2014 - [BMW] Série 2 Active Tourer [F45] & Gran Tourer [F46]

KevManner a écrit:

frederic.E a écrit:simplement parce que BMW est entrain de devenir un généraliste

comment ca beheme ne fera plus de premium?? je comprends pas

J'aimerais te dire que la réponse à ta question est dans la citation de Frédéric, mais je pense que ton incompréhension vient davantage d'une confusion : tu associes "premium" comme opposé à "généraliste" pour répondre à Fred, mais en réalité c'est une stratégie plus profonde.

Qu'est-ce qui différencie le premium d'un généraliste ? Premièrement, ce sont des distinctions lexicales, de mots : pour faire plus chic, on parle de premium plutôt que de généraliste, ça flatte celui qui peut se permettre de se l'offrir et ça marginalise le péquin médiocre qui ne le peut pas. Or premium est un adjectif qualitatif : du latin "premier", c'est l'idée de "premier choix, première qualité" ; alors que généraliste est une distinction automobile et commerciale qui n'a que tardivement pris un sens légèrement péjoratif, soufrant la comparaison avec premium. Un généraliste est un constructeur qui occupe le plus de segments possibles. A l'inverse, on a extrapolé de l'image d'un premium celle d'un constructeur qui ne truste que les segments C et supérieurs.

Or depuis 15 ans, les "premium" que célèbrent la presse s'intéressent aux gammes des "généralistes". Car vendre une auto, aussi chère soit-elle et donc apportant des marges bénéficiaires, n'enlève pas un problème : le coût d'achat. Or le ticket d'entrée d'une berline allemande est élevé. Comment séduire plus ? En vendant moins cher, en proposant de plus petits formats, et ça tombe bien, il s'en vend davantage ! D'où la colonisation des Classe A, A3 puis A1, Mini et Série 1. Un développement rentable, qui s'est fait en conservant les gros modèles voire en en faisant encore plus (CLS, X6, Q7...).

Aujourd'hui, sur le papier, un premium a de 15 à 25 modèles dans sa gamme. Et un généraliste, guère plus d'une douzaine (Renault/Peugeot/Opel), VW étant l'exception puisque entre les deux. Ces généralistes ne couvrent pas le très haut luxe : peut-on dès lors considérer qu'ils sont généralistes alors qu'ils ne sont pas "généralement" sur tout les segments ? Non. Au sens propre du terme, les premium deviennent généralistes et s'intéressent à toutes les "générations" de tailles et de volumes de véhicules, même monospaciants (Classe B, ici l'Active Sport Tourer). D'une dichotomie première on aboutit à une cohérence finale. BMW continue bien-sûr de faire du premium, mais ne s'empêche pas de généraliser ce premium à toutes les gammes, faisant du "premium généraliste".

En espérant avoir éclairé ta lanterne...

Nicou a écrit:

KevManner a écrit:

frederic.E a écrit:simplement parce que BMW est entrain de devenir un généraliste

comment ca beheme ne fera plus de premium?? je comprends pas

J'aimerais te dire que la réponse à ta question est dans la citation de Frédéric, mais je pense que ton incompréhension vient davantage d'une confusion : tu associes "premium" comme opposé à "généraliste" pour répondre à Fred, mais en réalité c'est une stratégie plus profonde.

Qu'est-ce qui différencie le premium d'un généraliste ? Premièrement, ce sont des distinctions lexicales, de mots : pour faire plus chic, on parle de premium plutôt que de généraliste, ça flatte celui qui peut se permettre de se l'offrir et ça marginalise le péquin médiocre qui ne le peut pas. Or premium est un adjectif qualitatif : du latin "premier", c'est l'idée de "premier choix, première qualité" ; alors que généraliste est une distinction automobile et commerciale qui n'a que tardivement pris un sens légèrement péjoratif, soufrant la comparaison avec premium. Un généraliste est un constructeur qui occupe le plus de segments possibles. A l'inverse, on a extrapolé de l'image d'un premium celle d'un constructeur qui ne truste que les segments C et supérieurs.

