2019 - [Renault] Clio V (BJA)

Une BVM6 sur une citadine, c'est plutôt une très mauvaise idée je trouve. J'avais trouvé ça hyper chiant au quotidien sur ma Laguna (c'est pour ça que je suis passé à la boite automatique). Sur une citadine, ça doit être une vraie purge.

Avec des premiers rapports rapprochés pourquoi pas... la 6ieme n'est exploitable que sur autoroute... après oui 10cv de moins à voir. La version Nissan de 117cv serait la bienvenue.

JB.AAEL a écrit:Sans compter que il s’agit de 90ch sur le papier...Pour une homologation
Si on passe le véhicule au banc... il est fort probable qu’il soit au dessus....

German technical data report 12,2 s to 100 km/h which is same as Clio IV and worse than Tce100 for about 0,4 s I think. It will be probably much better on accelerations from 60-100, 90-120 km/h because of shorter gears. And I assume it's the same engine as the one in Juke with 117 HP so chip tune it to that and it must be pretty decent.

Les données techniques allemandes font état de 12,2 s à 100 km/h, ce qui est identique à la Clio IV et pire que le Tce100 pendant environ 0,4 s je pense. Elle sera probablement bien meilleure sur les accélérations de 60-100, 90-120 km/h à cause des rapports plus courts. Et je suppose que c'est le même moteur que celui du Juke avec 117 CV, donc il faut le régler sur ce moteur et il doit être plutôt correct.

Renault va lancer à compter du 5 octobre 2020 une "Série Très Limitée" intitulée Team Rugby, en prix nets sans conditions, sur Twingo SCe 65 à 9990 €, Clio Sce 65 à 12490 €, Zoé R110 à 20990 € (a priori en achat intégral, bonus écologique de 7000 € déduit) mais aussi sur Kadjar et Scénic.

Ces modèles sont basés sur les finitions entrée de gamme avec clim et radio pour Twingo et Clio, un peu à la manière des finitions "Pépite" vendues à une certaine époque. Les quantités seront très limitées puisque les concessionnaires ne pourront pas les commander, les dotations étant reversées directement par le constructeur auprès du réseau.

Ça ne concerne pas directement la voiture elle-même, il s'agit plutôt de l'image qu'on en a. Mais on en parle, de cette publicité pour la Clio E-tech, avec cette mère célibataire qui passe sa vie à remplacer le père absent, alors qu'en Angleterre Renault propose une publicité mettant en scène, carrément, deux mères ? Ou comment une publicité bien foutue peut brosser les conservateurs dans le sens du poil :

http://www.conduite-interieure.fr/2020/09/17/elles-rentraient-chez-elles-la-haut-dans-le-brouillard/

Euh, l'auteur de l'article, c'est Jankriss. Tu peux t'adresser à lui directement

AntiPsychoEdouard a écrit:lol l’analyse de l’article.
Pour moi ça s’appelle prendre les choses trop au sérieux et l’auteur ne voit qu’à travers le prisme de ses propres obsessions sexuelles.
Le point commun aux pubs c’est que la petite Renault accompagne la vie des gens de génération en génération.
Et mon avis c’est qu’on aurait très bien pu inverser les pubs françaises et anglaises. Les 2 histoires n’ont aucune raison d’être perçues différemment d’un côté ou de l’autre de la manche.

"On aurait pu", mais on n'a pas. On peut s'interroger, quand-même, sur les raisons qui font qu'en Angleterre le lancement de la Clio 5 s'est fait avec ce beau film, alors qu'en France on n'a eu droit qu'à ce spot très mièvre dans lequel on voyait un couple léviter dans les rues, sans qu'on puisse voir la voiture autour d'eux. Et comme je l'indique, ce n'est pas la première fois qu'une campagne internationale est modifiée spécifiquement pour la France pour en gommer la référence aux couples de même sexe.

Maintenant, c'est une interprétation, et comme toutes les interprétations, elle peut être fausse.

Enfin, je ne sais pas si c'est "obsessionnel", ni s'il s'agit "d'obsessions sexuelles". Disons qu'il me semble que n'importe qui peut observer l'avantage qu'il y a, en ce monde, à être un homme plutôt qu'une femme, et que c'est le monde plutôt que moi qui semble, sur ce point, avoir développé une certaine obsession. Mais là aussi je peux me tromper

Les raisons?

La part de marché de Renault en U.K qui doit être de 2-3% alors qu'en France, elle est de 17-20%.
Ce n'est certainement pas la même démarche publicitaire et cela serait presque logique, quand on y pense.

Après, je n'ai pas perçu du tout la pub Française de la même façon.

Le conservatisme et le patriarcat d'il y a 20ans et que l'on perçoit bien dans la pub est justement renversé à la fin, signe que les temps ont changés, c'est une époque révolue.
Le petit mec "dur" n'a pas reproduit le schéma classique de la "femme" qui doit jouer aux poupées.

