminences grises sont derrière Vettel. Contrairement à Button chez McLaren et à Massa chez Ferrari, Vettel n’a pas à s’effacer devant son leader.
En parallèle, Vettel n’a pas oublié BMW. Il pose avec Glock, Hulkenberg, Sutil et tous les anciens de la Formule BMW.
Notez que Mario Thiessen s’est fendu d’un communiqué de presse pour féliciter l’Allemand pour son titre.
En fin de saison, il reste en lice pour le titre, face à Webber, Alonso et Hamilton. Vainqueur à Suzuka et à Interlagos, il a largement profité des faux-pas de ses rivaux pour revenir au classement.
Lorsqu’il débarque à Abu Dhabi, on lui demande ce qu’il va faire pour aider l’Australien à être titré.
La suite, vous la connaissez: Vettel en balade à Yas Marina, jamais réellement inquiété par les autres prétendants. Il remporte sa dixième victoire et à 23 ans, il est le plus jeune champion du monde de F1.
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La carrière de Sébastian Vettel en chiffres
- Champion du Monde Pilote : 1 (2010)
- Nombre de saisons en F1 : 4
- Grands Prix disputés : 62
- Victoires: 10
- Points marqués : 381
- Pole positions : 15
- Abandons : 15
- Départ en première ligne : 19
- Deuxième place en Grand Prix : 2
- Troisième place en Grand Prix : 2
- Pôles Positions : 15
- Plus grand nombre de pole positions dans une saison : 10 (en 2010)
- Plus grand nombre de podiums en une saison : 10 (en 2010)
- Plus grand nombre d'abandons en une saison : 6 (en 2010)
- Plus grand nombre de points en une saison : 256 (en 2010)
- Meilleurs tours : 6
- Podiums : 17
- Dans les points : 38
- Nombre courses en ayant mené : 5
- Tours en tête : 374
- Km en tête : 2096
- Hat-tricks (Victoire/Pole position/Meilleur tour) : 1 (à Silverstone en 2009)
- Abandons : 17
- Meilleur classement au championnat : 1er (2010)
- Débuts en F1 : 2007 — Grand Prix des États-Unis, sur le circuit d'Indianapolis, le 17 juin 2007 - (Résultat : 8e)
- Première victoire : 2008 — Grand Prix d' Italie, sur le circuit de Monza, le 14 septembre 2008
- Première pole position : 2008 — Grand Prix d'Italie, sur le circuit de Monza, le 13 septembre 2008
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- Dan
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Ven 19 Nov 2010 - 11:27
La FIA n’homologuera plus les circuits sans dépassement
Quel est le point commun entre les circuits de Sakhir (Bahreïn), de Shanghai (Chine), de Yas Marina (Abu Dhabi) et de Valence (Espagne) ?
La majorité de ces tracés ont des infrastructures titanesques ? Oui mais pas seulement. La majorité de ces circuits sont situés en-dehors de l’Europe ? Ce n’est pas faux non plus. Aucun de ces circuits n’a une âme ! C’est exact mais ce n’est pas tout.
Ces quatre circuits sont tous ennuyeux quand la pluie ne vient pas s’en mêler et ont été conçus par Hermann Tilke, qui a oublié qu’un tracé devait également comprendre des opportunités de dépassement. Bingo !
L’architecte allemand a tout de même dessiné des circuits intéressants comme celui de Turquie et de Corée du Sud. On peut cependant regretter que bon nombre de ses créations ne soient pas à la hauteur de leurs infrastructures démesurées. Et par le fait même que les Grands Prix disputés sur le sec sur des circuits dessinés par Hermann Tilke sont toujours pour la majorité d’entre eux ennuyeux.
Cette critique ne date cependant pas d’hier même si elle est à nuancer. Il est dès lors regrettable de n’imputer la responsabilité du manque de dépassement qu’aux voitures. Cette saison a montré qu’il était possible d’avoir du spectacle en Formule 1, même quand il ne pleut pas. Les pneus, comme au Canada, et le tracé y jouent ainsi un rôle essentiel.
Pirelli a déjà répondu à la question en promettant de concevoir des pneus qui offriront du spectacle en piste, ce que n’a pas vraiment fait Bridgestone ces dernières saisons. Il reste donc la problématique des circuits, peut-on même dire des circuits conçus par Hermann Tilke vu que ce monopole semble lui appartenir.
Dans un entretien accordé au journal italien La Stampa, le président de la FIA Jean Todt est ainsi sorti de sa réserve en critiquant ouvertement le manque d’opportunités de dépassement sur les circuits actuels. Il est en effet bien joli de vouloir voir des pilotes attaquer, encore faut-il que les tracés leur en offrent la possibilité !
Jean Todt a donc indiqué que les nouveaux circuits devront prouver qu’ils peuvent fournir des opportunités de dépassement. Les tracés actuels pourraient également devoir apporter des changements à leur configuration actuelle afin d’améliorer le spectacle.
"Nous devons favoriser les dépassements. C’était impossible à Abu Dhabi. Je parle en tant que président de la FIA. Prenez [Lewis] Hamilton : il avait des pneus frais, il aurait tourné deux secondes plus vite que [Robert] Kubica, mais il n’a pas réussi à le passer," a déclaré Jean Todt.
"A partir de maintenant, avant l’homologation d’un circuit, nous évaluerons son potentiel de spectacle, en plus de sa sécurité. Le 23 novembre, nous discuterons du problème de dépassement en commission. C’est la faute des voitures et des circuits. Nous allons créer un rapport sur la compétitivité des circuits, et nous verrons si nous pouvons entreprendre des modifications dès 2011, si possible."
Les circuits d’Hermann Tilke, et l’architecte allemand lui-même, sont maintenant (enfin) avertis.
ToileF1
Quel est le point commun entre les circuits de Sakhir (Bahreïn), de Shanghai (Chine), de Yas Marina (Abu Dhabi) et de Valence (Espagne) ?
La majorité de ces tracés ont des infrastructures titanesques ? Oui mais pas seulement. La majorité de ces circuits sont situés en-dehors de l’Europe ? Ce n’est pas faux non plus. Aucun de ces circuits n’a une âme ! C’est exact mais ce n’est pas tout.
Ces quatre circuits sont tous ennuyeux quand la pluie ne vient pas s’en mêler et ont été conçus par Hermann Tilke, qui a oublié qu’un tracé devait également comprendre des opportunités de dépassement. Bingo !
L’architecte allemand a tout de même dessiné des circuits intéressants comme celui de Turquie et de Corée du Sud. On peut cependant regretter que bon nombre de ses créations ne soient pas à la hauteur de leurs infrastructures démesurées. Et par le fait même que les Grands Prix disputés sur le sec sur des circuits dessinés par Hermann Tilke sont toujours pour la majorité d’entre eux ennuyeux.
Cette critique ne date cependant pas d’hier même si elle est à nuancer. Il est dès lors regrettable de n’imputer la responsabilité du manque de dépassement qu’aux voitures. Cette saison a montré qu’il était possible d’avoir du spectacle en Formule 1, même quand il ne pleut pas. Les pneus, comme au Canada, et le tracé y jouent ainsi un rôle essentiel.
Pirelli a déjà répondu à la question en promettant de concevoir des pneus qui offriront du spectacle en piste, ce que n’a pas vraiment fait Bridgestone ces dernières saisons. Il reste donc la problématique des circuits, peut-on même dire des circuits conçus par Hermann Tilke vu que ce monopole semble lui appartenir.
Dans un entretien accordé au journal italien La Stampa, le président de la FIA Jean Todt est ainsi sorti de sa réserve en critiquant ouvertement le manque d’opportunités de dépassement sur les circuits actuels. Il est en effet bien joli de vouloir voir des pilotes attaquer, encore faut-il que les tracés leur en offrent la possibilité !
Jean Todt a donc indiqué que les nouveaux circuits devront prouver qu’ils peuvent fournir des opportunités de dépassement. Les tracés actuels pourraient également devoir apporter des changements à leur configuration actuelle afin d’améliorer le spectacle.
"Nous devons favoriser les dépassements. C’était impossible à Abu Dhabi. Je parle en tant que président de la FIA. Prenez [Lewis] Hamilton : il avait des pneus frais, il aurait tourné deux secondes plus vite que [Robert] Kubica, mais il n’a pas réussi à le passer," a déclaré Jean Todt.
"A partir de maintenant, avant l’homologation d’un circuit, nous évaluerons son potentiel de spectacle, en plus de sa sécurité. Le 23 novembre, nous discuterons du problème de dépassement en commission. C’est la faute des voitures et des circuits. Nous allons créer un rapport sur la compétitivité des circuits, et nous verrons si nous pouvons entreprendre des modifications dès 2011, si possible."
Les circuits d’Hermann Tilke, et l’architecte allemand lui-même, sont maintenant (enfin) avertis.
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Ven 19 Nov 2010 - 11:53
Petrov reste avec Renault(AutoHebdo)....
Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Ven 26 Nov 2010 - 14:50
Et le deal Renault/Lotus? Jean-Louis Moncet semblait si sur qu'un accord serait signé mercredi... Et dans la foulée, Lotus Racing devait changer de nom.
Une semaine et demi plus tard, rien.
C'est Renault qui demande trop ou bien Lotus qui a trop de trous aux poches?
Une semaine et demi plus tard, rien.
C'est Renault qui demande trop ou bien Lotus qui a trop de trous aux poches?
- SchuminatOr
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Sam 27 Nov 2010 - 2:14
Il y a une bataille judiciaire en Malaisie entre Lotus/Proton et Team Lotus (ceux qui était en F1 cette année) pour savoir qui pourra utilisé le nom Lotus en F1 l'année prochaine. Donc AMHA on ne saura rien avant ça. A moins d'un accord à l'amiable. Mais c'est pas gagné je pense…
- Dan
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Lun 6 Déc 2010 - 12:44
Alonso élu meilleur pilote de l’année
Lors d’une enquête réalisée par Autosport auprès des directeurs d’équipe du plateau de Formule 1, Fernando Alonso a été désigné comme étant le meilleur pilote de 2010.
Les directeurs d’équipe ont dû donner des points au pilote en respectant le barème de points utilisé en Formule 1 cette année. A l’issue de ce vote, Fernando Alonso a devancé Sebastian Vettel et Lewis Hamilton.
Alors qu’il est pour l’instant sans volant pour 2011, Nico Hülkenberg a décroché la huitième place de ce classement.
"Je suis très heureux d’apprendre que la majorité des directeurs d’équipe m’ont choisi comme meilleur pilote de l’année, même s’il va sans dire que j’aurais préféré recevoir ce compliment en étant champion du monde," a déclaré Fernando Alonso.
"C’est encore une autre raison pour ajouter que c’était une saison incroyable, malgré la déception de la dernière étape. L’équipe et moi nous sommes battu jusqu’au bout, sans jamais renoncer, même quand tout semblait être une cause perdue. Nous avons opéré un retour remarquable. L’an prochain, nous allons chercher à faire mieux, mais je vais quand même me rappeler que 2010 était une année merveilleuse."
1. Alonso 229
2. Vettel 220
3. Hamilton 196
4. Webber 146
5. Kubica 129
6. Button 86
7. Rosberg 68
8. Hülkenberg 17
9. Massa 17
10. Barrichello 11
Sauber présentera la C30 le 31 janvier prochain
L’écurie suisse Sauber F1 Team est la première à communiquer officiellement la date de la présentation de sa monoplace.
Via un communiqué, Sauber a annoncé que la C30, motorisée par un bloc Ferrari, sera dévoilée le 31 janvier 2011. L’évènement aura lieu en Espagne, sur le circuit de Valence.
Le lendemain, la voiture prendra la piste pour ses premiers essais officiels.
En 2011, Sauber alignera un duo de pilotes composé du Japonais Kamui Kobayashi et du Mexicain Sergio Perez.
