[Actualité] Groupe PSA Peugeot-Citroën

Citroën expose cette semaine au Salon International Automobile de Genève (du 3 au 15 mars) un concept C3 Picasso équipé du système Stop & Start (de l'équipementier Valeo) de deuxième génération.
Disponible aussi bien en essence qu'en diesel, ce système utilisera toujours la technologie de l'alterno-démarreur tout en récupérant de l'énergie au freinage et lors des décélérations. Le concept exposé présente un niveau d'émission réduit à 110 grammes/km de CO2. Citroën compte proposer cette technologie "micro-hybride" dès 2010.

A Genève, Citroën expose aussi son concept car C4 WRC "HYbrid4" déjà observé au salon de Paris l'an dernier.
Cette voiture de rallye "écolo" intègre une nouvelle technologie hybride diesel baptisée "HYmotion4" et offrant 4 roues motrices. Cette chaîne de traction hybride diesel, équipera certains des véhicules des gammes moyennes et hautes de Peugeot et Citroën commercialisés en 2011.

PSA et BMW pourraient accentuer leur coopération/presse :

FRANCFORT, 5 mars (Reuters) - PSA Peugeot-Citroën et BMW < BAY.MOTOREN WERKE AG ST > pourraient accentuer leur coopération, rapporte le Süddeutsche Zeitung dans son édition de vendredi, citant des propos tenus par Christian Streiff, président du directoire du constructeur automobile français.

Streiff déclare que PSA pourrait fournir davantage de moteurs à BMW, écrit le journal allemand.

PSA fournit déjà les moteurs diesel de la gamme Mini de BMW.

(Ralf Banser, version française Nicolas Delame) Service Economique. Tel 01 49 49 53 87. Reuters Messaging : nicolas.delame.reuters.com@reuters.net)

L'ancien président de BMW France, Nicolas Wertans, 40 ans, a rejoint aujourd'hui le groupe automobile français PSA Peugeot Citroën.
"Après un parcours d'intégration dans le groupe, il sera nommé à un poste de responsabilité à la marque Peugeot", sous l'autorité de Jean-Philippe Collin, directeur général de la marque, a indiqué PSA.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole de PSA n'a pas souhaité préciser la nature de ses futures fonctions.

Un spécialiste des fusions-acquisitions, Barnaby Noble, a rejoint la direction financière du groupe PSA Peugeot Citroën lundi 9 mars en tant que directeur stratégie et business development. Cet ancien de Crédit Suisse First Boston et du fonds d'investissement Permira occupait depuis 2005 le poste de vice-président responsable des fusions-acquisitions chez Alstom. De là à extrapoler que PSA nourrit des projets de fusion-acquisition...

Est-ce l'étincelle qui a déclenché d'improbables rumeurs de fusion entre Renault et PSA ? Mercredi, cette rumeur faisait fortement grimper les titres des deux constructeurs à la Bourse de Paris.

Quelle que soit sa stratégie, PSA a avant tout besoin d'argent. Le groupe négocie actuellement un prêt syndiqué d'un à 1,2 milliard d'euros auprès des banques. Il en a déjà deux en cours, pour un montant total de 2,4 milliards.

Paris Match. Comment se porte PSA, dans un marché en chute libre?

Le mieux possible, compte tenu de la crise, unique par sa profondeur et sa durée. Nous avons été les plus pessimistes de tout le secteur automobile, en supposant une baisse de 20% du marché européen pour 2009 – et de 10 à 15% pour le marché mondial.
Le groupe est paré pour résister à ce climat exécrable, grâce à un plan mis en place dès mon arrivée, en 2007. Il nous a permis d’économiser 1 milliard d’euros dès 2007 et 1,4 milliard en 2008. Aucun constructeur automobile au monde ne peut en dire autant !
Voilà pourquoi nous pouvons prendre ce virage dans de bonnes conditions, même si le marché devait se détériorer davantage. Et le groupe a dans ses gènes la culture de l’efficacité, de la rapidité, du résultat. Sans jamais mépriser les hommes. Tout se fait dans le respect des salariés : les 14 000 départs enregistrés en deux ans se sont effectués sur la base du seul volontariat.

Votre management est remis en question. On vous reproche d’agir comme à Saint-Gobain, votre ex-entreprise. Et de ne pas connaître grand-chose à l’automobile...

Vous savez, en deux ans, si on n’a rien appris d’un nouveau secteur, c’est qu’on est vraiment mauvais ! Je ne calque pas Saint-Gobain sur Peugeot Citroën. Je ne suis pas rentré dans ce groupe comme un étranger, même si mes réflexes en temps de récession ont été acquis lors de périodes de crises précédentes.

