2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 1 Aoû 2013 - 12:13
L'illustration initiale semble provenir du site Evomagazine.com.au datée du 10 juillet 2013.
Illustration, reprise depuis hier par un peu tout le monde:
- Facebook Endurance-info : "LA PRESSE EN PARLE ET DÉVOILE UN DESSIN NON DÉMENTI DE LA FUTURE ALPINE"...
- Autonewsinfo.com : "Comme les Fiat 400 et Mini de notre époque ressemblent à leurs aînées d’antan, cette esquisse ressemble étrangement à une berlinette des temps modernes !!!"...
Ils prennent vraiment les gens pour des truffes, en laissant entendre que c'est une illustration officielle !
Illustration, reprise depuis hier par un peu tout le monde:
- Facebook Endurance-info : "LA PRESSE EN PARLE ET DÉVOILE UN DESSIN NON DÉMENTI DE LA FUTURE ALPINE"...
- Autonewsinfo.com : "Comme les Fiat 400 et Mini de notre époque ressemblent à leurs aînées d’antan, cette esquisse ressemble étrangement à une berlinette des temps modernes !!!"...
Ils prennent vraiment les gens pour des truffes, en laissant entendre que c'est une illustration officielle !
- larry.kubiak
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 1 Aoû 2013 - 15:03
Si chaque illustration non démentie devient un dessin officiel, les constructeurs ne sont pas rendus
- A310V6
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 1 Aoû 2013 - 18:33
Moi je la trouve magnifique comme ça. Ronde assurément mais bouboule, non.
Elle a pas un gramme de trop. Les courbes sont sculptées au plus serré. Belle interprétation.
Elle a pas un gramme de trop. Les courbes sont sculptées au plus serré. Belle interprétation.
Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 1 Aoû 2013 - 18:43
larry.kubiak a écrit:Le dessin est très "bouboule". On dirait la version coupé du concept-car Laguna
+1 !
- 908LM
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 1 Aoû 2013 - 21:06
+2,le coté bouboule avec des optiques singeant une Clio n'a vraiment rien a faire dessus..
- MickaBZH
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2016 - [Alpine] Berlinette
Mer 18 Juin 2014 - 18:27
Rien d'impossible, même si çà fait un peu loin à mon avis.
- .308 Winchester
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Mer 18 Juin 2014 - 19:51
La silhouette laisse apparaître une voiture bien trop ramassée pour être une Mégane, même une Trophy n'est n'est pas aussi basse, les passages de roues sont tout près de ce qui ressemble à la ligne de caisse.
- Maxime13
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Mer 18 Juin 2014 - 20:22
Le sketch me fait pensé à ça :
- 908LM
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Mer 18 Juin 2014 - 21:08
C'est plutot un profil d'Alpine ça!
- Dé
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Mer 18 Juin 2014 - 22:25
Pareil que Maxime13, mais je trouve étonnant que Renault aille parler Alpine d'abord en Russie, même si il y font la promotion de plein de trucs là-bas en ce moment.
- .308 Winchester
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Mer 18 Juin 2014 - 22:57
Croquis ( très ) vite fait, ça pourrait coller avec une Alpine " />" />" />
- MickaBZH
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Mer 18 Juin 2014 - 23:02
Très Lotus Esprit, j'aime bien.
- KeRr
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 19 Juin 2014 - 9:51
+1 avec Maxime13
Ce qui me choque quand même à première vue c'est la longueur de la voiture.
Ce qui me choque quand même à première vue c'est la longueur de la voiture.
- SETHalpine
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 19 Juin 2014 - 10:57
Elle est surtout très basse, Je pense qu'on ne sera pas loin du gabarit et des formes d'une Jaguar CX-75
- Jodu46
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 26 Juin 2014 - 1:25
A prendre avec des pincettes , il semblerait que le design de cette Alpine serait figée : l'avant serait proche de son ancêtre l'A110 et l'arrière proche de celui d'une Porsche 911 . Une second projet serait en cours, probablement un roadster pour parer le mauvais coup de Catheram ...
- 908LM
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 26 Juin 2014 - 7:09
Tu tiens ça d'ou?
- SETHalpine
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 26 Juin 2014 - 10:39
http://www.autonewsinfo.com/2014/06/25/jean-pascal-dauce-nomme-directeur-de-la-competition-chez-renault-sport-technologies-128256.html?fb_action_ids=10202166900842284&fb_action_types=og.likes
Enfin, je ne veux pas ironiser, mais ça fait un an qu'ils nous parlent de design figé, ou à 90% complet (de quoi massacrer un bon, en changeant les 10% restant...).