Par ailleurs, l’équipe pourrait prochainement annoncer un partenariat important avec la société de télécommunications mexicaine Telmex, qui serait prête à investir aux côtés de Peter Sauber.
Team Lotus débutera la saison 2011 sans le KERS
En 2011, la technologie KERS (ou SREC) fera son retour en Formule 1 mais ne sera pas imposée.
L’équipe Lotus a d’ores et déjà indiqué qu’elle ne disposerait pas du système KERS sur sa monoplace en début de saison. Les ingénieurs préfèrent se consacrer entièrement au développement de la voiture.
En revanche, l’aileron arrière ajustable sera présent dès les premiers tours de roues de la future monoplace.
"Pour le début de la saison, nous aurons l’aileron arrière ajustable mais pas le KERS" a déclaré Mike Gascoyne, Directeur technique du Team Lotus, au site internet edp24.co.uk.
"Au début de la saison, le KERS ne donnera pas un avantage si important. Nous avons décidé de nous concentrer sur d’autres choses car, si nous ne nous trompons pas, le KERS ne devrait pas faire la différence".
Motorisée par Renault en 2011, Lotus bénéficiera ensuite de la technologie d’Enstone. Dès que la voiture sera prête à introduire le KERS, ce dernier sera fourni par Renault.
"Renault est très enthousiaste au sujet des technologies vertes et du KERS, donc c’est quelque chose sur quoi nous travaillerons" a conclu Gascoyne.
Renault F1 est proche de conclure sa vente à Proton
Alors que l’année 2010 arrive tout doucement à son terme, l’avenir de l’équipe Renault pose toujours question pour la saison prochaine.
Il avait longtemps été rapporté que l’écurie serait renommée Lotus-Renault en 2011, mais c’est bien le nom de Renault F1 Team qui a été déposé à la FIA pour l’an prochain. L’équipe Lotus deviendra quant à elle Team Lotus, motorisée par Renault.
Seule certitude, le constructeur français se désengagera bien de son équipe de Formule 1 en cédant ses 25% de parts restants à son homologue malaisien Proton, qui détient Group Lotus. Les deux parties, qui négocient depuis plusieurs semaines à présent, seraient proches d’un accord.
Interrogé sur le rachat de Renault F1, le directeur général de Proton, Datuk Syed Zainal Abidin Syed Mohamed Tahir, a confirmé l’information au journal malaisien The Star : "Oui, c’est l’intention. Une décision sera bientôt prise. Nous y sommes presque, attendez juste quelques jours. Les 25% sont quelque chose que nous discutons. Il est encore trop prématuré pour divulguer le pourcentage exact, mais ça doit être une position où nous pouvons contrôler notre marque."
Renault doit également toujours annoncer l’équipier de Robert Kubica pour 2011, Vitaly Petrov étant pressenti pour conserver son baquet.
Toro Rosso sera dans les temps et avec le KERS !
L’équipe Toro Rosso se montre optimiste pour la saison 2011 de Formule 1. Elle avait confié il y a quelques semaines qu’elle allait vivre un hiver difficile pour développer sa monoplace.
Au jour d’aujourd’hui, Toro Rosso devrait être en mesure d’aligner sa nouvelle voiture, la STR6, lors de la première session d’essais hivernaux programmée du 1er au 3 février prochains à Valence. En outre, l’écurie devrait utiliser le KERS dès le début de la saison.
"Il y aura quelques nouveaux trucs dans le cockpit l’année prochaine, avec la réintroduction du KERS et l’utilisation de l’aileron arrière ajustable. Je ne vais pas vous en dire plus sur la STR6, disons juste qu’elle semble définitivement impressionnante !" a déclaré Sébastien Buemi, qui était dans le simulateur de l’équipe cette semaine.
Les trois autres sessions d’essais hivernaux auront lieu du 10 au 13 février à Jerez, du 18 au 21 février à Barcelone et du 3 au 6 mars à Bahreïn. La majorité des équipes de Formule 1 alignera d’ailleurs sa nouvelle monoplace lors des premiers essais à Valence.
Badoer quitte la Scuderia Ferrari
Après douze années de bons et loyaux services, Luca Badoer va quitter la Scuderia Ferrari.
Âgé de 39 ans, le pilote italien occupait ce poste depuis 1998 et aurait accumulé, tout au long de cette période, plus de 130.000 kilomètres d’essais au volant des différentes monoplaces rouges.
Réputé comme l’un des meilleurs pilote d’essais, Badoer a vécu un tournant en 2009, lorsqu’il a été choisi par Ferrari pour remplacer Felipe Massa, blessé.
Mais ce retour à la compétition avait tourné court et sérieusement écorné son image, l’Italien éprouvant les pires difficultés à Valence puis en Belgique et n’inscrivant aucun point.
Il totalise 58 départs en Grand Prix, principalement avec Minardi, mais n’a jamais inscrit aucun point au championnat dans sa carrière.
Luca Badoer a ainsi effectué ses derniers tours de roue avec Ferrari il y a quelques jours, lors des Ferari Days à Valence.
En 2011, Badoer sera remplacé par Jules Bianchi, qui a été confirmé dans ses nouvelles fonctions lors du Grand Prix d’Abu Dhabi. La Scuderia conserve également à ses côtés Giancarlo Fisichella et Marc Géné.
Les équipes s’accordent sur le nouveau moteur de 2013
Les équipes de Formule 1 se sont enfin mises d’accord sur la future réglementation moteur qui verra le jour à partir de la saison 2013.
Un représentant de Ferrari a confirmé que l’Association des Equipes de Formule 1 (FOTA) avait convenu d’un accord de principe pour aligner un moteur turbo 1,6 litre de 4 cylindres.
Le moteur devrait dégager une puissance avoisinant les 600 à 650 chevaux et sera limité à 10.000 tours par minute. En outre, l’accent sera davantage mis sur l’écologie avec un KERS qui devrait devenir obligatoire – il n’est que volontaire actuellement. Sa puissance sera doublée, ce qui était la volonté de bon nombre d’écuries. Les équipes pourront à présent en extraire 160 chevaux en 2013 (contre 80 actuellement) pendant environ 10 à 12 secondes, contre seulement six secondes à l’heure actuelle.
Afin de ne pas retomber dans une course au développement pour ce nouveau moteur d’ici 2013, la FOTA a également convenu de limiter le temps et le personnel que les motoristes pourront consacrer au développement de ce moteur turbo.
Il faudra attendre jeudi prochain pour que la Commission F1 de la FIA ratifie cet accord, avant sa validation par le Conseil Mondial du Sport Automobile qui se réunira ce vendredi 10 décembre.
A titre de comparaison, les équipes courent actuellement avec un V8 de 2,4 litres limité à 18.000 tours par minute.
Toile F1
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Lun 6 Déc 2010 - 13:07
Où va-t-on, une Formule 1 avec un 4 Cylindres 1.6L turbal...pfff
- frederic.E
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Lun 6 Déc 2010 - 13:12
@Maxime : tu es trop jeune pour avoir connu le temps des L4 et V6 turbo 1500 cm3 au début des années 80. En config essai, les autos développaient jusqu'à 1200/1300 ch ... et c'était du brutal !
Ca va l'faire , une F1 avec le moteur de DS3 WRC....
Et une Ferrari avec un L4 ça rappelle les années 40-50 ...
Que du bon au final pour un championnat qui est de moins en moins passionnant !
manque plus que les chichons, un peu d'alcool, des pilote pas trop clean genre James Hunt, quelques filles, Bernie en patron d'écurie et c'est reparti .
Ca va l'faire , une F1 avec le moteur de DS3 WRC....
Et une Ferrari avec un L4 ça rappelle les années 40-50 ...
Que du bon au final pour un championnat qui est de moins en moins passionnant !
manque plus que les chichons, un peu d'alcool, des pilote pas trop clean genre James Hunt, quelques filles, Bernie en patron d'écurie et c'est reparti .
- Dan
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Mar 7 Déc 2010 - 22:24
Webber avait l’épaule fracturée au Japon !
C’est l’étonnante révélation qu’a fait Mark Webber. De quoi expliquer sa fin de saison délicate ?
Dans son livre Up Front : A season to remember [Une saison inoubliable] qui vient de paraître, l’Australien révèle qu’il a disputé les Grands Prix du Japon et de Corée du Sud avec une épaule fracturée.
Quelques jours avant le week-end nippon, le pilote Red Bull a fait une sérieuse chute de VTT chez lui en Australie. Son accident a entraîné une fracture au niveau de l’épaule, difficilement opérable et très connue des skieurs, comme l’explique le site néerlandais F1today.nl.
Toujours selon son livre, Mark Webber n’aurait pas averti Red Bull Racing et son patron Christian Horner de sa blessure. Seuls son physiothérapeute Roger Cleary et le médecin de la FIA Gary Hartstein étaient au courant de la situation.
Au Japon ainsi qu’en Corée du Sud, l’Australien aurait donc couru après avoir subi des injections de cortisone. Mais il indique dans son livre qu’il ne pense pas que cela ait pu nuire à ses chances de remporter le titre mondial. Il avait terminé deuxième à Suzuka avant d’abandonner à Yeongam en sortant de la piste, détrempée par les averses.
Rappelons qu’à l’aube de la saison 2009, Mark Webber avait déjà été victime d’une sévère chute de VTT. Il s’était alors fracturé le tibia et le péroné, ce qui l’avait partiellement handicapé tout au long de la saison.
Horner reproche à Webber d’avoir dissimulé sa blessure
Au lendemain des révélations de Mark Webber sur sa fin de saison mouvementée, Christian Horner, Team Principal de Red Bull Racing, a fait part de sa déception face à l’attitude de son pilote.
Hier, au travers de la publication de son livre, Webber a révélé qu’il s’était fracturé l’épaule lors d’une chute de VTT à la veille du Grand Prix du Japon. Il avait décidé de ne pas avertir son équipe et seuls son physiothérapeute et le médecin de la FIA avaient connaissance de la blessure.
Apprenant la nouvelle par les médias, Christian Horner a fait part au London’s Telegraph de toute sa "déception et frustration".
"Je n’étais même pas au courant du livre, sans parler de l’épaule. C’est évidemment décevant que Mark n’ait rien dit" a-t-il déclaré.
"C’est une blessure qui semble ne pas avoir eu d’incidence sur ses performances, mais il aurait tout de même été bien que nous soyons au courant".
En moins de deux ans, c’est la deuxième fois que Webber se blesse assez sérieusement en pratiquant le VTT. Ce qui amène Horner à réfléchir à cette situation.
"Nos pilotes ont l’obligation de s’assurer d’être en bonne forme. Il semble que le VTT ne soit pas tendre avec Mark alors peut-être qu’il serait mieux qu’il s’en éloigne".
Un patron d’écurie peut-il priver ses pilotes de ses loisirs favoris ? Ce n’est pas la première fois que le problème est soulevé. On se souvient que Jacques Villeneuve imposait dans tous ses contrats le fait d’avoir l’autorisation de pratiquer le ski, même hors-piste.
Quoiqu’il arrive, ce nouveau rebondissement risque de ne pas arranger les relations entre Webber et son employeur, alors que le torchon a déjà brûlé à plusieurs reprises en 2010...
La famille Piquet gagne son procès contre Renault
Et revoilà l’affaire du Crashgate ! Il y a bien longemps que le scandale révélé en 2009 n’avait fait les gros titres.
On apprend aujourd’hui que Nelson Piquet Jr, ancien pilote Renault, et son père, ont gagné leur procès contre Renault F1.
Le Renault F1 Team a ainsi accepté de payer des dommages et intérêts ainsi que les frais de justice à la famille Piquet, conséquences des commentaires diffamatoires qui avaient été émis à l’époque.