Or depuis 15 ans, les "premium" que célèbrent la presse s'intéressent aux gammes des "généralistes". Car vendre une auto, aussi chère soit-elle et donc apportant des marges bénéficiaires, n'enlève pas un problème : le coût d'achat. Or le ticket d'entrée d'une berline allemande est élevé. Comment séduire plus ? En vendant moins cher, en proposant de plus petits formats, et ça tombe bien, il s'en vend davantage ! D'où la colonisation des Classe A, A3 puis A1, Mini et Série 1. Un développement rentable, qui s'est fait en conservant les gros modèles voire en en faisant encore plus (CLS, X6, Q7...).

Aujourd'hui, sur le papier, un premium a de 15 à 25 modèles dans sa gamme. Et un généraliste, guère plus d'une douzaine (Renault/Peugeot/Opel), VW étant l'exception puisque entre les deux. Ces généralistes ne couvrent pas le très haut luxe : peut-on dès lors considérer qu'ils sont généralistes alors qu'ils ne sont pas "généralement" sur tout les segments ? Non. Au sens propre du terme, les premium deviennent généralistes et s'intéressent à toutes les "générations" de tailles et de volumes de véhicules, même monospaciants (Classe B, ici l'Active Sport Tourer). D'une dichotomie première on aboutit à une cohérence finale. BMW continue bien-sûr de faire du premium, mais ne s'empêche pas de généraliser ce premium à toutes les gammes, faisant du "premium généraliste".

En espérant avoir éclairé ta lanterne...

Lyrks a écrit:La difficulté pour un constructeur premium en augmentant trop ses ventes c'est de tomber dans la difficulté de production.

Les usines BMW sont déjà au max de leurs capacités de production. Pour ne pas trop rallonger les délais, il y a deux solutions: pressuriser les équipes pour augmenter la cadence, construire d'autres usines, et compte tenu du contexte, ce choix est trop risqué.

On constate chez BMW que de grosses campagnes de rappels ont eu lieu, 570 000 modeles pour un problème de cable batterie en Fevrier, 220 000 pour le problème du fournisseur d'airbag (même problème que pour Toyota) , 1.3millions en 2012 pour un problème de batterie aussi, 350 000 en 2010 pour un problème de freins, etc.

A cela se pose deux constats:

- On constate que souvent ces rappels sont des problèmes d'organes de sécurité et ont lieu aux USA tout simplement parce que BMW sait que les américains ont la procédure judiciaire facile donc ils préfèrent anticiper.
Mais si ils rappellent autant pour des organes de sécurité, il n'est pas improbable que des campagnes de réajustement "silencieuses" se fassent en douce quand on ramène faire une révision par exemple pour soigner d'autres problèmes.
Donc, a trop augmenter la production, on risque de tomber dans des problèmes de qualité de produit, ce qui est supposé être l'anti thèse du prémium.

- Il est totalement vrai qu'il vaut mieux un constructeur qui rappelle qu'un constructeur qui fait la sourde oreille ou de la mauvaise foi (une expertise de VAG par exemple). Sauf qu'on peut comprendre un rappel sur un constructeur generaliste, mais quand on a claqué un gros cheque et qu'on est obligé de ramener sa BMW tout les 4 matins chez le garagiste pour un rappel, cela peut vite lasser. Donc cette tendance à la hausse des rappels chez BMW peut commencer, petit à petit, à nuire à leur image.


Sur un autre créneau, celui du luxe notamment, le cas de Porsche qui est peut être le seul constructeur "generaliste de luxe" compte tenu de sa politique tarifaire sur ce creneau, et qui fait le choix de limiter son nombre de vente pour ne pas affaiblir son image. Je trouve cela plutôt intelligent

Lyrks a écrit:Donc cette tendance à la hausse des rappels chez BMW peut commencer, petit à petit, à nuire à leur image.t

KevManner a écrit:

Nicou a écrit:

KevManner a écrit:

frederic.E a écrit:simplement parce que BMW est entrain de devenir un généraliste

comment ca beheme ne fera plus de premium?? je comprends pas

J'aimerais te dire que la réponse à ta question est dans la citation de Frédéric, mais je pense que ton incompréhension vient davantage d'une confusion : tu associes "premium" comme opposé à "généraliste" pour répondre à Fred, mais en réalité c'est une stratégie plus profonde.