Le mauvais coup de Caterham? A part des rumeurs, finalement, on ne sait rien là-dessus...
Un roadster chez Alpine?! Ce serait étonnant, je les verrai plutôt faire une évolution décapotable ou targa du coupé, avant de se lancer dans la production d'une autre voiture. ceci dit, il faut bien qu'ils envisagent l'avenir dès à présent, donc un roadster n'est pas impossible, démarré aujourd'hui, il pourrai sortir en 2018.
Le directeur de projet qui préfère retourner à ses premières amours, je trouve ça quand même étrange...Mais il doit préférer l'ambiance de la piste...
Enfin, je ne veux pas ironiser, mais ça fait un an qu'ils nous parlent de design figé, ou à 90% complet (de quoi massacrer un bon, en changeant les 10% restant...).
Le mauvais coup de Caterham? A part des rumeurs, finalement, on ne sait rien là-dessus...
Un roadster chez Alpine?! Ce serait étonnant, je les verrai plutôt faire une évolution décapotable ou targa du coupé, avant de se lancer dans la production d'une autre voiture. ceci dit, il faut bien qu'ils envisagent l'avenir dès à présent, donc un roadster n'est pas impossible, démarré aujourd'hui, il pourrai sortir en 2018.
Le directeur de projet qui préfère retourner à ses premières amours, je trouve ça quand même étrange...Mais il doit préférer l'ambiance de la piste...
Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 7 Aoû 2014 - 19:17
Le n°631 de Sport-Auto (juillet 2014) n'étant plus disponible à la vente, je me permets de mettre ici l'interview de Bernard Ollivier par Jean-Eric Raoul.
L'annonce de la séparation de Renault et Caterham a fait craindre le pire pour la relance de la marque, projet sur lequel les deux constructeurs s'étaient associés. Une deuxième mauvaise nouvelle, après celle du départ de Carlos Tavares ?
Bernard Ollivier directeur d'Alpine, n'y voit rien de tel. Il en profite pour faire le point sur l'avancement du projet, dont le lancement reste prévu en 2016.
Hormis les questions financières, quelles sont les conséquences opérationnelles directes du divorce avec Caterham ?
Nous avions constitué des équipes qui n'étaient pas tout à fait à 50-50. Mais nous avions choisi en fonction des meilleurs compétences, chez l'un ou l'autre. Cela a donc fait partir grossièrement une moitié de l'effectif qui venait d'Angleterre. Nous allons aussi certainement prendre des prestataires extérieurs, qui nous aiderons sur certaines technologies que le groupe Renault ne connait pas ou peu, et qui étaient maîtrisées par les gens de Caterham.
Comme le carbone, par exemple ?
Je ne répondrai pas précisément à cette question, car je ne veux pas donner le moindre indice sur ce que va être cette voiture !
Notre souhait, c'est que le jour où on la présente, ce soit l'effet whaou. on ne veut surtout pas faire du teasing petit à petit.
La première raison de la co-entreprise avec Caterham était la rentabilité financière, Renault disant ne pas pouvoir porter ce projet seul. C'est pourtant le cas aujourd'hui. Alpine va continuer ?
Si on peut être seuls aujourd'hui, c'est parce qu'il y a eu l'épisode avec Caterham. Sinon, il n'y aurait pas eu de projet. Mais depuis son lancement, en novembre 2012, il s'est passé beaucoup de choses. L'engouement, la force de la marque, sont bien plus forts que que ce que l'on avait prévu. C'est grâce à cela qu'aujourd'hui, on se sait capables de porter ce projet seuls. Cela ne sera pas aussi rentable qu'avec Caterham, mais rien ne justifie de l'arrêter. En plus de ça, notre voiture est magnifique ! Nous avons déjà reçu un certain nombre de commandes, des chèques même, alors qu'il y a rien de visible ! Pour Renault, c'était impossible d'imaginer cela. Cet engouement est plus clair en France, naturellement. Mais les enquêtes que nous avons menées à l'étranger démontrent également une grande attente sur Alpine.
Pour autant, avez-vous revu à la hausse vos objectifs de production ?