Suite à la révélation de l’affaire, Renault F1 avait publié un communiqué affirmant que le pilote et son père avait menti sur les circonstances entourant le fameux Grand Prix de Singapour 2008, les accusant d’avoir procédé à du chantage.
"Aujourd’hui, le Renault F1 Team s’est excusé devant la Haute Cour pour avoir diffamé mes deux clients, Nelson et Nelsinho Piquet," a déclaré l’avocat des Piquet, Dominic Crossley.
"Ils ont tout deux été traité effroyablement par le Renault F1 Team quand ils ont osé révéler le scandale ; et Nelsinho a été terriblement maltraité au cours de sa courte carrière en Formule 1."
De son côté, l’équipe Renault F1 a renouvelé ses excuses au sujet de ce terrible scandale.
"L’équipe accepte - comme elle l’avait fait devant le Conseil Mondial du Sport Automobile - le fait que les allégations de Nelson Piquet Junior ne sont pas fausses. Nous acceptons aussi le fait que M. Piquet Jr et son père n’ont pas inventé ces allégations pour faire chanter l’équipe," indique un communiqué.
"Nous tenons à présenter des excuses sans réserve à M. Piquet Jr et à son père pour la détresse et l’embarras que nous leur avons causé."
"Comme marque de sincérité de nos excuses et de nos regrets, nous avons convenu de leur verser une somme importante en vertu des dommages et intérêts pour diffamation, et nous sommes engagés à ne pas renouveler ces allégations dans le futur."
Mercedes était la plus rapide en 2010... Dans les stands
Cette saison, l’équipe Mercedes GP a été la plus grande déception parmi les top teams. Mais en 2010, la firme à l’étoile n’a pas perdu son temps sur tous les fronts.
En effet, une analyse menée par le magazine allemand Auto Motor und Sport a démontré que Mercedes était l’équipe la plus rapide et régulière en ce qui concerne les arrêts au stand.
Au cours des dix-neuf courses de la saison, l’écurie de Nico Rosberg et Michael Schumacher s’est montrée la plus rapide dans cet exercice à huit reprises. Elle devance Red Bull Racing (5) et la Scuderia Ferrari (3).
Tout au long de l’année, Mercedes a utilisé un système de diodes entièrement automatisé pour relâcher ses pilotes plutôt que le traditionnel homme à la sucette. Ce procédé offrirait un gain estimé à une demi-seconde.
Cependant, le record absolu de l’arrêt au stand le plus rapide cette année est à mettre au crédit de Red Bull Racing. A Monza, Sebastian Vettel n’est resté immobilisé à son stand que l’espace de 2,9 secondes !
Parmi les équipes les moins adroites dans cet exercice figurent Lotus, HRT et de façon plus surprenante Renault.
De la Rosa pourrait retrouver son poste chez McLaren
Toujours à la recherche d’un volant depuis son éviction de Sauber en septembre dernier, Pedro De la Rosa a de moins en moins de cartes en mains pour être au départ de la saison 2011.
L’Espagnol affûterait ainsi son plan B avec l’espoir de retourner chez McLaren Mercedes en tant que troisième pilote.
Même s’il garde en ligne de mire un possible baquet chez HRT, le pilote âgé de 39 ans a reconnu que les places restantes étaient plutôt "réservées à des pilotes qui amènent un sponsor".
"Si en fin de compte je dois être pilote de réserve ou essayeur, je le ferai, mais je veux d’abord tout faire pour essayer de courir" a-t-il ajouté.
Le quotidien sportif espagnol Diario AS affirme que Lewis Hamilton en personne aurait conseillé à son équipe de reprendre De la Rosa comme troisième pilote.
Un poste qu’il a occupé de 2003 à 2009 et qui lui a permis de disputer neuf Grand Prix à bord d’une McLaren Mercedes.
"Je suis serein parce que je sais ce que je ferai si je ne trouve pas d’équipe pour courir" a expliqué De la Rosa, renforçant cette hypothèse.
Depuis son départ de chez Sauber, il a mené des essais pour Pirelli avec une Toyota TF109.
La MP4-26 avance bien
Dans un peu moins de deux mois, les premiers essais libres de la saison 2011 du championnat de Formule 1 débuteront sur le circuit de Valence en Espagne. Ce sera probablement sur ce tracé que la MP4-26 effectuera ses premiers tours de roue. Une monoplace qui, selon l’équipe britannique, aura un design innovant.
En début d’année, McLaren-Mercedes avait créé la surprise en développant le F-duct, une technologie qui fut rapidement copiée par la majorité du plateau, mais qui sera malheureusement interdite en 2011.
"C’est de très bon augure. Nous ne pouvons pas dire grand-chose à ce sujet pour le moment, mais Doug [McKiernan, aérodynamicien en chef] et son équipe ont fait un excellent travail de création sur la plateforme aérodynamique de la voiture, et cela avance bien," a décalré Tim Goss, ingénieur en chef de la monoplace de 2010 de McLaren.
Felipe Massa victime d’un accident de bateau
La presse brésilienne rapporte que Felipe Massa a été victime le week-end dernier d’un accident de bateau. Le pilote de la Scuderia Ferrari est sain et sauf et en est quitte pour une belle frayeur.
Dimanche dernier, le yacht du Brésilien s’est échoué sur une plage de Perequê, près de Sao Paulo. Il était seul à bord du navire, qui n’a pas été épargné dans le choc, faisant de gros dégâts matériels.
Selon le journal Estado de Sao Paulo, Massa a été victime d’un malaise alors qu’il allait chercher des membres de sa famille pour partir se promener en mer.
Il aurait pris la décision lui-même d’échouer son bateau plutôt que mettre en périls d’autres plaisanciers dans une zone très fréquentée.
Secouru par des pêcheurs, Massa a été conduit à l’hôpital, où il a subi des examens médicaux qui n’ont rien révélé. Plus de peur que de mal donc, même si la cause de son malaise est pour le moment inconnue...
L’investissement victorieux de Red Bull en sport auto
David Coulthard a toujours cru en Red Bull. Débarqué de chez McLaren Mercedes après des années de politesses médias et de rasages et coupes de cheveux impeccables, l’expérimenté Ecossais arrive en 2005 chez Red Bull, nouveau venu dans le paysage de la F1 en tant qu’équipe. Déjà sponsor actif et influent de Sauber et Arrows auparavant, la marque de boisson énergisante de Dietrich Mateschitz entreprend une nouvelle phase dans sa démarche marketing de conquête mondiale ultra-agressive : s’attaquer, sérieusement, au top du sport automobile. « J’ai passé pas mal de temps avec beaucoup de monde dans le paddock à expliquer que Red Bull n’était pas juste une grande marque venue parader en F1 mais qu’il s’agissait d’un top team en devenir, voué à la victoire », explique aujourd’hui l’Ecossais.
« On m’a alors souvent répondu que tout n’était qu’une question d’argent et d’image. Mon point de vue est que pour faire de l’argent, il faut gagner ; et que Red Bull a compris ça. Je crois que venir en F1 en dépensant des centaines de millions d’euro et prétendre que ce n’est pas un investissement est une belle hypocrisie. Quelle que soit la motivation qui vous pousse à être le meilleur, l’essentiel est de le devenir. Et la preuve qu’il ne s’agit pas que d’une histoire d’argent est que nous sommes ici avec des victoires et des titres et que Toyota, par exemple, a disparu du paysage ».
D’emblée, Red Bull ne montre rien de semblable aux teams historiques bien installés. L’équipe se fait remarquer, comme on s’y attendait, par une image résolument glamour et communicative. Les cannettes grises et bleues circulent à foison dans le paddock, les soirées les plus excitantes et hype se tiennent aux frais de la marque autrichienne, et les cortèges de Formula Unas, bombes siliconées exhibitionnistes, défilent lors de chaque Grand Prix autour de la gigantesque Energy Station, motorhome duquel sort du bon son et rendant soudain les structures phares de Ferrari et McLaren bien modestes et old-fashioned... David Coulthard arbore une barbichette poivre et sel, le propulsant nouvelle icône mature et sexy du paddock pour ces dames et tous les autres prennent soudainement paradoxalement un coup de vieux en face du vieux DC, désormais papa, et fort à l’aise avec ses jeunes coéquipiers et guests arborant des casquettes de pompistes ou skaters US. Les communiqués de presse du team sont chargés de boutades, comic-strips et private jokes pour les habitués du paddock, qui se retrouvent également stars de la publication satirique mais bigrement bien documentée et équilibrée distribuée dans le paddock : le Red Bulletin. Bref, de l’extérieur, Red Bull a tout d’un team de communicants et stratèges marketing pour qui la seule importance est d’avoir deux voitures en piste afin de sortir l’artillerie lourde côté promo et montrer à quel point il est cool d’être en F1. Mais il n’en est rien.
Car derrière cette avalanche de réclame à l’américaine se cache toute une organisation : un savoir-faire hiérarchique germano-britannique diablement efficace, capable de cerner les priorités. Très rapidement, cette priorité portera un nom : Adrian Newey. Le directeur technique de Red Bull est un ingénieur aérodynamicien de génie, extrême dans ses designs redoutablement rapides mais parfois fragiles mécaniquement et en termes de fiabilité. L’homme a porté Williams et McLaren vers les sommets des titres mondiaux et se cherche après tant de succès un nouveau défi capable de l’exciter, tout comme Ross Brawn après lui, ayant fait le tour de la question du succès en boucle chez Ferrari (et Benetton). Arrivant durant l’intersaison 2005-2006 dans le team - avec un David Coulthard hyper agressif dans les négociations et se posant en agent de luxe - et rêvant de construire quelque chose de solide, il faudra cependant attendre 2007 avant de voir sa première monoplace aux couleurs du Taureau Rouge en piste.
La montée en puissance de Red Bull en séries monoplaces se fait aussi d’un point de vue politique et organisationnel. Red Bull a bâti toute une filière de montée en sport auto pour ses jeunes protégés. Formule BMW, F3 Euroseries, World Series by Renault, GP2 avec Arden : le chemin vers la F1 est ouvert pour les protégés de la marque lorsqu’ils sont en bons termes avec le boss. Tout en haut, l’écurie Minardi est rachetée est renommée Toro Rosso (Red Bull, en italien). Elle sera le laboratoire d’essais grandeur nature pour les jeunes loups voulant accéder au top du sport auto, et représente potentiellement pour Red Bull une façon de rentabiliser son investissement massif en cas d’éclosion d’un talent. Sebastian Vettel, Jaime Alguersuari, Scott Speed, et Sébastien Buemi bénéficieront du programme pour faire leurs premiers pas en F1 et y rester. Aujourd’hui, le Français Jean-Eric Vergne en profite et a pu faire ses premiers tours de roues en F1 en essais, après avoir remporté le titre de Champion de F3 Britannique avec Red Bull. Toro Rosso aura également permis d’aligner Sébastien Bourdais en F1 au moment où Red Bull avait besoin plus que jamais de promouvoir sa boisson en France avec la levée de l’interdiction de la vente de ses cannettes vitaminées sur le territoire.
Le respect de Red Bull est également gagné sur le plan politique pour ses prises de décisions osées. Du temps de la cohabitation entre Michelin et Bridgestone, les deux teams ne seront pas fournis par le même équipementier. Il en ira de même côté moteurs, Toro Rosso faisant le choix du bloc Ferrari, tandis que Red Bull s’équipera du propulseur Renault. Le partage du châssis et de la technologie Red Bull avec Toro Rosso, lorsque la réglementation technique le « permet », est également un sujet polémique récurrent, Williams menant la croisade anti-partage et craignant cet autre indépendant surpassant certains manufacturiers en termes de puissance de frappe. Les deux teams appartenant au géant de la boisson rejoindront également Ferrari, BMW Sauber, Toyota et Renault au moment de mettre la pression sur la FIA et de menacer de quitter le championnat du monde de F1 à la fin de la saison 2009 en cas de limitation des budgets des écuries selon une proposition faite par Max Mosley.