Des rumeurs font état d’une “hémorragie” de dirigeants chez PSA?

Faux! Deux des membres du comité de direction sont partis, l’un en retraite, l’autre pour diriger le Fonds stratégique d’investissement... Ce n’est pas sérieux : 90 % du management du groupe est toujours là.

Certains experts s’interrogent sur vos choix de produits. A raison?

Dans l’automobile, compte tenu du montant des investissements et du délai des projets, on prend la suite du plan déjà en place. Je ne le regrette pas : le C3 Picasso était dans les cartons. C’est un modèle formidable, une véritable voiture anti-crise.
Nous sommes très fiers aussi de la Peugeot 3008, à la croisée du monospace et du 4x4.
La voiture low cost, symbolisée par la 206 + (un modèle entre la 107 et la 207), est une idée originale, très bien accueillie. Hier soir, j’ai même vu un garagiste qui m’a dit tout le bien qu’il en pensait !
A l’opposé, la stratégie premium de Citroën repose sur la différence, avec la mythique DS. Les concurrents l’étudient à fond et sont très préoccupés...

Mais elle est qualifiée de voiture “de niche”. Pas le modèle que PSA pourrait vendre à des centaines de milliers d’exemplaires.

Attendons 2010, pour voir combien de DS3 nous vendrons. Ma conviction est qu’elle ira largement au-delà des performances d’un véhicule de niche.

C’est-à-dire plus de 150 000 voitures vendues?

Vous allez un peu loin ! La grande série, ce sera la mission du modèle qui succédera à la C3. Il sera splendide, vous verrez.
Le plan gouvernemental prévoit 3 milliards d’euros d’aide pour Peugeot. Du côté de l’Etat, on s’étonne de votre “manque de réactivité”, puisqu’il a fallu attendre la veille de la présentation du plan pour obtenir un accord.
PSA n’a jamais joué les abonnés absents! Nous étions quatre à négocier, sur la brèche en permanence. Au prix de moments de forte tension, nous avons été un bon partenaire pour l’Etat français, qui, de son côté, a fait un travail colossal pour consolider la filière automobile. Là encore, je récuse totalement ces rumeurs.
Si les négociations ont duré jusqu’à 22h30 le dimanche 8 février au soir, c’est que je me suis battu jusqu’au bout pour obtenir un taux d’intérêt de 6%.

Avez-vous été “pris en tenaille” entre vos actionnaires – la famille Peugeot, refusant de s’engager par écrit sur le fait de ne pas licencier – et les représentants de l’Etat?

Absolument pas. J’ai le soutien de mes actionnaires, dont celui de Thierry Peugeot, président du conseil de surveillance, aujourd’hui comme lors de mon accident de santé en 2008. J’ai fait mon travail de manager, avec un actionnaire solide et fidèle. Et je ne garde aucun mauvais souvenir de ces négociations, sauf peut-être le manque de sommeil !

Les personnes qui évoquent votre prochain départ se trompent-elles?

Mes actionnaires me font confiance. Je suis trop concentré sur la gestion de cette crise pour me soucier des rumeurs, même déplaisantes à mon égard.

Le Point : Vous sentez-vous menacé ?

Christian Streiff : J'entends les rumeurs, mais elles ne m'atteignent pas. J'ai le soutien du président du conseil de surveillance, Thierry Peugeot, et des autres membres du conseil. Je suis concentré sur la gestion de la crise et uniquement sur cela. Ce qui inclut les problèmes de management existant dans toutes les entreprises et, je vous assure, pas plus chez PSA qu'ailleurs !

On dit que vous avez un mode de gestion clanique. Que vous ne gouvernez qu'avec Isabel Marey-Semper, directrice financière...

C'est ridicule. Que faites-vous du directoire ? Evidemment, depuis quelques semaines, ma priorité numéro un n'est plus seulement de faire des voitures mais aussi de trouver de l'argent... Je me bats pour obtenir des prêts et des crédits, et je le fais avec la directrice financière, dont c'est la responsabilité.

Vous avez la réputation d'être un patron aux méthodes de management brutales ?

C'est faux, je respecte mes collaborateurs. J'ai ma méthode qui est d'animer, d'entraîner et de demander à chacun le maximum. Mais sachez que j'estime les hommes du groupe pour leurs compétences et leur engagement. On a des objectifs, il faut les atteindre, c'est tout. Je mets l'entreprise sous tension, c'est vrai. D'ailleurs, une fois que la crise sera derrière nous, j'adapterai mon management à la situation nouvelle. Mais je refuse cette image totalement excessive qu'on me donne ! Evidemment, je demande beaucoup, le maximum de ce qui peut être fait. Mais en donnant à chacun les moyens d'atteindre les objectifs.