Non. on reste à 2500-3000 voitures par an. C'est un marché de niche. Selon moi, le premier critère de réussite va être le design de la voiture. Est-ce une ligne coup de coeur ? On le crois. mais tant que la voiture n'est pas dans la rue, c'est un aléa énorme. Cela peut faire varier les volumes du simple au double. Deuxième point, les Alpine vont être des voitures qui s'achètent, pas des voitures qui se vendent. C'est une grande différence face à la culture de grand généraliste du groupe Renault. On n'a pas envie de pousser . on veut garder la valeur de notre voiture.
Par rapport au marché existant, où pourrait se situer la future Alpine ?
Une Alpine, c'est un concentré de plaisir. Mais c'est aussi une voiture qui doit être utilisable au quotidien. Ce qui n'était évidemment pas le cas dans le temps. Nous sommes allés regarder nos clients. L'A110, c'était un échec commercialement, 7700 voitures en tout. Notre challenge est d'être bien meilleurs commercialement, avec une voiture qui va s'adresser à beaucoup plus de clients. Pour cela, il nous faut cibler une clientèle plus large que les simples puristes. Notre cœur de cible, ce ne sont pas les puristes, mais les passionnés. Ce n'est pas la même chose. Ensuite, vous avec d'autres clientèles, comme les "statutaires" qui suivent l'exemple donné par les "passionnés", qui donnent leur caution à la voiture. L'Alfa 4C fait parie du paysage, comme les Porsche Boxster ou Cayman. Par contre, on n'a pas prévu d'être directement concurrents. L'Alpine se situerait quelque part entre les deux.
Où en est-on aujourd'hui du développement ?
La voiture a bien avancé. Tout ce qui est structure et architecture est figé. Le design extérieur est fait à 95%. L'intérieur devrait être terminé avant fin juin. Après, il restera à réaliser le développement pièce à pièce. On ne s'est pas tourné les pouces pendant un an et demi ! Le montage et l'assemblage de la voiture seront faits dans l'usine de Dieppe.
Parmi les aléas récents de la vie d'Alpine, il y a eu le départ de Carlos Tavares de chez Renault. Le divorce est un deuxième élément de doute dans la vie du projet. Qu'est-ce qui est encore moteur chez Renault pour ce projet ?
Beaucoup de gens se sont inquiétés pour Alpine. Ils se sont trompés, car ils ont oublié qu'Aline est un projet d'entreprise. Ce n'était pas le projet d'un homme. Lors de la conférence de presse de lancement, qui à parlé ? Carlos Ghosn. Le talent de Carlos Tavares a été de construire les éléments d'un partenariat. Mais cale était une stratégie d'entreprise. On a montré la voiture au président Ghosn il y a peu de temps. Elle lui plait. Une voiture si forte, avec cette marque, cela excite beaucoup de gens chez Renault. Des soutiens en interne, on en a ! Notre défi, maintenant, c'est de réussir la voiture.
Quel est l'objectif de la présence d'Alpine au Mans ?
Cela souffle sur les braises. Alpine fait partie des très rares marques mondiales qui ont été créées par la compétition et pour la compétition. C'est très fort dans l'ADN. Quand les clients envisagent l'achat d'une Alpine, il y a ce côté accession, imaginaire évidemment, au monde de la course. C'est le cœur de la marque, cela continuera.
Pour le coup, n'est pas manquer d'ambition que de se contenter de sponsoriser l'écurie Signatech ?
Les premières Alpine au Mans, qu'est-ce que c'était ? Un châssis Lotus, un boite VW, et personne n'allait dire que ce n'était pas une Alpine ! Alpine a toujours été une marque qui a tiré le diable par la queue, alors qu'ils étaient investis dans toutes les disciplines en même temps. C'est donc un principe de pragmatisme, s'associer à des gens motivés et ultra-compétents. Signatech a couru pour Nissan et d'autres marques. Mais Philippe Sinault (le team manager de Signatec-Alpine) continue d'être surpris par l'engouement que suscite la marque. il n'a jamais vu ça, et les pilotes non plus. Nous avons aussi une politique de recrutement de pilotes jeunes, chaleureux, qui portent bien cet esprit d'une marque simple mais ambitieuse. Mais notre ambition est au niveau de nos moyens. On vient pour gagner à notre niveau.
L'annonce de la séparation de Renault et Caterham a fait craindre le pire pour la relance de la marque, projet sur lequel les deux constructeurs s'étaient associés. Une deuxième mauvaise nouvelle, après celle du départ de Carlos Tavares ?