Aujourd’hui, après une saison 2009 lors de laquelle beaucoup d’observateurs du paddock s’accordent à dire que Red Bull a manqué une grosse occasion pour remporter un an plus tôt les deux titres mondiaux avec une machine déjà dominatrice sur l’ensemble de la saison, l’écurie est entrée dans l’histoire avec les sacres pilotes et constructeurs 2010. Reste à savoir combien de temps la structure sera en mesure de se maintenir au top et de créer sur le long terme une empreinte sur le sport automobile. Et si elle le souhaite réellement. Mais lorsque l’on regarde également les bons placements faits en WRC avec Loeb et Räikkönen (Citroën), ou les succès répétés du Volkswagen Touareg Red Bull au Dakar, de la Seat Leon en WTCC (avec Yvan Muller) ou encore le fantastique proto X1 réalisé pour Gran Turismo 5 par Adrian Newey, on est en droit de penser que Red Bull tient désormais les manettes pour rester au top aussi longtemps que la communication de la marque jugera son gigantesque investissement (1 milliard en 5 ans) nécessaire en Formule 1… Et si le prochain défi était l’endurance, avec un trio 24 Heures du Mans Coulthard-Räikkönen-Loeb dans un proto Red Bull ?
ToileF1
C’est l’étonnante révélation qu’a fait Mark Webber. De quoi expliquer sa fin de saison délicate ?
Dans son livre Up Front : A season to remember [Une saison inoubliable] qui vient de paraître, l’Australien révèle qu’il a disputé les Grands Prix du Japon et de Corée du Sud avec une épaule fracturée.
Quelques jours avant le week-end nippon, le pilote Red Bull a fait une sérieuse chute de VTT chez lui en Australie. Son accident a entraîné une fracture au niveau de l’épaule, difficilement opérable et très connue des skieurs, comme l’explique le site néerlandais F1today.nl.
Toujours selon son livre, Mark Webber n’aurait pas averti Red Bull Racing et son patron Christian Horner de sa blessure. Seuls son physiothérapeute Roger Cleary et le médecin de la FIA Gary Hartstein étaient au courant de la situation.
Au Japon ainsi qu’en Corée du Sud, l’Australien aurait donc couru après avoir subi des injections de cortisone. Mais il indique dans son livre qu’il ne pense pas que cela ait pu nuire à ses chances de remporter le titre mondial. Il avait terminé deuxième à Suzuka avant d’abandonner à Yeongam en sortant de la piste, détrempée par les averses.
Rappelons qu’à l’aube de la saison 2009, Mark Webber avait déjà été victime d’une sévère chute de VTT. Il s’était alors fracturé le tibia et le péroné, ce qui l’avait partiellement handicapé tout au long de la saison.
Horner reproche à Webber d’avoir dissimulé sa blessure
Au lendemain des révélations de Mark Webber sur sa fin de saison mouvementée, Christian Horner, Team Principal de Red Bull Racing, a fait part de sa déception face à l’attitude de son pilote.
Hier, au travers de la publication de son livre, Webber a révélé qu’il s’était fracturé l’épaule lors d’une chute de VTT à la veille du Grand Prix du Japon. Il avait décidé de ne pas avertir son équipe et seuls son physiothérapeute et le médecin de la FIA avaient connaissance de la blessure.
Apprenant la nouvelle par les médias, Christian Horner a fait part au London’s Telegraph de toute sa "déception et frustration".
"Je n’étais même pas au courant du livre, sans parler de l’épaule. C’est évidemment décevant que Mark n’ait rien dit" a-t-il déclaré.
"C’est une blessure qui semble ne pas avoir eu d’incidence sur ses performances, mais il aurait tout de même été bien que nous soyons au courant".
En moins de deux ans, c’est la deuxième fois que Webber se blesse assez sérieusement en pratiquant le VTT. Ce qui amène Horner à réfléchir à cette situation.
"Nos pilotes ont l’obligation de s’assurer d’être en bonne forme. Il semble que le VTT ne soit pas tendre avec Mark alors peut-être qu’il serait mieux qu’il s’en éloigne".
Un patron d’écurie peut-il priver ses pilotes de ses loisirs favoris ? Ce n’est pas la première fois que le problème est soulevé. On se souvient que Jacques Villeneuve imposait dans tous ses contrats le fait d’avoir l’autorisation de pratiquer le ski, même hors-piste.
Quoiqu’il arrive, ce nouveau rebondissement risque de ne pas arranger les relations entre Webber et son employeur, alors que le torchon a déjà brûlé à plusieurs reprises en 2010...
La famille Piquet gagne son procès contre Renault
Et revoilà l’affaire du Crashgate ! Il y a bien longemps que le scandale révélé en 2009 n’avait fait les gros titres.
On apprend aujourd’hui que Nelson Piquet Jr, ancien pilote Renault, et son père, ont gagné leur procès contre Renault F1.
Le Renault F1 Team a ainsi accepté de payer des dommages et intérêts ainsi que les frais de justice à la famille Piquet, conséquences des commentaires diffamatoires qui avaient été émis à l’époque.
Suite à la révélation de l’affaire, Renault F1 avait publié un communiqué affirmant que le pilote et son père avait menti sur les circonstances entourant le fameux Grand Prix de Singapour 2008, les accusant d’avoir procédé à du chantage.
"Aujourd’hui, le Renault F1 Team s’est excusé devant la Haute Cour pour avoir diffamé mes deux clients, Nelson et Nelsinho Piquet," a déclaré l’avocat des Piquet, Dominic Crossley.
"Ils ont tout deux été traité effroyablement par le Renault F1 Team quand ils ont osé révéler le scandale ; et Nelsinho a été terriblement maltraité au cours de sa courte carrière en Formule 1."
De son côté, l’équipe Renault F1 a renouvelé ses excuses au sujet de ce terrible scandale.
"L’équipe accepte - comme elle l’avait fait devant le Conseil Mondial du Sport Automobile - le fait que les allégations de Nelson Piquet Junior ne sont pas fausses. Nous acceptons aussi le fait que M. Piquet Jr et son père n’ont pas inventé ces allégations pour faire chanter l’équipe," indique un communiqué.
"Nous tenons à présenter des excuses sans réserve à M. Piquet Jr et à son père pour la détresse et l’embarras que nous leur avons causé."
"Comme marque de sincérité de nos excuses et de nos regrets, nous avons convenu de leur verser une somme importante en vertu des dommages et intérêts pour diffamation, et nous sommes engagés à ne pas renouveler ces allégations dans le futur."
Mercedes était la plus rapide en 2010... Dans les stands
Cette saison, l’équipe Mercedes GP a été la plus grande déception parmi les top teams. Mais en 2010, la firme à l’étoile n’a pas perdu son temps sur tous les fronts.
En effet, une analyse menée par le magazine allemand Auto Motor und Sport a démontré que Mercedes était l’équipe la plus rapide et régulière en ce qui concerne les arrêts au stand.
Au cours des dix-neuf courses de la saison, l’écurie de Nico Rosberg et Michael Schumacher s’est montrée la plus rapide dans cet exercice à huit reprises. Elle devance Red Bull Racing (5) et la Scuderia Ferrari (3).
Tout au long de l’année, Mercedes a utilisé un système de diodes entièrement automatisé pour relâcher ses pilotes plutôt que le traditionnel homme à la sucette. Ce procédé offrirait un gain estimé à une demi-seconde.
Cependant, le record absolu de l’arrêt au stand le plus rapide cette année est à mettre au crédit de Red Bull Racing. A Monza, Sebastian Vettel n’est resté immobilisé à son stand que l’espace de 2,9 secondes !
Parmi les équipes les moins adroites dans cet exercice figurent Lotus, HRT et de façon plus surprenante Renault.
De la Rosa pourrait retrouver son poste chez McLaren
Toujours à la recherche d’un volant depuis son éviction de Sauber en septembre dernier, Pedro De la Rosa a de moins en moins de cartes en mains pour être au départ de la saison 2011.
L’Espagnol affûterait ainsi son plan B avec l’espoir de retourner chez McLaren Mercedes en tant que troisième pilote.
Même s’il garde en ligne de mire un possible baquet chez HRT, le pilote âgé de 39 ans a reconnu que les places restantes étaient plutôt "réservées à des pilotes qui amènent un sponsor".
"Si en fin de compte je dois être pilote de réserve ou essayeur, je le ferai, mais je veux d’abord tout faire pour essayer de courir" a-t-il ajouté.
Le quotidien sportif espagnol Diario AS affirme que Lewis Hamilton en personne aurait conseillé à son équipe de reprendre De la Rosa comme troisième pilote.
Un poste qu’il a occupé de 2003 à 2009 et qui lui a permis de disputer neuf Grand Prix à bord d’une McLaren Mercedes.
"Je suis serein parce que je sais ce que je ferai si je ne trouve pas d’équipe pour courir" a expliqué De la Rosa, renforçant cette hypothèse.
Depuis son départ de chez Sauber, il a mené des essais pour Pirelli avec une Toyota TF109.
La MP4-26 avance bien
Dans un peu moins de deux mois, les premiers essais libres de la saison 2011 du championnat de Formule 1 débuteront sur le circuit de Valence en Espagne. Ce sera probablement sur ce tracé que la MP4-26 effectuera ses premiers tours de roue. Une monoplace qui, selon l’équipe britannique, aura un design innovant.
En début d’année, McLaren-Mercedes avait créé la surprise en développant le F-duct, une technologie qui fut rapidement copiée par la majorité du plateau, mais qui sera malheureusement interdite en 2011.
"C’est de très bon augure. Nous ne pouvons pas dire grand-chose à ce sujet pour le moment, mais Doug [McKiernan, aérodynamicien en chef] et son équipe ont fait un excellent travail de création sur la plateforme aérodynamique de la voiture, et cela avance bien," a décalré Tim Goss, ingénieur en chef de la monoplace de 2010 de McLaren.
Felipe Massa victime d’un accident de bateau
La presse brésilienne rapporte que Felipe Massa a été victime le week-end dernier d’un accident de bateau. Le pilote de la Scuderia Ferrari est sain et sauf et en est quitte pour une belle frayeur.
Dimanche dernier, le yacht du Brésilien s’est échoué sur une plage de Perequê, près de Sao Paulo. Il était seul à bord du navire, qui n’a pas été épargné dans le choc, faisant de gros dégâts matériels.
Selon le journal Estado de Sao Paulo, Massa a été victime d’un malaise alors qu’il allait chercher des membres de sa famille pour partir se promener en mer.
Il aurait pris la décision lui-même d’échouer son bateau plutôt que mettre en périls d’autres plaisanciers dans une zone très fréquentée.
Secouru par des pêcheurs, Massa a été conduit à l’hôpital, où il a subi des examens médicaux qui n’ont rien révélé. Plus de peur que de mal donc, même si la cause de son malaise est pour le moment inconnue...
L’investissement victorieux de Red Bull en sport auto
David Coulthard a toujours cru en Red Bull. Débarqué de chez McLaren Mercedes après des années de politesses médias et de rasages et coupes de cheveux impeccables, l’expérimenté Ecossais arrive en 2005 chez Red Bull, nouveau venu dans le paysage de la F1 en tant qu’équipe. Déjà sponsor actif et influent de Sauber et Arrows auparavant, la marque de boisson énergisante de Dietrich Mateschitz entreprend une nouvelle phase dans sa démarche marketing de conquête mondiale ultra-agressive : s’attaquer, sérieusement, au top du sport automobile. « J’ai passé pas mal de temps avec beaucoup de monde dans le paddock à expliquer que Red Bull n’était pas juste une grande marque venue parader en F1 mais qu’il s’agissait d’un top team en devenir, voué à la victoire », explique aujourd’hui l’Ecossais.