Quels sont vos rapports avec la famille Peugeot ?

Ils sont excellents. Je suis heureux d'avoir un actionnaire comme la famille Peugeot. Je travaille avec Thierry Peugeot, président du conseil de surveillance de PSA, dans un climat de confiance. On se voit chaque jour. Il m'a également beaucoup soutenu lors de mon accident de santé l'an dernier, épisode qui est d'ailleurs maintenant clairement derrière moi. A aucun moment je n'ai senti de divergences entre lui et moi.

Pensez-vous être victime d'un complot ?

Je n'en sais rien, je n'y réfléchis pas trop. Je suis concentré sur mon travail. Je m'occupe de voitures et pas de rumeurs ! Je suis chargé d'un groupe magnifique qui doit traverser cette crise et en sortir renforcé. C'est mon seul objectif M. B.

LeBlogAuto.fr a écrit: Les rumeurs enflent sur une possible fusion entre Fiat et PSA.
Lesquelles ne seraient que de "vulgaires" supputations si l’on en croit les propos même du constructeur automobile italien.

Citant des sources financières, le quotidien Il Sole 24 Ore avait pour sa part rapporté vendredi qu’un projet de cet ordre avait été élaboré par la banque d’investissement italienne Mediobanca et par un conseiller en stratégie.

Premières conséquences : la valeur des titres Fiat et PSA Peugeot Citroën ont nettement grimpé en Bourse vendredi matin. Le but ultime ?
Dans le but de faire taire les rumeurs, Fiat a assuré vendredi qu’il n’allait pas soumettre d’opération de fusion avec un autre groupe du secteur automobile à son conseil d’administration.
Le groupe a toutefois répéter qu’il "examine, dans le cadre de l’évolution normale de la gestion, toute opportunité d’accords de diverses formes afin d’obtenir des synergies productives et accéder à de nouveaux marchés".

Les "puristes" noteront que le constructeur italien se "défend" uniquement de s’associer avec un autre géant de l’automobile …. sans mettre totalement de côté toute idée de fusion … soyons précis.

Dans son édition de vendredi, le quotidien Il Sole 24 Ore affirmait pour sa part qu"un plan de fusion avec PSA Peugeot Citroën aurait déjà été ébauché avec l’assistance de Mediobanca, d’un consultant en stratégie et Sergio Marchionne", le patron de Fiat. Laissant entendre que ce dernier "serait en train d’évaluer si et quand il pourrait le présenter au conseil d’administration".

Rappelons que FIAT vient d’obtenir l’ouverture d’une nouvelle ligne de crédit de 1 milliard d’euros. Cette dernière aura une durée triennale et devrait servir à répondre aux exigences financières du groupe.
Il Sole 24 Ore avait indiqué pour sa part que l’administrateur délégué de Fiat, Sergio Marchionne, réfléchissait à l’opportunité de soumettre un projet de fusion avec PSA au conseil d’administration de son groupe.

Côté PSA, un porte-parole du groupe a déclaré que la firme sochalienne avait "pris le parti de ne pas commenter les rumeurs de fusion entre constructeurs", tout en ajoutant que son Président avait récemment affirmé que ce n’était pas "le bon moment" pour un projet de cette sorte.

A l’origine des rumeurs, des informations fournies par PSA le mois dernier, indiquant que le groupe discutait avec tous ses partenaires. La presse italienne avait déjà évoqué ces derniers mois l’éventualité d’une fusion Fiat/PSA. Les deux groupes collaborent depuis 1978 et produisent des monospaces et utilitaires légers sur des plates-formes communes en Italie et en France.

En dehors de Fiat, un rapprochement avec BMW ou Mitsubishi avaient également été évoqués.

Nous sommes maintenant en mesure de vous confirmer l'arrivée prochaine d'une nouvelle déclinaison du V6 HDi. Référencée depuis quelques semaines dans la base de données Service Box PSA sous le nom de code DT20C, cette motorisation équipera les Peugeot 407, Coupé 407, Citroën C5 et C6. Fruit de la coopération entre le groupe PSA Peugeot Citroën et Ford, ce 3 litres diesel délivre une puissance de 240ch à 4000tr/mn et un couple de 500 Nm dès 2000 tr/mn. Il bénéficie des toutes dernières innovations : double turbo séquentiel parallèle, une pression d'injection de 2000 bars, injecteurs piézo-électriques, cinq injections par cycle de combustion, bougies de préchauffage céramiques, etc.