Bernard Ollivier directeur d'Alpine, n'y voit rien de tel. Il en profite pour faire le point sur l'avancement du projet, dont le lancement reste prévu en 2016.
Hormis les questions financières, quelles sont les conséquences opérationnelles directes du divorce avec Caterham ?
Nous avions constitué des équipes qui n'étaient pas tout à fait à 50-50. Mais nous avions choisi en fonction des meilleurs compétences, chez l'un ou l'autre. Cela a donc fait partir grossièrement une moitié de l'effectif qui venait d'Angleterre. Nous allons aussi certainement prendre des prestataires extérieurs, qui nous aiderons sur certaines technologies que le groupe Renault ne connait pas ou peu, et qui étaient maîtrisées par les gens de Caterham.
Comme le carbone, par exemple ?
Je ne répondrai pas précisément à cette question, car je ne veux pas donner le moindre indice sur ce que va être cette voiture !
Notre souhait, c'est que le jour où on la présente, ce soit l'effet whaou. on ne veut surtout pas faire du teasing petit à petit.
La première raison de la co-entreprise avec Caterham était la rentabilité financière, Renault disant ne pas pouvoir porter ce projet seul. C'est pourtant le cas aujourd'hui. Alpine va continuer ?
Si on peut être seuls aujourd'hui, c'est parce qu'il y a eu l'épisode avec Caterham. Sinon, il n'y aurait pas eu de projet. Mais depuis son lancement, en novembre 2012, il s'est passé beaucoup de choses. L'engouement, la force de la marque, sont bien plus forts que que ce que l'on avait prévu. C'est grâce à cela qu'aujourd'hui, on se sait capables de porter ce projet seuls. Cela ne sera pas aussi rentable qu'avec Caterham, mais rien ne justifie de l'arrêter. En plus de ça, notre voiture est magnifique ! Nous avons déjà reçu un certain nombre de commandes, des chèques même, alors qu'il y a rien de visible ! Pour Renault, c'était impossible d'imaginer cela. Cet engouement est plus clair en France, naturellement. Mais les enquêtes que nous avons menées à l'étranger démontrent également une grande attente sur Alpine.
Pour autant, avez-vous revu à la hausse vos objectifs de production ?
Non. on reste à 2500-3000 voitures par an. C'est un marché de niche. Selon moi, le premier critère de réussite va être le design de la voiture. Est-ce une ligne coup de coeur ? On le crois. mais tant que la voiture n'est pas dans la rue, c'est un aléa énorme. Cela peut faire varier les volumes du simple au double. Deuxième point, les Alpine vont être des voitures qui s'achètent, pas des voitures qui se vendent. C'est une grande différence face à la culture de grand généraliste du groupe Renault. On n'a pas envie de pousser . on veut garder la valeur de notre voiture.
Par rapport au marché existant, où pourrait se situer la future Alpine ?
Une Alpine, c'est un concentré de plaisir. Mais c'est aussi une voiture qui doit être utilisable au quotidien. Ce qui n'était évidemment pas le cas dans le temps. Nous sommes allés regarder nos clients. L'A110, c'était un échec commercialement, 7700 voitures en tout. Notre challenge est d'être bien meilleurs commercialement, avec une voiture qui va s'adresser à beaucoup plus de clients. Pour cela, il nous faut cibler une clientèle plus large que les simples puristes. Notre cœur de cible, ce ne sont pas les puristes, mais les passionnés. Ce n'est pas la même chose. Ensuite, vous avec d'autres clientèles, comme les "statutaires" qui suivent l'exemple donné par les "passionnés", qui donnent leur caution à la voiture. L'Alfa 4C fait parie du paysage, comme les Porsche Boxster ou Cayman. Par contre, on n'a pas prévu d'être directement concurrents. L'Alpine se situerait quelque part entre les deux.
Où en est-on aujourd'hui du développement ?
La voiture a bien avancé. Tout ce qui est structure et architecture est figé. Le design extérieur est fait à 95%. L'intérieur devrait être terminé avant fin juin. Après, il restera à réaliser le développement pièce à pièce. On ne s'est pas tourné les pouces pendant un an et demi ! Le montage et l'assemblage de la voiture seront faits dans l'usine de Dieppe.