« On m’a alors souvent répondu que tout n’était qu’une question d’argent et d’image. Mon point de vue est que pour faire de l’argent, il faut gagner ; et que Red Bull a compris ça. Je crois que venir en F1 en dépensant des centaines de millions d’euro et prétendre que ce n’est pas un investissement est une belle hypocrisie. Quelle que soit la motivation qui vous pousse à être le meilleur, l’essentiel est de le devenir. Et la preuve qu’il ne s’agit pas que d’une histoire d’argent est que nous sommes ici avec des victoires et des titres et que Toyota, par exemple, a disparu du paysage ».
D’emblée, Red Bull ne montre rien de semblable aux teams historiques bien installés. L’équipe se fait remarquer, comme on s’y attendait, par une image résolument glamour et communicative. Les cannettes grises et bleues circulent à foison dans le paddock, les soirées les plus excitantes et hype se tiennent aux frais de la marque autrichienne, et les cortèges de Formula Unas, bombes siliconées exhibitionnistes, défilent lors de chaque Grand Prix autour de la gigantesque Energy Station, motorhome duquel sort du bon son et rendant soudain les structures phares de Ferrari et McLaren bien modestes et old-fashioned... David Coulthard arbore une barbichette poivre et sel, le propulsant nouvelle icône mature et sexy du paddock pour ces dames et tous les autres prennent soudainement paradoxalement un coup de vieux en face du vieux DC, désormais papa, et fort à l’aise avec ses jeunes coéquipiers et guests arborant des casquettes de pompistes ou skaters US. Les communiqués de presse du team sont chargés de boutades, comic-strips et private jokes pour les habitués du paddock, qui se retrouvent également stars de la publication satirique mais bigrement bien documentée et équilibrée distribuée dans le paddock : le Red Bulletin. Bref, de l’extérieur, Red Bull a tout d’un team de communicants et stratèges marketing pour qui la seule importance est d’avoir deux voitures en piste afin de sortir l’artillerie lourde côté promo et montrer à quel point il est cool d’être en F1. Mais il n’en est rien.
Car derrière cette avalanche de réclame à l’américaine se cache toute une organisation : un savoir-faire hiérarchique germano-britannique diablement efficace, capable de cerner les priorités. Très rapidement, cette priorité portera un nom : Adrian Newey. Le directeur technique de Red Bull est un ingénieur aérodynamicien de génie, extrême dans ses designs redoutablement rapides mais parfois fragiles mécaniquement et en termes de fiabilité. L’homme a porté Williams et McLaren vers les sommets des titres mondiaux et se cherche après tant de succès un nouveau défi capable de l’exciter, tout comme Ross Brawn après lui, ayant fait le tour de la question du succès en boucle chez Ferrari (et Benetton). Arrivant durant l’intersaison 2005-2006 dans le team - avec un David Coulthard hyper agressif dans les négociations et se posant en agent de luxe - et rêvant de construire quelque chose de solide, il faudra cependant attendre 2007 avant de voir sa première monoplace aux couleurs du Taureau Rouge en piste.
La montée en puissance de Red Bull en séries monoplaces se fait aussi d’un point de vue politique et organisationnel. Red Bull a bâti toute une filière de montée en sport auto pour ses jeunes protégés. Formule BMW, F3 Euroseries, World Series by Renault, GP2 avec Arden : le chemin vers la F1 est ouvert pour les protégés de la marque lorsqu’ils sont en bons termes avec le boss. Tout en haut, l’écurie Minardi est rachetée est renommée Toro Rosso (Red Bull, en italien). Elle sera le laboratoire d’essais grandeur nature pour les jeunes loups voulant accéder au top du sport auto, et représente potentiellement pour Red Bull une façon de rentabiliser son investissement massif en cas d’éclosion d’un talent. Sebastian Vettel, Jaime Alguersuari, Scott Speed, et Sébastien Buemi bénéficieront du programme pour faire leurs premiers pas en F1 et y rester. Aujourd’hui, le Français Jean-Eric Vergne en profite et a pu faire ses premiers tours de roues en F1 en essais, après avoir remporté le titre de Champion de F3 Britannique avec Red Bull. Toro Rosso aura également permis d’aligner Sébastien Bourdais en F1 au moment où Red Bull avait besoin plus que jamais de promouvoir sa boisson en France avec la levée de l’interdiction de la vente de ses cannettes vitaminées sur le territoire.
Le respect de Red Bull est également gagné sur le plan politique pour ses prises de décisions osées. Du temps de la cohabitation entre Michelin et Bridgestone, les deux teams ne seront pas fournis par le même équipementier. Il en ira de même côté moteurs, Toro Rosso faisant le choix du bloc Ferrari, tandis que Red Bull s’équipera du propulseur Renault. Le partage du châssis et de la technologie Red Bull avec Toro Rosso, lorsque la réglementation technique le « permet », est également un sujet polémique récurrent, Williams menant la croisade anti-partage et craignant cet autre indépendant surpassant certains manufacturiers en termes de puissance de frappe. Les deux teams appartenant au géant de la boisson rejoindront également Ferrari, BMW Sauber, Toyota et Renault au moment de mettre la pression sur la FIA et de menacer de quitter le championnat du monde de F1 à la fin de la saison 2009 en cas de limitation des budgets des écuries selon une proposition faite par Max Mosley.
Aujourd’hui, après une saison 2009 lors de laquelle beaucoup d’observateurs du paddock s’accordent à dire que Red Bull a manqué une grosse occasion pour remporter un an plus tôt les deux titres mondiaux avec une machine déjà dominatrice sur l’ensemble de la saison, l’écurie est entrée dans l’histoire avec les sacres pilotes et constructeurs 2010. Reste à savoir combien de temps la structure sera en mesure de se maintenir au top et de créer sur le long terme une empreinte sur le sport automobile. Et si elle le souhaite réellement. Mais lorsque l’on regarde également les bons placements faits en WRC avec Loeb et Räikkönen (Citroën), ou les succès répétés du Volkswagen Touareg Red Bull au Dakar, de la Seat Leon en WTCC (avec Yvan Muller) ou encore le fantastique proto X1 réalisé pour Gran Turismo 5 par Adrian Newey, on est en droit de penser que Red Bull tient désormais les manettes pour rester au top aussi longtemps que la communication de la marque jugera son gigantesque investissement (1 milliard en 5 ans) nécessaire en Formule 1… Et si le prochain défi était l’endurance, avec un trio 24 Heures du Mans Coulthard-Räikkönen-Loeb dans un proto Red Bull ?
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Re: [Sport] Formule 1 : Saison 2010 !
Lun 13 Déc 2010 - 17:01
HRT serait à vendre, faute de voiture pour 2011
Cela ne serait guère étonnant et il fallait même s’y attendre : l’équipe espagnole HRT serait à vendre !
Après une première saison en Formule 1 où l’écurie avait davantage sa place en GP2 Series, les plus grands doutes planent quant à la présence de HRT sur les grilles de départ la saison prochaine.
La seule lueur d’espoir que possédait l’équipe, en s’associant avec Toyota, s’était déjà rapidement éteinte. Suite à des défauts de paiement, Toyota Motorsport avait décidé de cesser toute collaboration avec HRT, la laissant sans châssis et sans base pour l’an prochain !
Aujourd’hui, le journal espagnol Diario AS confirme que l’écurie se trouve "dans une situation délicate avec aucune voiture, aucune base, aucun pilote, aucun sponsor – seulement un moteur Cosworth" suite à la fin de sa collaboration avec Toyota.
Le quotidien indique que le propriétaire de HRT, Jose Ramon Carabante, aurait donc décidé de mettre son équipe en vente, ajoutant : "Il est évident que si Carabante trouve un acheteur, il se débarrassera de son écurie."
Massa n’a pas eu de malaise aux commandes de son bateau
Contrairement à ce qu’il avait été rapporté dans un premier temps par la presse brésilien hier soir, Felipe Massa n’a pas été victime d’un malaise et encore moins d’un accident de bateau.
Le journal brésilien Estado de Sao Paulo était visiblement mal informé. Il avait rapporté que le pilote Ferrari avait fait un malaise alors qu’il était aux commandes de son yacht dans une région maritime très fréquentée.
Afin de ne pas provoquer un accident et mettre en danger la vie d’autrui, le quotidien avait ajouté que Felipe Massa avait volontairement échoué son bateau sur la côte sud de Sao Paulo, l’endommageant grandement.
Ce matin, les journaux Lance et O Globo rapportent cependant une histoire quelque peu différente. C’est en réalité un capitaine de la Marina de Bertogia qui a eu un malaise alors qu’il était aux commandes du bateau de Felipe Massa. Le Brésilien n’était même pas à bord. Il attendait justement l’arrivée de son yacht en compagnie de sa famille.
Le porte-parole de Felipe Massa, Marcio Fonseca, a confirmé cette version des faits, soulignant que le capitaine n’avait pas été blessé : "Tout à coup, Felipe n’a plus pu parler avec lui. Felipe a accouru sur les lieux pour voir si tout allait bien. Il [le capitaine] a été emmené à l’hôpital mais il va bien, il n’a que quelques légères contusions."
En revanche, on ne peut pas en dire autant pour le yacht de Felipe Massa, les dégâts à la coque du bateau étant irréparables.
La FIA lève le bannissement des consignes d’équipe
La FIA a décidé de supprimer son l’article 39.1 du règlement sportif de la Formule 1 interdisant les consignes d’équipe.
L’autorité sportive de la Formule 1 avait déjà fait part de son intention de modifier la réglementation lorsque son Conseil Mondial du Sport Automobile s’était réuni pour discuter des consignes d’équipe utilisées par Ferrari lors du Grand Prix d’Allemagne.
Elle a maintenant annoncé que le bannissement interdisant les consignes d’équipe était levé à partir de la saison prochaine. Elle a toutefois mis en garde les écuries de veiller à ne pas ternir l’image de la Formule 1 si elles ont recours à des consignes, sinon quoi des pénalités tomberont.
"L’article interdisant les consignes d’équipe (39.1) est supprimé. Il est rappelé aux équipes que toute action de nature à jeter le sport dans le discrédit sera traitée en vertu de l’article 151c du Code Sportif International et d’autres dispositions pertinentes," a déclaré la FIA dans un communiqué.
Par ailleurs, elle a également annoncé que les transmissions radio des équipes seront rendues accessibles aux chaînes de télévision à partir de 2012.
Règlements 2011 à 2013 : tous les changements !
La FIA a validé les règlements qui seront en vigueur pour les saison 2011, 2012 et 2013 de Formule 1.
Comme attendu, elle a confirmé l’introduction d’un nouveau moteur à partir de 2013, soulignant son engagement à améliorer la longévité des moteurs. L’objectif vise également à satisfaire les besoins de l’industrie automobile en développement un moteur plus efficient.
Les V8 actuels de 2,4 litres cèderont donc leur place à un turbo de quatre cylindres de 1,6 litre à injection directe, avec une pression de suralimentation fixée à 500 bars, avec un maximum de 12.000 tours par minute. Les moteurs devront consommer 35% d’essence en moins par rapport à leur consommation actuelle. Ils devront également englober des systèmes de récupération d’énergie, tels que le KERS, afin de maintenir un niveau de performance similaire à ceux des V8 actuels.
Par ailleurs, les pilotes ne pourront plus utiliser que cinq moteurs par saison en 2013. Une limitation qui sera même revue à quatre à partir de 2014 et pour les saisons suivantes.
Modifications aux règlements sportif et technique pour 2011 :
- L’article interdisant les consignes d’équipe (39.1) est supprimé. Il est rappelé aux équipes que toute action de nature à jeter le sport dans le discrédit sera traitée en vertu de l’article 151c du Code Sportif International et d’autres dispositions pertinentes.