Qu'est-ce qui différencie le premium d'un généraliste ? Premièrement, ce sont des distinctions lexicales, de mots : pour faire plus chic, on parle de premium plutôt que de généraliste, ça flatte celui qui peut se permettre de se l'offrir et ça marginalise le péquin médiocre qui ne le peut pas. Or premium est un adjectif qualitatif : du latin "premier", c'est l'idée de "premier choix, première qualité" ; alors que généraliste est une distinction automobile et commerciale qui n'a que tardivement pris un sens légèrement péjoratif, soufrant la comparaison avec premium. Un généraliste est un constructeur qui occupe le plus de segments possibles. A l'inverse, on a extrapolé de l'image d'un premium celle d'un constructeur qui ne truste que les segments C et supérieurs.

Or depuis 15 ans, les "premium" que célèbrent la presse s'intéressent aux gammes des "généralistes". Car vendre une auto, aussi chère soit-elle et donc apportant des marges bénéficiaires, n'enlève pas un problème : le coût d'achat. Or le ticket d'entrée d'une berline allemande est élevé. Comment séduire plus ? En vendant moins cher, en proposant de plus petits formats, et ça tombe bien, il s'en vend davantage ! D'où la colonisation des Classe A, A3 puis A1, Mini et Série 1. Un développement rentable, qui s'est fait en conservant les gros modèles voire en en faisant encore plus (CLS, X6, Q7...).

Aujourd'hui, sur le papier, un premium a de 15 à 25 modèles dans sa gamme. Et un généraliste, guère plus d'une douzaine (Renault/Peugeot/Opel), VW étant l'exception puisque entre les deux. Ces généralistes ne couvrent pas le très haut luxe : peut-on dès lors considérer qu'ils sont généralistes alors qu'ils ne sont pas "généralement" sur tout les segments ? Non. Au sens propre du terme, les premium deviennent généralistes et s'intéressent à toutes les "générations" de tailles et de volumes de véhicules, même monospaciants (Classe B, ici l'Active Sport Tourer). D'une dichotomie première on aboutit à une cohérence finale. BMW continue bien-sûr de faire du premium, mais ne s'empêche pas de généraliser ce premium à toutes les gammes, faisant du "premium généraliste".

En espérant avoir éclairé ta lanterne...

donc on peut tabler sur un prix de base de combien??

Fabien a écrit:

Il faut quand meme souligner que de nos jours, on fait des rappels pour n'importe quoi. Par exemple il y 2 semaines BMW à rappeler 220000 véhicules suite à 6 incidents mineurs. Quand on voit comment certains conduisent ou prennent soin de leur voiture, on se dit qu'il faut quand même en avoir une bonne paire pour venir se plaindre que le declenchement de l'airbag qui a sauvé sa peau a provoqué des blessures mineures.

jbtk08 a écrit:

Lyrks a écrit:Donc cette tendance à la hausse des rappels chez BMW peut commencer, petit à petit, à nuire à leur image.t

Le magazine Forbes ne te donne pas raison !

Nicou a écrit:

KevManner a écrit:

Nicou a écrit:

KevManner a écrit:

frederic.E a écrit:simplement parce que BMW est entrain de devenir un généraliste

comment ca beheme ne fera plus de premium?? je comprends pas

J'aimerais te dire que la réponse à ta question est dans la citation de Frédéric, mais je pense que ton incompréhension vient davantage d'une confusion : tu associes "premium" comme opposé à "généraliste" pour répondre à Fred, mais en réalité c'est une stratégie plus profonde.