Parmi les aléas récents de la vie d'Alpine, il y a eu le départ de Carlos Tavares de chez Renault. Le divorce est un deuxième élément de doute dans la vie du projet. Qu'est-ce qui est encore moteur chez Renault pour ce projet ?
Beaucoup de gens se sont inquiétés pour Alpine. Ils se sont trompés, car ils ont oublié qu'Aline est un projet d'entreprise. Ce n'était pas le projet d'un homme. Lors de la conférence de presse de lancement, qui à parlé ? Carlos Ghosn. Le talent de Carlos Tavares a été de construire les éléments d'un partenariat. Mais cale était une stratégie d'entreprise. On a montré la voiture au président Ghosn il y a peu de temps. Elle lui plait. Une voiture si forte, avec cette marque, cela excite beaucoup de gens chez Renault. Des soutiens en interne, on en a ! Notre défi, maintenant, c'est de réussir la voiture.
Quel est l'objectif de la présence d'Alpine au Mans ?
Cela souffle sur les braises. Alpine fait partie des très rares marques mondiales qui ont été créées par la compétition et pour la compétition. C'est très fort dans l'ADN. Quand les clients envisagent l'achat d'une Alpine, il y a ce côté accession, imaginaire évidemment, au monde de la course. C'est le cœur de la marque, cela continuera.
Pour le coup, n'est pas manquer d'ambition que de se contenter de sponsoriser l'écurie Signatech ?
Les premières Alpine au Mans, qu'est-ce que c'était ? Un châssis Lotus, un boite VW, et personne n'allait dire que ce n'était pas une Alpine ! Alpine a toujours été une marque qui a tiré le diable par la queue, alors qu'ils étaient investis dans toutes les disciplines en même temps. C'est donc un principe de pragmatisme, s'associer à des gens motivés et ultra-compétents. Signatech a couru pour Nissan et d'autres marques. Mais Philippe Sinault (le team manager de Signatec-Alpine) continue d'être surpris par l'engouement que suscite la marque. il n'a jamais vu ça, et les pilotes non plus. Nous avons aussi une politique de recrutement de pilotes jeunes, chaleureux, qui portent bien cet esprit d'une marque simple mais ambitieuse. Mais notre ambition est au niveau de nos moyens. On vient pour gagner à notre niveau.
Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 7 Aoû 2014 - 19:17
A la suite les commentaires de Jacques Cheinisse trouvé sur son blog (Cheinisse-ex-renault.hautetfort.com).
« l’A110, c’était un échec commercial »
Humour ou provocation? C’est le propos de Bernard Ollivier, directeur général d’Alpine, dans le n° de Juillet de « Sport Auto ».
Venant d’un ex-dirigeant de Renault, cette déclaration a une certaine saveur car notre constructeur national a, depuis une quinzaine d’années, une formidable expérience de l’échec commercial que ce soit en petites séries: Clio V6, Avantime, Wind, Coupé Laguna ou en « grandes » séries. Modus, Laguna 3, Vel Satis, Koléos, Latitude, et Zoé, la voiture électrique de masse…
L’échec commercial est avéré quand les ventes du modèle ne suffisent pas à rétribuer son ticket d’entrée (études, investissements industriels, frais de démarrage). C’est malheureusement le cas des modèles cités, mais, désolé Monsieur Ollivier, ce n’était pas le cas de la Berlinette A110 car son ticket d’entrée était si faible qu’il suffisait d’en vendre quelques centaines pour « rentrer dans ses sous » comme disait son célèbre créateur, Jean Rédélé! A tel point que la « frugalité » Alpine de l’époque est un élément du management de la nouvelle société Alpine.
Il faudrait aussi prendre en compte l’effet Image qui explique qu’aujourd’hui le moindre exemplaire de cet « échec commercial » s’arrache entre 50.000 et 200.000 euros!!
Quoiqu’il en soit, pour la future, « Notre challenge est d’être bien meilleurs commercialement », le louable objectif est d’en vendre 2500 à 3000 par an. Bravo!
Bernard Ollivier explique comment :
- « Le premier critère de réussite va être le design ». Peut-être, mais ça ne suffit pas : je connais certaines belles voitures qui se sont mal vendues et qui continuent à se vendre mal…Tant mieux si le design est magnifique mais en priorité il doit exprimer quelque chose de fort voire violent, un message clair sur les qualités de l’auto et pas seulement une ressemblance, un air de famille.