- La FIA surveillera la conduite des pilotes.
- La largeur de la voie rapide dans les stands sera limitée.
-Le directeur de course pourra fermer la voie des stands durant une course pour des raisons de sécurité.
- La réintroduction des pneus intermédiaires.
-Des pénalités seront appliquées aux pilotes qui n’utiliseront pas les deux spécifications de pneus pour le sec durant le Grand Prix.
- Les boîtes de vitesses devront tenir cinq Grands Prix consécutifs, au lieu de quatre.
- Une clarification sera apportée pour savoir quelles voitures pourront dépasser la voiture de sécurité.
- L’aileron arrière ajustable a été approuvé.
- Une meilleure définition du plan de référence et un renforcement des tests de flexibilité sur le châssis, surtout à l’avant du plan de référence.
- L’introduction de panneaux anti-intrusion pour protéger les jambes des pilotes.
Modifications aux règlements sportif et technique pour 2012 :
- Les communications des équipes seront rendues accessibles aux chaînes de télévision.
- L’essence devra utiliser en partie des éléments de la biomasse.
- Une limitation des triangles de suspension.
La FIA publiera les détails de ces modifications dans les prochains jours.
La ministre française des Sports frise le ridicule...
Loin de là l’envie de critiquer les propositions de la nouvelle ministre française des Sports, Chantal Jouanno, mais quand l’idée est des plus ridicules et touche la Formule 1, inutile de prendre des gants.
L’ancienne secrétaire d’état à l’Ecologie estime que la Formule 1 devrait payer une compensation carbone pour la pollution engendrée par les monoplaces qui liment le bitume des différents circuits de la planète.
Bien décidée à faire valoir sa proposition, elle a ainsi contacté le président de la FIA Jean Todt pour lui demander de réfléchir à la question. La Formule 1 a pourtant déjà fait un gros effort en matière d’environnement. La FIA a annoncé ce vendredi un moteur plus écologique à partir de 2013 qui devra réduire sa consommation en essence de 35%. En outre, il devra englober les systèmes de récupération d’énergie, tels que le KERS, et son essence devra contenir des composants produits à partir de la biomasse. Mais cela n’est visiblement pas assez aux yeux de la ministre des Sports.
"Un Grand Prix ne représente pas grand-chose en émission de gaz à effet de serre. [Mais] j’ai suggéré à Jean Todt, président de la Fédération internationale, d’engager une réflexion pour faire de la compensation carbone lors de tous les Grands Prix," a-t-elle déclaré au journal français L’Equipe.
Il faut dire que la ministre des Sports n’est pas à son premier galop d’essai quant il s’agit de Formule 1. Elle était déjà farouchement opposée au projet de construction d’un circuit à Flins, dans les Yvelines, qui était censé permettre le retour du Grand Prix de France. Et on le sait, l’opposition des écologistes et le manque de soutien des politiques ont en partie causé la mort du projet…
Que cela ne tienne, Chantal Jouanno a tenu à défendre son opposition au circuit de Flins : "J’avais critiqué le choix de créer un circuit sur la plus grande nappe phréatique d’Ile-de-France."
Il est facile de critiquer mais il est bien plus difficile de trouver une solution au problème. Alors, la nouvelle ministre des Sports a-t-elle une brillante idée pour faire revenir la France, l’un des berceaux du sport automobile, au calendrier de Formule 1 ? La réponse est évidemment non…
"Aujourd’hui, il faut savoir si la Fédération Française de Sport Automobile (FFSA) est capable de supporter le coût d’un Grand Prix. Si oui, sur quel site ?" a-t-elle précisé. Pour rappel, c’était justement la FFSA qui avait renoncé à l’organisation du Grand Prix de France à Magny-Cours, faute d’argent. On voit bien mal alors quelques années plus tard, avec la crise, comment il pourrait en être autrement…
Mais pourquoi des petits pays, comme la Belgique, parviennent-ils toujours à conserver leur Grand Prix au calendrier de Formule 1 face à l’arrivée des richissimes pays émergents ? Contrairement à la France, la Belgique ne possède pourtant pas le moindre constructeur automobile – on oublie Gilet – et son budget paraît ridicule par rapport à celui français.
Mais à l’inverse de la France, le circuit de Spa-Francorchamps peut compter sur l’appui des politiciens wallons. La Région wallonne a bien compris à quel point un Grand Prix était important pour la viabilité financière d’une région et l’image d’un pays sur la scène internationale. D’autant plus que le déficit de Spa-Francorchamps (5,15 millions d’euros cette année) reste toujours de loin inférieur à l’activité économique générée par le Grand Prix.
D’autres Grands Prix plus importants, comme l’Australie (qui a accusé une perte colossale de 46 millions de dollars cette année) ou le Canada, bénéficient également du soutien de leurs gouvernements pour les mêmes raisons. Même le contrat officialisant l’arrivée de la Russie au calendrier en 2014 a été signé par son Premier ministre Vladimir Poutine en personne.
Aussi longtemps que le Grand Prix de France continuera à susciter un manque de volonté politique, il est dès lors inutile de rêver au retour de la Formule 1 en France. L’événement ferait pourtant plus de bien à l’image du pays sur la scène internationale que la campagne exécrable des Bleus lors de la dernière Coupe du Monde…
Et il est inapproprié de rejeter la faute à la FFSA, qui possède des moyens limités et insuffisants pour organiser l’épreuve. Mais à une époque où la préoccupation du moment est de contenir le déficit budgétaire, ou de mettre l’accent sur l’écologique, on voit bien mal comment le Grand Prix de France pourrait susciter un quelconque intérêt des politiciens. Cela ne serait en effet pas profitable de dépenser de l’argent pour un Grand Prix aux yeux de l’opinion publique…
Ainsi, le constat est simple, maigre et déplorable. En 2011, la France n’aura pas de Grand Prix, pas un seul pilote et plus aucune équipe en Formule 1. Seuls les passionnés de Viry-Châtillon continueront à représenter les couleurs de la France, avec qui plus est un moteur performant qui équipera 25% du plateau.
La Corée primée au Gala de la FIA, Red Bull ironise
La FIA a fait preuve d’un certain sens de l’humour lors de son traditionnel gala, ce vendredi à Monaco, qui couronnait les champions de ses différents championnats.
Lors de la cérémonie, l’autorité sportive de la Formule 1 a remis le trophée du Promoteur de Course au Grand Prix de… Corée !
L’épreuve sud-coréenne avait pourtant bien failli ne pas avoir lieu cette saison, le circuit de Yeongam n’étant même pas terminé quand le circus de la Formule 1 y avait posé ses valises.
De plus, la FIA s’était mise en porte-à-faux vis-à-vis de son propre Code Sportif International en repoussant sans cesse l’inspection finale pour l’homologation du circuit. Le tracé avait finalement reçu le feu vert moins de quinze jours avant son Grand Prix inaugural, alors que le Code Sportif International stipule que l’homologation aurait dû être donnée au plus tard en juillet.
Par ailleurs, on a appris après le départ de la Formule 1 de Yeongam que certaines installations n’étaient même pas conformes. Ainsi, une course de Formule 3 qui devait avoir lieu dans les semaines suivant le Grand Prix avait dû être annulée.
Malgré tous ces éléments, qui ne plaident pourtant pas en faveur du promoteur de la course, c’est bien la Corée qui a raflé le trophée. Une récompense étonnante que Red Bull Racing n’a pas manqué de souligner sur sa page Twitter.
"Qui dit que la FIA n’a pas le sens de l’humour ? Avez-vous vu quelle course a obtenu le Trophée du Promoteur de Course ? Absolument génial," a précisé l’équipe championne du monde.
Volkswagen continue à jouer au chat et à la souris
La possible arrivée du groupe Volkswagen en Formule 1 est un serpent de mer auquel on s’est habitué depuis bientôt une décennie.
Après avoir laissé courir la rumeur d’une implication future, au travers d’une de ses deux filiales, Audi ou Porsche, le constructeur allemand avait finalement indiqué en novembre qu’il ne comptait certainement pas faire son entrée en Formule 1.
Mais voilà que l’hypothèse revient une énième fois à la surface, toujours au travers de déclarations émanant de la maison mère. Ainsi, Volkswagen a salué avec enthousiasme la décision entérinée par la FIA quant à la réglementation moteur qui entrera en vigueur en 2013.
"Les conditions pour une possible entrée du groupe Volkswagen ont été créées. Nous n’avons pas décidé quoi que ce soit, mais nous nous félicitons de la décision de la FIA," a lâché Hans-Joachim Stuck, ambassadeur de la marque et cité par différents médias allemands (Welt am Sonntag, Bild, rp-online.de, Motorsport-Total.com).
"La réglementation moteur est un bon point de départ pour Volkswagen en Formule 1. Ce n’est pas seulement une très bonne nouvelle pour la Formule 1, mais pour l’ensemble du sport automobile et cela l’emmène dans la bonne direction."
On peut se demander à quoi joue concrètement Volkswagen, à moins que la firme allemande ne soit réellement hésitante...
Cinq champions du monde en 2011, record égalé
Plus de quarante ans plus tard, la Formule 1 va égaler un record à l’occasion de la saison 2011. En effet, pas moins de cinq champions du monde seront au départ !
Il faut remonter à 1970 pour retrouver une telle trace dans l’histoire, lorsque Jack Brabham, John Surtees, Denny Hulme, Graham Hill et Jackie Stewart s’étaient affrontés.
La saison prochaine réunira donc cinq talents d’exception, qui pèsent au total douze titres mondiaux !
Sebastian Vettel (2010), Jenson Button (2009), Lewis Hamilton (2008), Fernando Alonso (2005, 2006) et Michael Schumacher (1994, 1995, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004) feront partie des grands favoris dans la lutte pour la couronne mondiale.
Tous devraient en effet disposer d’une monoplace compétitive puisqu’ils disposent chacun d’un baquet au sein d’une équipe de pointe. Marquée par les étoiles mondiales, 2011 sera-t-elle pour autant un cru sensationnel ?
En plus de ces pilotes, d’autres anciens champions auraient pu s’ajouter à ce quintet, si leur futur s’était à nouveau conjugué avec la Formule 1. On peut citer Kimi Räikkönen, un temps évoqué aux côtés de Robert Kubica chez Renault, mais également Jacques Villeneuve qui souhaitait monter sa propre écurie et fut évincé par la FIA.
Red Bull ne favorisera aucun de ses pilotes en 2011
Vendredi dernier, la FIA a décidé de ne plus interdire les consignes d’équipe en 2011 en retirant l’article 39.1 du règlement sportif de la Formule 1. Les écuries n’y ont pas toutes réagi d’une même voix.
Si la Scuderia Ferrari s’est félicitée de cette modification, chez Red Bull Racing rien ne changera pour autant. L’équipe continuera à ne favoriser aucun de ses deux pilotes, les laissant se battre en piste.
Ce fut le cas en 2010 et, malgré les risques que cela pouvait comporter, notamment en Turquie, l’écurie de la boisson énergétique a démontré qu’il était possible de remporter les deux titres mondiaux sans intervenir dans la gestion des pilotes.
"Je ne pense pas que cela change quelque chose pour nous. Nous apporterons le même soutien à nos deux pilotes l’an prochain, comme nous l’avons toujours fait," a déclaré Christian Horner au sujet de la légalisation des consignes d’équipes.
"L’important pour nous, c’est ce qu’ils font sur la piste. Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes à nos deux pilotes cette année et c’est aussi ce que nous ferons l’an prochain," a expliqué le team principal de Red Bull Racing à Autosport.
Horner s’est par ailleurs réjoui de la progression de Red Bull Racing depuis son arrivée en Formule 1.
