[Actualité] Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi

Tang a écrit:Il me semblait avoir lu quelque part (dans l'AJ ou l'argus ? ailleurs ?) que Renault comptait poursuivre l'identité visuelle jusqu'au renouvellement de sa gamme avant d'ouvrir un nouveau cycle assez différent...
(...)
Est-ce que j'ai rêvé ? Vous avez-vu passer cela quelque part ?

Florian Chopin dans l'auto journal a écrit: Renault a en effet choisi de faire évoluer le style de sa citadine avec subtilité. Il fera d'ailleurs de même pour tous les nouveaux modèles à venir, avant de proposer, par la suite, une vraie rupture.

Tang a écrit:Renault n'achète pas BMW ?

Jean-Dominique Senard n'a toutefois pas confirmé de projet précis pour Renault dans ce domaine, mais à l'entendre, ce type de mécanique pourrait bien arriver dans la gamme du constructeur à moyen ou long terme.

Jusqu'à présent, l'hydrogène n'a pas vraiment intéressé Renault. Pendant longtemps, Carlos Ghosn a voulu se focaliser sur l'électrique "simple", pensant que l'étape de l'hybride pouvait être sautée. Mais il s'est ravisé, l'hybride étant incontournable pour éviter les sanctions européennes qui viseront bientôt les constructeurs qui vendent des autos trop polluantes. Son successeur pourrait donc faire à nouveau évoluer la stratégie de Renault en matière de véhicules électrifiées

Zoom-Zoom a écrit:Je suppose que le réseau a laissé tomber l'affaire depuis un moment et que les ventes mensuelles ne valent plus dire grand-chose.

"Les deux ministres ont réaffirmé le ferme soutien des gouvernements français et japonais à l'Alliance Renault et Nissan et ont encouragé les deux entreprises à renforcer la compétitivité de l'Alliance. Ils ont également réaffirmé leur objectif commun de renforcer cette coopération profitable aux deux entreprises"

Renault perd un dirigeant clé en cette rentrée. Selon 'Le Figaro' et le 'Financial Times', Arnaud Deboeuf, qui avait mis en place l'Alliance avec Nissan en 1999 aux côtés de Carlos Ghosn, va quitter la firme au Losange pour rejoindre le groupe rival PSA.

Les deux journaux citent un message interne d'Arnaud Deboeuf, envoyé en fin de semaine dernière, annonçant son départ qu'il impute directement à Thierry Bolloré, le directeur général de Renault. "Thierry Bolloré m'a déclaré que plus personne ne voulait travailler avec moi et que c'était la raison pour laquelle je devais quitter Renault et que je ne pouvais pas non plus aller travailler pour Nissan", selon le directeur de l'Alliance dans son message au personnel de Renault.

Directeur du CEO Office de l'Alliance depuis 2015, Arnaud Deboeuf, 52 ans, était l'un des hommes-clefs de l'organisation mise en place à l'époque de Carlos Ghosn. Avant l'été, il avait souhaité rejoindre le groupe Nissan, ce que Thierry Bolloré avait refusé.

Le départ de M. Deboeuf est un nouveau facteur d'incertitude pour l'avenir de l'Alliance, qui bat de l'aile depuis la mise à l'écart forcée de Carlos Ghosn fin 2018. Des sources citées par le 'Financial Times' estiment que Thierry Bolloré est devenu une "force de division" qui accroît les tensions entre Renault et Nissan. Selon ces sources, le directeur général de Nissan Hiroto Saikawa "parle à peine" à son homologue français et les relations au sein de l'Alliance sont tombées au plus bas avant l'été.