[Actualité] Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi

JB.AAEL a écrit:
Un exemple personnel j’ai fait l’année dernière une inauguration de mon siège social rénové. J’ai sélectionné un restaurateur pur le buffet, et je l’ai bien entendu payé.
Une quinzaine de jour plus tard, je suis allé dîner en famille chez ce restaurateur, et bien il ne m’a pas fait payer...
C’est assez proche de la situation Ghosn non?

cyrille a écrit:Ghosn est clairement dans l'abus de bien social : financer son mariage ( un truc 100% perso) par son entreprise.
Ça doit quand même être difficilement plaidable d'invoquer le développement de son réseau professionnel ou autre blague pour cet événement particulier ! 😀

jeremy.klaxonne a écrit:

alpha a écrit:Et franchement, comparer Ghosn à un salarié qui aurait piqué une salade périmée... Doit-on en rire ?

Je voulais juste dire que chacun fait des entorses à la hauteur de sa rémunération. Pour Ghosn, 50k€, ça doit représenter à peu près autant qu'un rouleau de scotch pour un employé au Smic (en faisant un calcul un peu plus précis, 50k€ vs 10 millions annuels, ça fait la même proportion que 72€ pour un smicard).

Ce qui bien sur n'excuse absoluement rien.

steveAlpine74 a écrit:C'est quand même dingue , il gagne 16 000 000 € / an et veut avoir un mariage tout gratuit ??????

908LM a écrit:Selon si je te comprend bien,on agite un cet argent sous nos yeux,alors qu'il y a autre chose(peut étre,) ailleurs,une diversion..

Un immense dîner a été organisé au château de Versailles le 9 mars 2014, le jour du soixantième anniversaire de l'ancien dirigeant des deux constructeurs. Officiellement, c'était un événement pour les 15 ans de l'Alliance, qui a payé les agapes.
Au bas du mail envoyé en anglais en ce début d'année 2014 à des personnalités triées sur le volet, quelques post-scriptum. « Il y aura 200 invités. Il faudra venir en tenue de gala - 'black tie'-. Et je compte sur votre discrétion totale pour cet événement ». Il s'agissait pourtant de célébrer, avec faste, au Château de Versailles le quinzième anniversaire de l'alliance Renault Nissan et « d'honorer », comme le disait le carton d'invitation consulté par « Les Echos », « les partenaires qui avaient soutenu le groupe » au fil des ans.

La date choisie ne correspondait toutefois pas à la date anniversaire de la société, créée un 27 mars, en 1999. L'hôte de la prestigieuse soirée, Carlos Ghosn, avait préféré opter pour un grand dîner le 9 mars 2014. Coïncidence, c'était la date exacte de son soixantième anniversaire. Le grand patron franco-libano-brésilien, incarcéré depuis le 19 novembre au Japon, est né le 9 mars 1954, à Porto Vehlo au Brésil.

Pour l'occasion, les invités sont venus du monde entier. Pourtant, les représentants des deux constructeurs - les héros du jour théoriques -, n'étaient pas si nombreux. La liste d'invités comprenait plutôt des dizaines de personnalités du gotha libanais, des amis français du dirigeant ainsi que des élus et des hommes d'affaires brésiliens. Carole, sa future épouse, était là en robe Elie Saab.

Dans l'assistance, les cadres de Nissan se comptaient sur les doigts d'une main. « C'était purement une soirée de relations publiques de l'alliance », affirme une source proche de Carlos Ghosn.

Selon nos informations, les deux entreprises estiment que la fête du 9 mars 2014 a coûté au moins 600.000 euros. Les factures ont été réglées par RNBV, la coentreprise contrôlée par les deux constructeurs aux Pays Bas,  aujourd'hui au coeur de tous les soupçons.

Contactée, l'alliance Renault-Nissan n'a pas souhaité faire de commentaires.

Pour ces quelque 600.000 euros, Carlos Ghosn, qui aurait personnellement supervisé la célébration, a pu faire plaisir aux invités de l'Alliance. Un dîner a été préparé par le chef étoilé Alain Ducasse et servi dans la Galerie des Batailles. Avant de passer à table et entre deux coupes de champagne, les heureux élus, qui avaient profité d'un service de chauffeur depuis leurs hôtels, ont eu droit à une visite privée du Château. Plus tard dans la soirée, on a fait tirer pour eux un feu d'artifice dans les jardins.

Une chroniqueuse mondaine s'est régalée à conter la fête, deux jours plus tard dans un billet pour le quotidien libanais « L'Orient-Le Jour ». Elle y décrit « les hallebardiers qui montaient la garde », « les pages et les demoiselles d'honneur en habit d'époque qui escortaient les invités à travers les dédales du Château pour la visite des appartements royaux ». Et, « en haut des escaliers, le Roi de la fusion de l'automobile française et japonaise et Carole Nahas »,  la femme qu'il épousera en octobre 2016... au même et splendide endroit.