- « Une voiture qui doit être utilisable au quotidien, ce qui n’était évidemment pas le cas dans le temps ». D’accord sur l’objectif, mais, erreur, c’était déjà le cas il y a 50 ans! La majorité des Berlinettes vendues étaient des « version 85 » qui se conduisaient comme un vélo; c’était d’ailleurs dans bien des cas l’unique voiture d’un foyer où on voulait se faire plaisir. Toutes les versions « civiles » : 1300G, 1300S, 1600S étaient parfaitement utilisables au quotidien, seules les versions compétition « Groupe 4 », nécessitaient quelques précautions.
- « Une voiture qui va s’adresser à beaucoup plus de clients ». Là, attention DANGER!! La Berlinette était une auto exclusive, égoïste, authentique; c’est-ce qui a fait son succès. Vouloir élargir les clientèles, c’est forcément affadir, abâtardir… « Notre cœur de cible ce ne sont pas les puristes, mais les passionnés ». Argutie pour se dédouaner du fait que la future Berlinette ne sera plus la plus légère de son segment comme elle l’était dans les années 60/70, qualité essentielle qui débouchait sur ce plaisir de conduite incomparable et cette efficacité qui en a fait la Championne du Monde des rallyes! Il est vrai que les « puristes » seraient prêts à se passer de tout confort pour faire léger, y compris assistance de direction, climatisation etc…or, aujourd’hui, il n’est plus envisageable de commercialiser une auto sans ce qui est devenu le minimum de confort qu’on retrouve en entrée de gamme. De là à accepter une masse de 1150 à 1200 kgs comme on le lit ici ou là dans la presse il y a un abîme qu’il ne faut pas franchir. L’Alfa-Romeo 4C démontre qu’on peut construire une sportive à hautes performances en restant sous les 1000 kgs; ça devrait être l’objectif n°1 car le poids est la spirale infernale qui conduit à tous les tristes renoncements.
Bref, ce mépris inattendu qui transparaît dans cette interview pour ce qu’a été la Berlinette est assez inquiétant. J’ai l’impression qu’on s’achemine vers le compromis: quand le journaliste interroge sur la concurrence: « L’Alfa 4C fait partie du paysage comme les Porsche Boxster ou Cayman… L’Alpine se situerait quelque part entre les deux. » et on ne parle pas de Lotus… Bizarre !
Jacques CHEINISSE
« l’A110, c’était un échec commercial »
Humour ou provocation? C’est le propos de Bernard Ollivier, directeur général d’Alpine, dans le n° de Juillet de « Sport Auto ».
Venant d’un ex-dirigeant de Renault, cette déclaration a une certaine saveur car notre constructeur national a, depuis une quinzaine d’années, une formidable expérience de l’échec commercial que ce soit en petites séries: Clio V6, Avantime, Wind, Coupé Laguna ou en « grandes » séries. Modus, Laguna 3, Vel Satis, Koléos, Latitude, et Zoé, la voiture électrique de masse…
L’échec commercial est avéré quand les ventes du modèle ne suffisent pas à rétribuer son ticket d’entrée (études, investissements industriels, frais de démarrage). C’est malheureusement le cas des modèles cités, mais, désolé Monsieur Ollivier, ce n’était pas le cas de la Berlinette A110 car son ticket d’entrée était si faible qu’il suffisait d’en vendre quelques centaines pour « rentrer dans ses sous » comme disait son célèbre créateur, Jean Rédélé! A tel point que la « frugalité » Alpine de l’époque est un élément du management de la nouvelle société Alpine.
Il faudrait aussi prendre en compte l’effet Image qui explique qu’aujourd’hui le moindre exemplaire de cet « échec commercial » s’arrache entre 50.000 et 200.000 euros!!
Quoiqu’il en soit, pour la future, « Notre challenge est d’être bien meilleurs commercialement », le louable objectif est d’en vendre 2500 à 3000 par an. Bravo!
Bernard Ollivier explique comment :
- « Le premier critère de réussite va être le design ». Peut-être, mais ça ne suffit pas : je connais certaines belles voitures qui se sont mal vendues et qui continuent à se vendre mal…Tant mieux si le design est magnifique mais en priorité il doit exprimer quelque chose de fort voire violent, un message clair sur les qualités de l’auto et pas seulement une ressemblance, un air de famille.