"Nous ne sommes pas là depuis si longtemps, mais nous avons parcouru beaucoup de chemin en très peu de temps et le défi est désormais de construire sur ce succès et de remporter à nouveau le titre de champion du monde l’année prochaine. Ce sera un sentiment très particulier d’être à Bahreïn avec le numéro un sur la voiture et d’être tout en haut de la voie des stands."
Enfin, suite aux révélations de la semaine passée concernant l’état de santé de Mark Webber en fin de saison, Horner a voulu se montrer rassurant au sujet des relations entre le pilote australien et son équipe.
"Mark et moi nous connaissons depuis longtemps et c’est important pour lui de prendre du repos cet hiver, pour revenir plus fort et être complètement guéri. Je suis sûr qu’il reviendra encore plus fort en 2011."
L’ancien patron d’écurie Tom Walkinshaw est mort
L’ancien pilote automobile et patron d’écurie Tom Walkinshaw est mort dimanche. Il était âgé de 64 ans et souffrait d’un cancer.
L’Ecossais a dirigé trois équipes de Formule 1 au cours de sa carrière, prenant tour à tour les rênes de Benetton, Ligier et Arrows. Il a également connu un grand succès en endurance avec Jaguar.
Après avoir remporté en 1969 le titre de Champion d’Ecosse de Formule Ford, il s’est fait un nom en passant de l’autre côté du muret des stands et en créant TWR (Tom Walkinshaw Racing).
Avec TWR, il a mené le retour de Jaguar à la compétition automobile, ponctuée par deux succès au Mans en 1988 et 1990.
Engagé par Flavio Briatore en 1991 pour diriger la partie technique de Benetton, il a notamment fait venir un certain Ross Brawn avant d’être très influent dans l’arrivée de Michael Schumacher, qui remportera la couronne mondiale en 1994 et 1995.
En 1995, il prend les commandes de Ligier, qu’il souhaitait racheter à terme, mais ses ambitions de rachat sont un échec. Il file donc chez Arrows dès 1996 pour une histoire qui durera six années.
Une histoire qui aurait pu basculer en 1997 lorsque, après avoir frappé fort en recrutant le Champion du Monde en titre Damon Hill, ce dernier est à deux doigts de remporter le Grand Prix de Hongrie. Mais un ennui mécanique dans le dernier tour brise le possible miracle.
Par la suite, Arrows restera une équipe de seconde zone, habituée du fond de grille. En 2002, les soucis financiers ont définitivement raison des rêves de Walkinshaw et plongent l’équipe vers la faillite.
Atteint d’un cancer depuis de nombreuses années, Tom Walkinshaw était toujours impliqué dans le sport automobile, notamment dans le championnat australien de V8 Supercars.
Décès de l’ancien pilote belge Jacques Swaters
La Belgique a perdu ce vendredi l’un de ses plus anciens pilotes de Formule 1, Jacques Swaters, qui avait fièrement porté ses couleurs au début de la création du championnat.
La famille du pilote a annoncé que Jacques Swaters était décédé vendredi à l’âge de 84 ans d’une mort naturelle, dans son sommeil.
Il avait participé à sept Grands Prix de Formule 1 de 1951 à 1954 avec l’Ecurie Belgique et ensuite l’Ecurie Francorchamps, qu’il avait toutes deux créées. Jacques Swaters était surtout connu des amateurs pour ses liens étroits avec Enzo Ferrari. Il était ainsi devenu le premier importateur en Europe des célèbres bolides de Manarello.
ToileF1
Cela ne serait guère étonnant et il fallait même s’y attendre : l’équipe espagnole HRT serait à vendre !
Après une première saison en Formule 1 où l’écurie avait davantage sa place en GP2 Series, les plus grands doutes planent quant à la présence de HRT sur les grilles de départ la saison prochaine.
La seule lueur d’espoir que possédait l’équipe, en s’associant avec Toyota, s’était déjà rapidement éteinte. Suite à des défauts de paiement, Toyota Motorsport avait décidé de cesser toute collaboration avec HRT, la laissant sans châssis et sans base pour l’an prochain !
Aujourd’hui, le journal espagnol Diario AS confirme que l’écurie se trouve "dans une situation délicate avec aucune voiture, aucune base, aucun pilote, aucun sponsor – seulement un moteur Cosworth" suite à la fin de sa collaboration avec Toyota.
Le quotidien indique que le propriétaire de HRT, Jose Ramon Carabante, aurait donc décidé de mettre son équipe en vente, ajoutant : "Il est évident que si Carabante trouve un acheteur, il se débarrassera de son écurie."
Massa n’a pas eu de malaise aux commandes de son bateau
Contrairement à ce qu’il avait été rapporté dans un premier temps par la presse brésilien hier soir, Felipe Massa n’a pas été victime d’un malaise et encore moins d’un accident de bateau.
Le journal brésilien Estado de Sao Paulo était visiblement mal informé. Il avait rapporté que le pilote Ferrari avait fait un malaise alors qu’il était aux commandes de son yacht dans une région maritime très fréquentée.
Afin de ne pas provoquer un accident et mettre en danger la vie d’autrui, le quotidien avait ajouté que Felipe Massa avait volontairement échoué son bateau sur la côte sud de Sao Paulo, l’endommageant grandement.
Ce matin, les journaux Lance et O Globo rapportent cependant une histoire quelque peu différente. C’est en réalité un capitaine de la Marina de Bertogia qui a eu un malaise alors qu’il était aux commandes du bateau de Felipe Massa. Le Brésilien n’était même pas à bord. Il attendait justement l’arrivée de son yacht en compagnie de sa famille.
Le porte-parole de Felipe Massa, Marcio Fonseca, a confirmé cette version des faits, soulignant que le capitaine n’avait pas été blessé : "Tout à coup, Felipe n’a plus pu parler avec lui. Felipe a accouru sur les lieux pour voir si tout allait bien. Il [le capitaine] a été emmené à l’hôpital mais il va bien, il n’a que quelques légères contusions."
En revanche, on ne peut pas en dire autant pour le yacht de Felipe Massa, les dégâts à la coque du bateau étant irréparables.
La FIA lève le bannissement des consignes d’équipe
La FIA a décidé de supprimer son l’article 39.1 du règlement sportif de la Formule 1 interdisant les consignes d’équipe.
L’autorité sportive de la Formule 1 avait déjà fait part de son intention de modifier la réglementation lorsque son Conseil Mondial du Sport Automobile s’était réuni pour discuter des consignes d’équipe utilisées par Ferrari lors du Grand Prix d’Allemagne.
Elle a maintenant annoncé que le bannissement interdisant les consignes d’équipe était levé à partir de la saison prochaine. Elle a toutefois mis en garde les écuries de veiller à ne pas ternir l’image de la Formule 1 si elles ont recours à des consignes, sinon quoi des pénalités tomberont.
"L’article interdisant les consignes d’équipe (39.1) est supprimé. Il est rappelé aux équipes que toute action de nature à jeter le sport dans le discrédit sera traitée en vertu de l’article 151c du Code Sportif International et d’autres dispositions pertinentes," a déclaré la FIA dans un communiqué.
Par ailleurs, elle a également annoncé que les transmissions radio des équipes seront rendues accessibles aux chaînes de télévision à partir de 2012.
Règlements 2011 à 2013 : tous les changements !
La FIA a validé les règlements qui seront en vigueur pour les saison 2011, 2012 et 2013 de Formule 1.
Comme attendu, elle a confirmé l’introduction d’un nouveau moteur à partir de 2013, soulignant son engagement à améliorer la longévité des moteurs. L’objectif vise également à satisfaire les besoins de l’industrie automobile en développement un moteur plus efficient.
Les V8 actuels de 2,4 litres cèderont donc leur place à un turbo de quatre cylindres de 1,6 litre à injection directe, avec une pression de suralimentation fixée à 500 bars, avec un maximum de 12.000 tours par minute. Les moteurs devront consommer 35% d’essence en moins par rapport à leur consommation actuelle. Ils devront également englober des systèmes de récupération d’énergie, tels que le KERS, afin de maintenir un niveau de performance similaire à ceux des V8 actuels.
Par ailleurs, les pilotes ne pourront plus utiliser que cinq moteurs par saison en 2013. Une limitation qui sera même revue à quatre à partir de 2014 et pour les saisons suivantes.
Modifications aux règlements sportif et technique pour 2011 :
- L’article interdisant les consignes d’équipe (39.1) est supprimé. Il est rappelé aux équipes que toute action de nature à jeter le sport dans le discrédit sera traitée en vertu de l’article 151c du Code Sportif International et d’autres dispositions pertinentes.
- La FIA surveillera la conduite des pilotes.
- La largeur de la voie rapide dans les stands sera limitée.
-Le directeur de course pourra fermer la voie des stands durant une course pour des raisons de sécurité.
- La réintroduction des pneus intermédiaires.
-Des pénalités seront appliquées aux pilotes qui n’utiliseront pas les deux spécifications de pneus pour le sec durant le Grand Prix.
- Les boîtes de vitesses devront tenir cinq Grands Prix consécutifs, au lieu de quatre.
- Une clarification sera apportée pour savoir quelles voitures pourront dépasser la voiture de sécurité.
- L’aileron arrière ajustable a été approuvé.
- Une meilleure définition du plan de référence et un renforcement des tests de flexibilité sur le châssis, surtout à l’avant du plan de référence.
- L’introduction de panneaux anti-intrusion pour protéger les jambes des pilotes.
Modifications aux règlements sportif et technique pour 2012 :
- Les communications des équipes seront rendues accessibles aux chaînes de télévision.
- L’essence devra utiliser en partie des éléments de la biomasse.
- Une limitation des triangles de suspension.
La FIA publiera les détails de ces modifications dans les prochains jours.
La ministre française des Sports frise le ridicule...
Loin de là l’envie de critiquer les propositions de la nouvelle ministre française des Sports, Chantal Jouanno, mais quand l’idée est des plus ridicules et touche la Formule 1, inutile de prendre des gants.
L’ancienne secrétaire d’état à l’Ecologie estime que la Formule 1 devrait payer une compensation carbone pour la pollution engendrée par les monoplaces qui liment le bitume des différents circuits de la planète.
Bien décidée à faire valoir sa proposition, elle a ainsi contacté le président de la FIA Jean Todt pour lui demander de réfléchir à la question. La Formule 1 a pourtant déjà fait un gros effort en matière d’environnement. La FIA a annoncé ce vendredi un moteur plus écologique à partir de 2013 qui devra réduire sa consommation en essence de 35%. En outre, il devra englober les systèmes de récupération d’énergie, tels que le KERS, et son essence devra contenir des composants produits à partir de la biomasse. Mais cela n’est visiblement pas assez aux yeux de la ministre des Sports.
"Un Grand Prix ne représente pas grand-chose en émission de gaz à effet de serre. [Mais] j’ai suggéré à Jean Todt, président de la Fédération internationale, d’engager une réflexion pour faire de la compensation carbone lors de tous les Grands Prix," a-t-elle déclaré au journal français L’Equipe.
Il faut dire que la ministre des Sports n’est pas à son premier galop d’essai quant il s’agit de Formule 1. Elle était déjà farouchement opposée au projet de construction d’un circuit à Flins, dans les Yvelines, qui était censé permettre le retour du Grand Prix de France. Et on le sait, l’opposition des écologistes et le manque de soutien des politiques ont en partie causé la mort du projet…
Que cela ne tienne, Chantal Jouanno a tenu à défendre son opposition au circuit de Flins : "J’avais critiqué le choix de créer un circuit sur la plus grande nappe phréatique d’Ile-de-France."
