[Actualité] Groupe Stellantis

ABC a écrit:Je vais me faire allumer, mais ils auraient pu la vendre comme une Citroën C1 ça aurait eu plus de sens que de lancer encore une nouvelle marque

Leapmotor devient la quinzième marque de Stellantis

https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/14/leapmotor-devient-la-quinzieme-marque-de-stellantis_6233262_3234.html

C’est acté. Sept mois après avoir annoncé son entrée au capital du constructeur chinois de voitures électriques Leapmotor, Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis, se félicite d’avoir finalisé l’opération. Et, déjà, il propose aux concessionnaires de vendre cette nouvelle marque aux côtés des quatorze autres que comprend le groupe, depuis la fusion de PSA avec Fiat Chrysler : Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Peugeot, Ram et Vauxhall. Deux cents seraient prêts à se lancer. La première région du monde où seront distribuées les « wattures » chinoises sera l’Europe. Suivront, en 2025, l’Amérique du Sud, le Moyen-Orient et l’Afrique, ainsi que l’Asie.



Dès septembre, deux modèles seront disponibles dans neuf pays d’Europe (France, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Espagne, Portugal, Belgique, Grèce et Roumanie) : la petite T03, une voiture qui « se compare à la Fiat 500 électrique », explique Zhu Jiangming, le fondateur de Leapmotor, et le SUV compact C10, qu’il met en face de l’ID.4 de Volkswagen.

Quels seront les prix de ces modèles ? Carlos Tavares qui les juge « ingénieux et abordables », n’en dit rien pour l’instant, laissant la décision, dit-il, aux équipes de Leapmotor International, la société qu’il détient à 51 % avec son partenaire et qui est chargée de la commercialisation des modèles hors de Chine. Mais il donne un indice : la ë-C3, Citroën électrique vendue à 23 000 euros, est une voiture de segment B, alors que la T03 est une voiture de segment A. Elle doit donc moins chère, à moins de 20 000 euros.

« Profiter de la dynamique »
Stellantis compte apporter au groupe chinois un atout indispensable pour rassurer les clients français : l’accès aux pièces détachées et à la réparation des véhicules, grâce à son réseau. Un coup de pouce à l’arrivée des importations chinoises, qui soulèvent de nombreuses interrogations. « Que cela me plaise ou pas, les groupes chinois vont prendre des parts de marché en Europe. Autant être opportuniste et profiter de la dynamique », assume Carlos Tavares, qui refuse d’être présenté comme le cheval de Troie des groupes chinois et estime que, avec ou sans Stellantis, ces constructeurs capteront « 10 % du marché européen cette année ».



Ces nouvelles marques asiatiques ont déjà fait un bond en notoriété parmi les candidats à l’achat de « wattures » en Europe, selon une enquête menée par le cabinet de conseil AlixPartners auprès de 9 000 personnes dans huit pays : « En France, 57 % d’entre eux connaissent au moins une marque – parmi eux, 25 % connaissent BYD, 15 % NIO, 13 % Leapmotor, 10 % Li Auto. C’est même 71 % en Allemagne. En Europe, la notoriété des marques chinoises est particulièrement élevée dans la tranche d’âge des 18-35 ans (entre 72 % et 74 %) », note Alexandre Marian, associé chez AlixPartners en charge de l’automobile.

Les véhicules Leapmotor – 144 155 produits en 2023 – seront-ils importés de Chine ou, à terme, assemblés dans les usines de Stellantis ? La question n’est pas tranchée, selon Carlos Tavares, qui se veut « pragmatique ». Leapmotor International décidera d’importer les véhicules ou de produire localement « en fonction de l’analyse de rentabilité qui sera faite », précise le dirigeant de Stellantis. L’usine qui pourrait assembler ces modèles n’est pas choisie, mais, selon l’agence Reuters, plusieurs sources évoquent le site de Tychy en Pologne.



Il faut donc attendre de savoir si l’Europe, en conclusion de son enquête sur les subventions à l’industrie automobile chinoise, décidera de relever ses droits de douane, et à quelle hauteur. Carlos Tavares, qui estime l’écart de coûts à 40 %, n’exclut pas que, même après une hausse, l’importation reste toujours rentable. En revanche, Stellantis, très présent sur le marché nord-américain, où le président des Etats-Unis, Joe Biden, a annoncé son intention de porter les taxes douanières à 100 % sur l’automobile chinoise, n’y distribuera pas de voitures chinoises.

Just1 a écrit: En France, 25 % connaissent BYD, 15 % NIO, 13 % Leapmotor, 10 % Li Auto.

Lulu a écrit:

Just1 a écrit: En France, 25 % connaissent BYD, 15 % NIO, 13 % Leapmotor, 10 % Li Auto.

Comment peut-on croire qu'1 français sur 10 connait Li Auto.

Lulu a écrit:Déjà, il serait intelligent d'utiliser un vieux nom du portefeuille Stellantis, du genre Innocenti, Autobianchi, Ambassador ou encore Talbot

Lulu a écrit:

Just1 a écrit: En France, 25 % connaissent BYD, 15 % NIO, 13 % Leapmotor, 10 % Li Auto.

Je ne crois absolument pas à ces taux de notoriété, la plupart des gens qui ont répondu oui voulaient sûrement faire genre de s'y connaitre en bagnoles

Comment peut-on croire qu'1 français sur 10 connait Li Auto. La tête de liste de certains grands partis candidats aux européennes ont des taux de notoriété dans ces eaux là