2009 - [Citroën] DS Revolte

Kerhalt a écrit:Mais je pense qu'elle sortira en serie puisque 75 % de la presse annonce sa sortie .

Kerhalt a écrit:Elle est musclée comme-meme.

solomuka a écrit:Enfin, il n'y a pas de quoi s'énerver comme ça comme même

non-mais-franchement a écrit:En meme temps RCZ a ecrit "tort" avec un D a la fin et Prof a ecrit un "don" avec un T a la fin

On fait tous des fautes a un moment ou un autre.

prof a écrit:

non-mais-franchement a écrit:En meme temps RCZ a ecrit "tort" avec un D a la fin et Prof a ecrit un "don" avec un T a la fin

On fait tous des fautes a un moment ou un autre.

C'est vrai je ne dis pas que j'échappe à la règle surtout quand on réagit vite mais c'était juste une remarque sur une expression bizarrement courante alors qu'elle n'existe pas et je n'avais pas vocation à me montrer agressif, si cela a été le cas je m'excuse auprès de Kerhalt

Pour en revenir à ces photos elles sont vraiment splendides, la réalisation d'un concept car doit vraiment être une expérience incroyable.

Revolte au Figaro

Le concept-car de Citroën, réinterprétation luxueuse de la 2 CV, est venu spécialement se garer devant Le Figaro, créant une petite agitation boulevard Haussmann.

Une Revolte? A vrai dire, plutôt un bel attroupement. Badauds, chauffeurs de taxi, journalistes, tout le monde voulait apercevoir, ce mercredi matin de printemps, la Citroën Revolte venue spécialement se garer devant le siège du Figaro, au 14 du boulevard Haussmann.


Car ce n'est pas tous les jours que les belles de salon descendent dans la rue. Une occasion unique pour les détailler de près, les toucher, évaluer leurs lignes et leurs proportions dans un environnement plus naturel que celui d'une exposition automobile. L'exemplaire unique de ce concept car, dont le prix dépasse le million d'euros, a été dévoilé au salon de Francfort, en septembre dernier. Il a été exposé plus récemment à Genève.


La bouille de la Revolte évoque celle de la 2 CV. C'est voulu, mais qu'on ne s'y trompe pas: si les concepteurs des Chevrons ont puisé dans l'ADN d'une glorieuse ancêtre, la Revolte n'est pas une voiture minimaliste, bien au contraire. A l'inverse de la DS 3, qui reprend le nom d'une autre célébrité de la marque sans en adopter, même de loin, ses lignes, ce concept car se réapproprie, elle, des formes bien connues de générations d'automobilistes. La Revolte pratique donc l'exercice inverse de celui de la DS 3, consistant donc à s'inspirer d'une esthétique sans en reprendre le label qui lui correspond: une autre façon de titiller la mémoire collective.


En véritable Citroën, la Revolte possède un bon grain de folie. A l'intérieur, à l'exception du conducteur, il n'y a pas de sièges. Les passagers se caleront, plutôt confortablement, sur une sorte de méridienne garnie d'un velours d'un plus beau rouge. Le véhicule ne dispose que de trois places. Le passager à l'arrière droit pourra sans problème déployer ses jambes devant lui, sauf si un siège bébé est installé à côté du conducteur.


La Revolte est équipée d'une instrumentation en revanche minimaliste. Seuls quatre boutons, comprenant le rotacteur de la boîte de vitesse «PNRD», inspiré tout droit des Jaguar XF et XJ, commandent les principaux systèmes de la voiture. Les autres sont appelés via un écran tactile placé sur une console. Celle-ci, dont on appréciera le style «nouille» remis au goût du jour, a été réalisée dans une résine spéciale solidifiée par laser. Le volant ressemble au manche à balai d'un avion de tourisme qui aurait effectué un séjour chez les Jivaros. Il intègre notamment les répétiteurs de clignotants.


La conduite de ce concept car est très simplifiée, la version essayée étant 100% électrique. Contact, via un interrupteur général dissimulé sous le siège, puis lancement des systèmes via un autre interrupteur placé sur le devant de l'assise du siège, entre les jambes du conducteur. Une ergonomie très particulière digne, selon nous, des Citroën des meilleures époques. Une série de chuintements, dont celui de la pompe à vide nécessaire au freinage, se fait entendre. Ils sont plus perceptibles dans l'habitacle que sur une voiture traditionnelle, dont le bruit du moteur thermique couvre en général ceux des autres dispositifs.


Clignotant à gauche, actionné par une molette très Citroën années 1970, et nous voilà partis dans la circulation. La voiture démarre facilement car son couple est disponible dès la rotation du moteur. Un concert de craquement variés et de bruits de mobilier nous rappelle que nous sommes bien dans un prototype. Notre attention se porte sur les autres automobilistes, très curieux de détailler cet objet roulant non encore identifié dont le prix dépasse tout de même le millions d'euros.

A l'arrêt, mille curieux se ruent pour découvrir l'intérieur multicolore, réunissant cuir noir tramé, velours épais rouge carmin et aluminium étincelant. L'ambiance «salon» est garantie, malgré les 3, 68 m de long de la voiture (pour 1,73 de large et 1, 35 de haut). Si la capote est repliée, on pourra même se mettre debout pour saluer la foule façon papamobile.

Quel est le futur d'un tel concept car? Devenir une véritable automobile, bien sûr. Mais celle-ci risque de ne pas retenir toutes les innovations présentes sur ce prototype. Le destin des concept car est d'indiquer une voie. Le chemin balisé par la Revolte sera peut-être celle de la DS 2, disponible en motorisation hybride thermique-électrique d'ici deux ou trois ans. Une petite urbaine chic et bien finie, dont le prix pourrait se situer entre 15 et 20 000 €. Reste à savoir si elle conservera cette bouille de fille huppée de la 2 CV. Chez tous les plus de 35 ans, elle a suscité un indiscutable et agréable sentiment de nostalgie.