Il est facile de critiquer mais il est bien plus difficile de trouver une solution au problème. Alors, la nouvelle ministre des Sports a-t-elle une brillante idée pour faire revenir la France, l’un des berceaux du sport automobile, au calendrier de Formule 1 ? La réponse est évidemment non…
"Aujourd’hui, il faut savoir si la Fédération Française de Sport Automobile (FFSA) est capable de supporter le coût d’un Grand Prix. Si oui, sur quel site ?" a-t-elle précisé. Pour rappel, c’était justement la FFSA qui avait renoncé à l’organisation du Grand Prix de France à Magny-Cours, faute d’argent. On voit bien mal alors quelques années plus tard, avec la crise, comment il pourrait en être autrement…
Mais pourquoi des petits pays, comme la Belgique, parviennent-ils toujours à conserver leur Grand Prix au calendrier de Formule 1 face à l’arrivée des richissimes pays émergents ? Contrairement à la France, la Belgique ne possède pourtant pas le moindre constructeur automobile – on oublie Gilet – et son budget paraît ridicule par rapport à celui français.
Mais à l’inverse de la France, le circuit de Spa-Francorchamps peut compter sur l’appui des politiciens wallons. La Région wallonne a bien compris à quel point un Grand Prix était important pour la viabilité financière d’une région et l’image d’un pays sur la scène internationale. D’autant plus que le déficit de Spa-Francorchamps (5,15 millions d’euros cette année) reste toujours de loin inférieur à l’activité économique générée par le Grand Prix.
D’autres Grands Prix plus importants, comme l’Australie (qui a accusé une perte colossale de 46 millions de dollars cette année) ou le Canada, bénéficient également du soutien de leurs gouvernements pour les mêmes raisons. Même le contrat officialisant l’arrivée de la Russie au calendrier en 2014 a été signé par son Premier ministre Vladimir Poutine en personne.
Aussi longtemps que le Grand Prix de France continuera à susciter un manque de volonté politique, il est dès lors inutile de rêver au retour de la Formule 1 en France. L’événement ferait pourtant plus de bien à l’image du pays sur la scène internationale que la campagne exécrable des Bleus lors de la dernière Coupe du Monde…
Et il est inapproprié de rejeter la faute à la FFSA, qui possède des moyens limités et insuffisants pour organiser l’épreuve. Mais à une époque où la préoccupation du moment est de contenir le déficit budgétaire, ou de mettre l’accent sur l’écologique, on voit bien mal comment le Grand Prix de France pourrait susciter un quelconque intérêt des politiciens. Cela ne serait en effet pas profitable de dépenser de l’argent pour un Grand Prix aux yeux de l’opinion publique…
Ainsi, le constat est simple, maigre et déplorable. En 2011, la France n’aura pas de Grand Prix, pas un seul pilote et plus aucune équipe en Formule 1. Seuls les passionnés de Viry-Châtillon continueront à représenter les couleurs de la France, avec qui plus est un moteur performant qui équipera 25% du plateau.
La Corée primée au Gala de la FIA, Red Bull ironise
La FIA a fait preuve d’un certain sens de l’humour lors de son traditionnel gala, ce vendredi à Monaco, qui couronnait les champions de ses différents championnats.
Lors de la cérémonie, l’autorité sportive de la Formule 1 a remis le trophée du Promoteur de Course au Grand Prix de… Corée !
L’épreuve sud-coréenne avait pourtant bien failli ne pas avoir lieu cette saison, le circuit de Yeongam n’étant même pas terminé quand le circus de la Formule 1 y avait posé ses valises.
De plus, la FIA s’était mise en porte-à-faux vis-à-vis de son propre Code Sportif International en repoussant sans cesse l’inspection finale pour l’homologation du circuit. Le tracé avait finalement reçu le feu vert moins de quinze jours avant son Grand Prix inaugural, alors que le Code Sportif International stipule que l’homologation aurait dû être donnée au plus tard en juillet.
Par ailleurs, on a appris après le départ de la Formule 1 de Yeongam que certaines installations n’étaient même pas conformes. Ainsi, une course de Formule 3 qui devait avoir lieu dans les semaines suivant le Grand Prix avait dû être annulée.
Malgré tous ces éléments, qui ne plaident pourtant pas en faveur du promoteur de la course, c’est bien la Corée qui a raflé le trophée. Une récompense étonnante que Red Bull Racing n’a pas manqué de souligner sur sa page Twitter.
"Qui dit que la FIA n’a pas le sens de l’humour ? Avez-vous vu quelle course a obtenu le Trophée du Promoteur de Course ? Absolument génial," a précisé l’équipe championne du monde.
Volkswagen continue à jouer au chat et à la souris
La possible arrivée du groupe Volkswagen en Formule 1 est un serpent de mer auquel on s’est habitué depuis bientôt une décennie.
Après avoir laissé courir la rumeur d’une implication future, au travers d’une de ses deux filiales, Audi ou Porsche, le constructeur allemand avait finalement indiqué en novembre qu’il ne comptait certainement pas faire son entrée en Formule 1.
Mais voilà que l’hypothèse revient une énième fois à la surface, toujours au travers de déclarations émanant de la maison mère. Ainsi, Volkswagen a salué avec enthousiasme la décision entérinée par la FIA quant à la réglementation moteur qui entrera en vigueur en 2013.
"Les conditions pour une possible entrée du groupe Volkswagen ont été créées. Nous n’avons pas décidé quoi que ce soit, mais nous nous félicitons de la décision de la FIA," a lâché Hans-Joachim Stuck, ambassadeur de la marque et cité par différents médias allemands (Welt am Sonntag, Bild, rp-online.de, Motorsport-Total.com).
"La réglementation moteur est un bon point de départ pour Volkswagen en Formule 1. Ce n’est pas seulement une très bonne nouvelle pour la Formule 1, mais pour l’ensemble du sport automobile et cela l’emmène dans la bonne direction."
On peut se demander à quoi joue concrètement Volkswagen, à moins que la firme allemande ne soit réellement hésitante...
Cinq champions du monde en 2011, record égalé
Plus de quarante ans plus tard, la Formule 1 va égaler un record à l’occasion de la saison 2011. En effet, pas moins de cinq champions du monde seront au départ !
Il faut remonter à 1970 pour retrouver une telle trace dans l’histoire, lorsque Jack Brabham, John Surtees, Denny Hulme, Graham Hill et Jackie Stewart s’étaient affrontés.
La saison prochaine réunira donc cinq talents d’exception, qui pèsent au total douze titres mondiaux !
Sebastian Vettel (2010), Jenson Button (2009), Lewis Hamilton (2008), Fernando Alonso (2005, 2006) et Michael Schumacher (1994, 1995, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004) feront partie des grands favoris dans la lutte pour la couronne mondiale.
Tous devraient en effet disposer d’une monoplace compétitive puisqu’ils disposent chacun d’un baquet au sein d’une équipe de pointe. Marquée par les étoiles mondiales, 2011 sera-t-elle pour autant un cru sensationnel ?
En plus de ces pilotes, d’autres anciens champions auraient pu s’ajouter à ce quintet, si leur futur s’était à nouveau conjugué avec la Formule 1. On peut citer Kimi Räikkönen, un temps évoqué aux côtés de Robert Kubica chez Renault, mais également Jacques Villeneuve qui souhaitait monter sa propre écurie et fut évincé par la FIA.
Red Bull ne favorisera aucun de ses pilotes en 2011
Vendredi dernier, la FIA a décidé de ne plus interdire les consignes d’équipe en 2011 en retirant l’article 39.1 du règlement sportif de la Formule 1. Les écuries n’y ont pas toutes réagi d’une même voix.
Si la Scuderia Ferrari s’est félicitée de cette modification, chez Red Bull Racing rien ne changera pour autant. L’équipe continuera à ne favoriser aucun de ses deux pilotes, les laissant se battre en piste.
Ce fut le cas en 2010 et, malgré les risques que cela pouvait comporter, notamment en Turquie, l’écurie de la boisson énergétique a démontré qu’il était possible de remporter les deux titres mondiaux sans intervenir dans la gestion des pilotes.
"Je ne pense pas que cela change quelque chose pour nous. Nous apporterons le même soutien à nos deux pilotes l’an prochain, comme nous l’avons toujours fait," a déclaré Christian Horner au sujet de la légalisation des consignes d’équipes.
"L’important pour nous, c’est ce qu’ils font sur la piste. Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes à nos deux pilotes cette année et c’est aussi ce que nous ferons l’an prochain," a expliqué le team principal de Red Bull Racing à Autosport.
Horner s’est par ailleurs réjoui de la progression de Red Bull Racing depuis son arrivée en Formule 1.
"Nous ne sommes pas là depuis si longtemps, mais nous avons parcouru beaucoup de chemin en très peu de temps et le défi est désormais de construire sur ce succès et de remporter à nouveau le titre de champion du monde l’année prochaine. Ce sera un sentiment très particulier d’être à Bahreïn avec le numéro un sur la voiture et d’être tout en haut de la voie des stands."
Enfin, suite aux révélations de la semaine passée concernant l’état de santé de Mark Webber en fin de saison, Horner a voulu se montrer rassurant au sujet des relations entre le pilote australien et son équipe.
"Mark et moi nous connaissons depuis longtemps et c’est important pour lui de prendre du repos cet hiver, pour revenir plus fort et être complètement guéri. Je suis sûr qu’il reviendra encore plus fort en 2011."
L’ancien patron d’écurie Tom Walkinshaw est mort
L’ancien pilote automobile et patron d’écurie Tom Walkinshaw est mort dimanche. Il était âgé de 64 ans et souffrait d’un cancer.
L’Ecossais a dirigé trois équipes de Formule 1 au cours de sa carrière, prenant tour à tour les rênes de Benetton, Ligier et Arrows. Il a également connu un grand succès en endurance avec Jaguar.
Après avoir remporté en 1969 le titre de Champion d’Ecosse de Formule Ford, il s’est fait un nom en passant de l’autre côté du muret des stands et en créant TWR (Tom Walkinshaw Racing).
Avec TWR, il a mené le retour de Jaguar à la compétition automobile, ponctuée par deux succès au Mans en 1988 et 1990.
Engagé par Flavio Briatore en 1991 pour diriger la partie technique de Benetton, il a notamment fait venir un certain Ross Brawn avant d’être très influent dans l’arrivée de Michael Schumacher, qui remportera la couronne mondiale en 1994 et 1995.
En 1995, il prend les commandes de Ligier, qu’il souhaitait racheter à terme, mais ses ambitions de rachat sont un échec. Il file donc chez Arrows dès 1996 pour une histoire qui durera six années.
Une histoire qui aurait pu basculer en 1997 lorsque, après avoir frappé fort en recrutant le Champion du Monde en titre Damon Hill, ce dernier est à deux doigts de remporter le Grand Prix de Hongrie. Mais un ennui mécanique dans le dernier tour brise le possible miracle.
Par la suite, Arrows restera une équipe de seconde zone, habituée du fond de grille. En 2002, les soucis financiers ont définitivement raison des rêves de Walkinshaw et plongent l’équipe vers la faillite.
Atteint d’un cancer depuis de nombreuses années, Tom Walkinshaw était toujours impliqué dans le sport automobile, notamment dans le championnat australien de V8 Supercars.
Décès de l’ancien pilote belge Jacques Swaters
La Belgique a perdu ce vendredi l’un de ses plus anciens pilotes de Formule 1, Jacques Swaters, qui avait fièrement porté ses couleurs au début de la création du championnat.
La famille du pilote a annoncé que Jacques Swaters était décédé vendredi à l’âge de 84 ans d’une mort naturelle, dans son sommeil.
Il avait participé à sept Grands Prix de Formule 1 de 1951 à 1954 avec l’Ecurie Belgique et ensuite l’Ecurie Francorchamps, qu’il avait toutes deux créées. Jacques Swaters était surtout connu des amateurs pour ses liens étroits avec Enzo Ferrari. Il était ainsi devenu le premier importateur en Europe des célèbres bolides de Manarello.
ToileF1
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