Et quand à la mère qui aurait perdu tout ces attributs féminins, au contraire, elle continue d'assumer sa féminité puisqu'elle se retrouve en talon dans ce terrain défoncé. Elle accompagne justement ce schéma d'éducation conservateur de l'époque comme elle peut. Et, on suppose que c'est pas une partie de plaisir, bien au contraire. Elle pleure. Donc elle n'a pas pris les attributs du père remplaçant à 100%. Et à la fin, on voit même de la reconnaissance de son fils. Signe qu'il y a un basculement qui s'opère.

Petit pic de taquinerie pour Jankris.

Après, je trouve sympa de pouvoir étudier des publicités de voitures et de vouloir dénoncer des valeurs de patriarcat et de proner des valeurs inclusives et de genre.

Et en même temps, je trouve que c'est en totale inadéquation avec d'autres billets de Jankris qui admire le geste du designer qui est quand même souvent un homme, faut avouer (Ce sont les femmes qui s'occupent du design textile la plupart du temps).
Designers qui "souvent" persistent à véhiculer des valeurs de virilisme avec des voiture qui bondissent, avec des traits nerveux, des phares méchants et que Jankris fait l'éloge (Cela me fait penser à l'article de la C4 ou 2008, par exemple.)

Héhé,

Oui, évidemment, je suis forcément en porte-à-faux avec moi-même : je suis sensible à la question de l'égalité entre hommes et femmes, et dans le même temps, mes goûts spontanés vont vers des champs culturels qui sont clairement investis par les hommes. Et pour le moment, la façon dont les femmes investissent le champ automobile me semble leur demander de mettre leur féminité de côté pour devenir des mecs comme les autres (la première publicité pour le Peugeot 5008, dans laquelle le SUV était conduit d'une façon dont tout laissait supposer qu'il y avait un homme au volant, avant qu'on découvre le pot aux roses, puisqu'il était conduit par une femme (Tindiiiiiin !!) était un modèle du genre). Et à vrai dire, en tant que mec, je ne suis même pas sûr d'être légitime à parler de féminité dans le monde automobile. Ca fait un moment que j'ai dans les cartons un article sur Alexandra Mary Hirschi, meneuse de revue de Supercar Blondie, et que je le retiens parce que je n'arrive pas à trouver les mots tout à fait justes pour la présenter. Sans doute parce qu'elle-même joue avec les codes du genre, et qu'elle brouille astucieusement les cartes du genre, alliant une allure hyper féminisée, et un propos assez conforme à ceux que pourraient tenir des hommes face aux mêmes engins.

Après, ce qui m'intéressait dans le fond, c'était la timidité de la publicité française sur le terrain de la mise en avant des couples de même sexe. L'argument des parts de marché me semble assez juste, pour expliquer que Renault soit audacieux en Grande-Bretagne, où il n'y a effectivement pas grand chose à perdre. Mais j'avais montré qu'un phénomène semblable empêchait Volvo de communiquer sur cet axe en France, alors que la marque le fait sur les autres marchés européens. Signe qu'il y a quelque chose qui coince un peu chez nous.

Après, pour être un peu honnête avec Renault, j'aurais pu préciser que c'est aussi une marque qui, par ailleurs, ne me semble pas avoir développé un design qui soit excessivement genré, du moins pas du côté d'une masculinité exacerbée. Et elle donne régulièrement des responsabilités importantes à des designeuses, telles que, en ce moment, Agneta Dahlgren, ou par le passé Anne Asensio. La marque n'est donc pas machiste dans son recrutement. Elle l'est peut-être un peu plus dans sa communication à l'échelle nationale.

Ce n'est pas le but de la pub de faire de la politique. Cela divise. Or l'objectif c'est de vendre un maximum donc d'éviter de tomber dans du clivant.

Pour moi, la publicité doit accompagner l'évolution de la société.
Mais étant donné que la société est extrêmement divisée et polarisée depuis une quinzaine d'année, j'ai bien peur que les staffs publicitaires préfèrent ne prendre aucun risque.
Si d'ailleurs l'émission Culture Pub n'existe plus ou qu'il n'y a pas eu de suite, c'est bien la preuve qu'il y a un coup de froid dans le domaine. On préfère de belles images, un slogan aseptisé et uniformisé plutôt que choquer, faire grincer ou faire rire.

Après, les anglo-saxons ou nordiques sont plus ouvert pour explorer ce terrain. C'est une tradition (les publicités du super bowl sont toujours super).

Citroën avait judicieusement mis en avant les couples de même sexe lors de la sortie des C3. C'était furtif, certes. Et je trouve dommage par exemple que la C4 se virilise justement alors que pour moi, Citroën est vraiment la marque non genrée par excellence.