- « Une voiture qui doit être utilisable au quotidien, ce qui n’était évidemment pas le cas dans le temps ». D’accord sur l’objectif, mais, erreur, c’était déjà le cas il y a 50 ans! La majorité des Berlinettes vendues étaient des « version 85 » qui se conduisaient comme un vélo; c’était d’ailleurs dans bien des cas l’unique voiture d’un foyer où on voulait se faire plaisir. Toutes les versions « civiles » : 1300G, 1300S, 1600S étaient parfaitement utilisables au quotidien, seules les versions compétition « Groupe 4 », nécessitaient quelques précautions.
- « Une voiture qui va s’adresser à beaucoup plus de clients ». Là, attention DANGER!! La Berlinette était une auto exclusive, égoïste, authentique; c’est-ce qui a fait son succès. Vouloir élargir les clientèles, c’est forcément affadir, abâtardir… « Notre cœur de cible ce ne sont pas les puristes, mais les passionnés ». Argutie pour se dédouaner du fait que la future Berlinette ne sera plus la plus légère de son segment comme elle l’était dans les années 60/70, qualité essentielle qui débouchait sur ce plaisir de conduite incomparable et cette efficacité qui en a fait la Championne du Monde des rallyes! Il est vrai que les « puristes » seraient prêts à se passer de tout confort pour faire léger, y compris assistance de direction, climatisation etc…or, aujourd’hui, il n’est plus envisageable de commercialiser une auto sans ce qui est devenu le minimum de confort qu’on retrouve en entrée de gamme. De là à accepter une masse de 1150 à 1200 kgs comme on le lit ici ou là dans la presse il y a un abîme qu’il ne faut pas franchir. L’Alfa-Romeo 4C démontre qu’on peut construire une sportive à hautes performances en restant sous les 1000 kgs; ça devrait être l’objectif n°1 car le poids est la spirale infernale qui conduit à tous les tristes renoncements.
Bref, ce mépris inattendu qui transparaît dans cette interview pour ce qu’a été la Berlinette est assez inquiétant. J’ai l’impression qu’on s’achemine vers le compromis: quand le journaliste interroge sur la concurrence: « L’Alfa 4C fait partie du paysage comme les Porsche Boxster ou Cayman… L’Alpine se situerait quelque part entre les deux. » et on ne parle pas de Lotus… Bizarre !
Jacques CHEINISSE
- CITRON.
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 7 Aoû 2014 - 20:27
Intéressants les commentaires de ce monsieur Cheinisse. En tous cas on n'en sait pas plus mais je trouve qu'ils arrivent à créer une certaine attente voire "tension" grâce à cette absence d'informations !
Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 7 Aoû 2014 - 21:17
Il serait juste sympa qu'ils ne réitèrent pas le gaufrage du Spider Renault dans les années 90...
- Nabu
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 7 Aoû 2014 - 21:51
- « Une voiture qui va s’adresser à beaucoup plus de clients ». Là, attention DANGER!! La Berlinette était une auto exclusive, égoïste, authentique; c’est-ce qui a fait son succès. Vouloir élargir les clientèles, c’est forcément affadir, abâtardir… « Notre cœur de cible ce ne sont pas les puristes, mais les passionnés »
Le problème des puristes, c'est qu'ils commentent, ils expliquent par A+B comment doit être une Alpine, ils s'offusquent si par malheur ce qu'on leur présente ne correspond pas à ce à ce qu'ils imaginent être une vraie Alpine mais au bout du compte, ils n’achèteront pas...
Construire la voiture la plus légère du marché ? Bah, il y a là 4C, les lotus, la future Catheram... Ça fait déjà beaucoup de concurrence dans ce qui est une niche du marché automobile...
- GMU
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 7 Aoû 2014 - 22:47
Aucun rapport, mais tu es le Nabu saabist du blog auto?
- Nabu
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 7 Aoû 2014 - 23:05
GMU a écrit:Aucun rapport, mais tu es le Nabu saabist du blog auto?
Je crois bien ^^
- GMU
- Nombre de messages : 13279
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Re: 2017 - [Alpine] Berlinette [AS1]
Jeu 7 Aoû 2014 - 23:17
Ah, ravi de te revoir, nous avions eu quelques débats sur ta marque fétiche dans les commentaires.Nabu a écrit:GMU a écrit:Aucun rapport, mais tu es le Nabu saabist du blog auto?
Je crois bien ^^
(y a longtemps de cela^^)
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