Qu'est-ce qui différencie le premium d'un généraliste ? Premièrement, ce sont des distinctions lexicales, de mots : pour faire plus chic, on parle de premium plutôt que de généraliste, ça flatte celui qui peut se permettre de se l'offrir et ça marginalise le péquin médiocre qui ne le peut pas. Or premium est un adjectif qualitatif : du latin "premier", c'est l'idée de "premier choix, première qualité" ; alors que généraliste est une distinction automobile et commerciale qui n'a que tardivement pris un sens légèrement péjoratif, soufrant la comparaison avec premium. Un généraliste est un constructeur qui occupe le plus de segments possibles. A l'inverse, on a extrapolé de l'image d'un premium celle d'un constructeur qui ne truste que les segments C et supérieurs.

Or depuis 15 ans, les "premium" que célèbrent la presse s'intéressent aux gammes des "généralistes". Car vendre une auto, aussi chère soit-elle et donc apportant des marges bénéficiaires, n'enlève pas un problème : le coût d'achat. Or le ticket d'entrée d'une berline allemande est élevé. Comment séduire plus ? En vendant moins cher, en proposant de plus petits formats, et ça tombe bien, il s'en vend davantage ! D'où la colonisation des Classe A, A3 puis A1, Mini et Série 1. Un développement rentable, qui s'est fait en conservant les gros modèles voire en en faisant encore plus (CLS, X6, Q7...).

Aujourd'hui, sur le papier, un premium a de 15 à 25 modèles dans sa gamme. Et un généraliste, guère plus d'une douzaine (Renault/Peugeot/Opel), VW étant l'exception puisque entre les deux. Ces généralistes ne couvrent pas le très haut luxe : peut-on dès lors considérer qu'ils sont généralistes alors qu'ils ne sont pas "généralement" sur tout les segments ? Non. Au sens propre du terme, les premium deviennent généralistes et s'intéressent à toutes les "générations" de tailles et de volumes de véhicules, même monospaciants (Classe B, ici l'Active Sport Tourer). D'une dichotomie première on aboutit à une cohérence finale. BMW continue bien-sûr de faire du premium, mais ne s'empêche pas de généraliser ce premium à toutes les gammes, faisant du "premium généraliste".

En espérant avoir éclairé ta lanterne...

donc on peut tabler sur un prix de base de combien??

Si ce que je t'ai écrit au-dessus t'ennuie, tu peux le dire. Parce que quand quelqu'un écrit un pavé de texte, on est supposé attendre en retour :
> une réflexion plus longue qu'une seule petite phrase ;
> une question commençant par une Majuscule ;
> un seul point d'interrogation plutôt que deux.

Mais la question du prix de base est néanmoins iconoclaste. Un constructeur premium vaut pour ses tarifs élevés, s'y intéresser suppose a priori qu'on ne va pas tenter de prendre la version la moins chère ou de faire le plus d'économie, ce qui est davantage une stratégie pour une marque à bas coûts.

Au reste je n'ai aucune idée du tarif d'entrée d'un tel véhicule : un Picasso III débute à 23 000 €, le Scénic aussi, un Classe B prend 26 000 € en essence et presque 28 000 € en diesel en finition de base. L'Automobile Magazine voit le monospace A3 "Qubic" à 26 000 € aussi. Tu en tires les conclusions que tu veux.

Connect+ a écrit:Et moi j'y vois tout sauf une BMW et c'est ça qui me désole le plus!

KevManner a écrit:

Connect+ a écrit:Et moi j'y vois tout sauf une BMW et c'est ça qui me désole le plus!

bmw n'est pas fait pour creer ce genre de vehicule, ils verront bien ce qui vont leur arriver

minarey a écrit:Bmw se sent certainement porté par le succes des 5GT et 3GT.

KevManner a écrit:

Connect+ a écrit:Et moi j'y vois tout sauf une BMW et c'est ça qui me désole le plus!

bmw n'est pas fait pour creer ce genre de vehicule, ils verront bien ce qui vont leur arriver