C'esr chaud quand même, c'est vous (enfin, certains) qui parlent de sexisme, d'égalité des sexes et de pseudo genres, mais par contre tout de suite : virilité = design agressif, et donc forcément voitures au style aggressif = masculinisation de l'automobile.

Bref, ce sexisme est très drôle à lire.

Je ne crois pas que ces qualifications, dans le monde actuel, relèvent vraiment du sexisme. Il faudrait pour cela que  l'agressivité soit, réellement, conçue comme une notion négative. Or, de toute évidence, la masculinité est encore évaluée selon des critères qui relèvent, au moins partiellement, de la capacité de nuire. Et pour le moment (ça peut changer, et peut-être est-ce en train de glisser un peu), en effet, des formes acérées, une allure un peu martiale renvoient davantage, dans l'imaginaire commun, à la virilité qu'à la féminité. Mais si c'est du sexisme, ce sont les femmes qui en sont les victimes, pas les hommes, puisqu'elles sont, dans cette représentation, renvoyées à la notion de faiblesse, de manque de puissance, et dans le monde tel qu'il est jusque là, ces notions sont dévalorisées. Il n'y a donc aucun sexisme à associer les hommes à des notions dont, en réalité, on fait en permanence la promotion.

Mais je crois qu'on est un tout petit peu loin de la Clio, là ! Je tente de redresser un peu le cap que j'ai contribué à faire dériver : Comme le disait Frisson, les marques sont plus ou moins genrées, et en France Citroën assume sans doute plus ce positionnement. J'avais déjà analysé quelques unes des publicités de la marque, et je vais bientôt le refaire, pour montrer que sans asséner de messages en mettant inutilement les pieds dans le plat, la marque soignait la façon dont elle présente les hommes et les femmes sans présupposer comment se font les associations entres les uns, les unes, et les autres. Renault pourrait tout à fait avoir le même soin dans sa communication, mais la marque ne le fait pas.

Un truc tout con ? Si on reprend la publicité pour la Clio 5, un peu mièvre, dans laquelle on voit des personnes flotter dans l'air, comme si la voiture s'était effacée. On nous présente une assez grande variété de binômes. Parfois deux femmes, parfois deux hommes (et dans ces cas précis, absolument rien n'est fait pour laisser supposer que leur relation puisse aller au-delà de la simple camaraderie (peu importe à la limite, mais Citroën, au contraire, entretient régulièrement ce doute)). Ce qui m'intéresse plus, c'est ce qui se passe quand ce sont une femme et un homme qui se trouvent associés par la publicité, parce qu'alors, deux choses peuvent être observées : tout d'abord, c'est systématiquement l'homme qui est au volant, et la femme passagère. D'autre part, le dernier binôme, qui est celui sur lequel se conclut le spot, et celui auquel la voiture, enfin visible, est visuellement associée, est le seul dont les gestes témoigne sans ambiguïté du fait qu'ils sont "ensemble". Là encore, comme certains l'ont dit, une publicité n'a pas pour vocation de prendre des positions politiques ou culturelles. Mais en réalité, elle le fait même si elle ne le veut pas, car elle s'appuie sur des représentations. Et celles-ci ne sont jamais dénuées d'enjeux politiques et culturels. Dès lors, quand Renault insiste, et de façon systématique, sur certains types de schémas, la marque prend position politiquement, et culturellement. Et le plus étonnant, c'est que ça n'est même pas vraiment en phase avec le produit. Qu'Alfa Roméo en soit encore à assimiler la plastique de ses voitures à une soi-disant esthétique féminine, on peut trouver ça un peu dépassé, mais dans le fond ça correspond assez bien au produit. Là, je me demande juste pourquoi Renault n'ose pas, un peu plus, accorder le message au produit, puisque celui-ci ne me semble pas être fondé sur les stéréotypes de genres habituels.

Les évolutions à venir avec les nouvelles normes Euro 6 D-Full...

Les DCi 85 et 115 seront remplacés mi 2021 par un unique dCi 100
Le Tce 120 3 cylindres 1,0 doit arriver 2e trimestre 2021 en même temps que le 4 cylindres Tce 140 qui sera disponible en Bvm et EDC

AntiPsychoEdouard a écrit:Le Tce 120 3 cylindres c’est pas un 1.2 l ?

Non c’est celui du Juke, un bloc 1,0l
Le 3 cylindres 1,2 c’est pour plus tard 2022

JB.AAEL a écrit:Les DCi 85 et 115 seront remplacés mi 2021 par un unique dCi 100
Le Tce 120 3 cylindres 1,0 doit arriver 2e trimestre 2021 en même temps que le 4 cylindres Tce 140 qui sera disponible en Bvm et EDC

Je croise les doigts... (car le tableau de le mentionne pas vraiment) Ma future voiture en Rs Line pour le coup.